Skip to main content

Full text of "La liberté (1914-10-06)"

See other formats


nn 


Canada et Etats Unis - 
Union Postale - - 


$1.00 
$1.50 


WINNIPEG, MARDI, 6 OCTOBRE, 1914 


LA LIBERTÉ - 


619 AVE. :. 
Télephones 


NUMERO 21 


ee eme mnt vont ete 


ainistration : 
JERMOT 
Garry 4264-4265 


n'en est point de même en Autriche-Hongrie. N'y formant qu'un 


ue subit ni n'eut à redouter des révoltes, 


pagnes de la Wesphalie les fem- 


| CES DEPE |sovie menait, sous forme de caficatures, une âpte campagne contre | fidélité et leur valèur en aidant à la conquête de pr sque tout 
ses Autriche allemande et l'Allemagne. Ces lernières répondaient| térritoire anginiten Asie. Le gouvernement des Indes leur a ajou 
en tentant de convaincre la Suède que la Russie voulait unir lalté les musulmans du Punÿab, les Pathans, descendants de i 
Laponie à la côte de la mer du Nord aux dépens de la Norvège. L'armée indigène des Indes comprend 150,000 homm doét d 
Ces derniers temps, ont paru dans ls presse anglaise et protes-! La résistance polonaise à l'oeuvre de germauisation en Allemagne | juives, des Baluchis, des Mahrattas, ete. 
per leger. on de les art es es plus particulièrement d'assez co-|s'alimentait à Saint-Pétersbourg. Par une infatigable propagande. | cinq sixièmes appartiennent à l'infanterie. Par mesure de pruden 
pieuses dépéch ujours dans la même note sur la papauté: oppo-| l'Autriche, désireuse des faveurs des Ruthènes, tentait de les con-[ce, l'Angleterre, depuis 1837, réserve l'artillerie à ses troupes blan ; 
tion du pontificat de Pie X à celui de son prédécesseur Léon! vaincre, de l'un et de l'autre côté de la frontière, qu'au point delches, A l'armée régulière, on peut ajouter près de 100,000 réser- | RS PRO RP 7 il 
XIIL, retour à la politique religieuse de Léon Em par sa Sain- | vue national. mieux valait pour eux la domination autrichienne. vistes. Les états indigènes, voisins de l'Inde anglaise, évoluant |" y «1 RS À n 
F ù "47 ÈS LS 1 ue CNE PRET : L . : ; a nE É " nt  { [re « SON om 
ter er XV. réconciliation de l'Eglise ave \ pensée “moderne A l'instigation de HBismarck, l'Allemagne s'engageait, dès|dans l'orbite de son influence, disposent de 500,000 fantassins et de à rs s 
æ à « r e s 1 > 2 ” ; ‘ " " : A ru 
Ld rt é : 1879, à supporter l'Autriche contre la Russie. En retour, l'Autri-|100,000 cavaliers. Au besoin, l'Angleterre v trouverait un excel Jamais plus forte armée n'a 
Vieux jeu que la tentative d'établir une antithèse entre le pon-|ehe l'assurait de son concours contre une attaque combinée de la!lent terrain de recrutement. [traversé l'Atlant que soit pour 
‘ l , 4 1 d ! dédié : 2 n . Pan : # 144 … UE . 2 Lee Et 2 _, 
tificat de Pie X et celui de Léon XIII mule stéréotypée ‘de tou- | France et de la Russie, (C'est l'esprit de <e pacte qui a inspiré la . + + venir du vieux continent au nôtre 
tes les récriminations contre la politique religieuse de Pie À. continuelle opposition de l'Allemagne et de l'Autriche à la pousséa Nul ne conteste le nombre et la valeur des troupes indoues.|ou pour aller dun nôtre au vieux 
La politique religieuse des deux derniers papes a toujours été| russe vers Constantinople, à travers les Balkans. Seulement les ennemis de l'Angleterre soutenaient, non sans ombre | PE 
identique lans 6 on essence : ( n'a différé que dans ses modes d'ap- | Cet irréduetible antagonisme ‘allemand et autrichien n'échap-!de raison, que ses efforts seraient frustrés par le fanatisme religieux | 
plication, déterminés par la nature des luttes que subissait l'Eglise. | pait pas à la Russie mais, trop peu organisée et trop incertaine de |de ces troupes. Elles sont tirées de toutes les castes, de toutes les Le Free Press, de vendredi der 
Devant une difficulté, l'Eglise recourt volontiers à ln patience | su valeur militaire, elle n'osait point risquer une attaque qui en cas| religions et des régions les plus diversifiées et les plus hostiles entre [1 parle de “small british ar 
et en épuise toutes les ressources. C'est la première phase de In |de non réussite eût constitué un long recul. elles de l'Inde. Le souvenir de la formidable mutinerie des Ci-[M* :, . frè nl 
lutte. Cette phase écoulée et la guerre lni étant ouvertement dé- | Aujourd hui son heure paraît avoir sonné: organisée, moder- | payes en 1857, déterminée par le froissement involontaire des sen- | Oh sé Are ye Me à cote si 
clarée, l'Eglise entre dans la seconde phase de la lutte qui est la|nisée, refaite de son échec aux mains du Japon, alliée à la France! timents religieux des troupes indiennes, convainquaient les Alle [rotn ose pese dr 1 | d atom. r 
+. , PARA “. 2 ee PT Lu s . « ‘ N x 0 ré lauelque commensal du directeu 
défense à ontrance de tous ss principes, Ni fatigué, vaincu, son et à l'Angleterre, elle prend sa revanche des insuccès, des rebuffa- | mands qu'un autre soulèvement était inévitable. Ils se vantuient | + 1) A " 
. L ’ a : » 1° | sé A " < À ve % 2 tu t “À 
adversaire est prêt à la paix, à l'accord, glise ‘revient immédia- | des et des reculades des dernières quarante années, Et, à moins que | même, au début de cette lutte, de faire éclater nux Indes la guerre 
j tement à une politiqu de concilat on et d'entente, Cette règle est | les événements ne prennent une toute autre tournure que celle pré-lsainte grâce au concours de leurs amis tures. Mais loin de se son po 
{ absolue et commandée par les procédés de litte adoptés contre eiie.| vue actuellement, le slavisme l'emportera sur le germanisme. lever contre l'Angleterre et de la forcer à diriger vers l'Inde pour Îl nons est souvent. donné dé 
x ‘hac » de c pl = 0 “ide avec ific: | PMANIS lis: . ‘O1 avi var , : : 9 : Reg" 
Que chacune de ces phases coïncide avec un  pontifi at,| Le germanisme disparu, du coup le slavisme se Jèvera comme! y maintenir l'ordre et y assurer sa domination une partie et peut sourire de certaines dépèches de 
NOUS aurons un papk temporisateur puis un pontife qui deen [une menace au reste de l'Europe. Déjà, le cri d'alarme a été lancé. | être la totalité des troupes expéditionnaires, destinées à s'unir fantastique allure transmises à 
} se jeter dans ln lutte et faire face à toutes les attaques et enfin un |-Mafire de la plus grande partie de l'Europe, d'un côté touchant à| l'armée française, l'Inde, d'une extrémité à l'autre, a affirmé sa nos journaux par Îles agences té 
À 0 Le ÿ PF mé mai bn se te p to Te : , j : « \L° à ÿ Dada à à a “se : A Le 
pa pe +3 ateur, Léon XIIT n été ce temporisateur tandis que | ia Baltique, de l'autre confinant à la Chine, borné au nord par la | fidélité à l'Angleterre et offert de l'aider et de ses troupes et de s|légraphiques., Leur  invraisem- 
Pie X a » pape obligé be résister et de combattre. Leurs pon-|mer Arctique, le slavisme, non rassassié, non repu, poussra vers| trésors blance leur confère un ton comi- 
tificats n'ont done été que | app lication sous deux modes différents, ! Constantinople, à travers les Balkans, vers l'Adriatique, à travers ruse que et bien amusant, Mais quelle 
voRlus psi la tournure des événements, d'une même politique. | les débris de l'empire autrichien. 11 s'efforcera de parachever par Cent cinquante mille indigènes, soit des possessions françaises | 1 nit été en ce genre in force de 
Cette politique qui ne varie point pourra, sous le présent pontificat,| l'expulsion du Turc de l'Europe le programme d'expansion tracé | ou des possessions anglaises, sont actuellement alignés contre les | "7 l'H we + re: 
< de x | » à à + 44 L : . nu ni \ x EST e 161 dépassés par le A alim de 
se traduire par un travail de pacification et d'entente si les adver-! par Catherine LE il v a deux siècles, et dont l'exécution «lébuta par! soldats de l'Allemagne. Si le besoin s'en fait sentir, leur nombre | Pari ” V 2 ds 
1 saires de l'Eglise se lassent de l'attaquer vainement et désirent la! le partage de In Pologne, Le parachèvement de ce progranme pourra être accru car les ressources d'hommes de l'Inde sont loin | Purlant des “initiatives. pri- 
paix. Mb ferait de Ja Russie la dominatrice de l'Europe. d'être épuisées, Lvées", au Canada, pour aider les 
+ ) ! » : 4 A À + | 4 x 
: ; ; | Pareille perspective, quand on songe à la demi-barbarie, au Ce contingent arabe, nègre et indou, comptera peut-être pour | il apprend à ses lecteurs 
C'est d'un prétendu accord de l'Eglise avec la pensée “moder-| lent progrès du russe, ne peut ju ral les autres nations et-leur Fhenucoup dans quelques-unes des victoires qui expulseront de | que “Sir James Aikens leva qua- 
ne, en d'autres termes, avec ci ramassis d'erre urs le tous les temps ! inspirer, à l'heure même, le projet de mater d'avance l'expansion | France les Allemands contribueront à briser la barbarie teu- {tre mille homme d'infanterie, 
et de tous les uges porn penser nt décoré 4 l'ét quette “moder | slave. tonne, à sauver ln ein ilisation. | leux mille d artiller le &l mille de 
, ,° re le out l w| sata mn ‘unada ontretie ’ . : . ' 1 “ç : : avalerie,” S1 gran 1 . 
nisme”, que les journaux anglais protestants du Canada entretien- | Déjà, les grandes revues britanniques suggèrent le moyen dx Cet alignement de barbûres pour la défense de la civilisation [FVAIeTIE Un si Lire re 
ve de dis le: ont El aia où : de de : , à LD : 4 : ; » singe € » si ardente foi pa- 
nent leurs lecteurs par des articles mais encore plus par de nom | parvenir: elles découvrent dans le projet de reconstitution defne sera pas lun des moins étonnants développements de cette guet sie et une : u nv vs. #u 
aus Li RUE SE DST CEE SS TRES to pese A à ; : À ) è Ha à KE riotique auraient secoué : 
breuses dépêches qui toutes se ressentent d'une commune inspiration. | x Pologne. De mênx que jadis, elle formait une cloison étanchelre. Il évoque forcément le souvenir de l'enrôlement de barbares Hat 4 restés Francais par le 
ve ilicie 0 , : » & à l'Kolise » celui , a : . ‘ . A : + , + ge A : p x { ‘ns, ‘stres î NL pi 
Quel réve délicieux pour les ennemi de l'Eglise que c lui dé lentre le flot slave et le flot allemand, ainsi aujourd'hui, par ses|par l'Empire romain pour la défense de la civilisation dont il était, eur, qu'et quatre jours cent 
son abandon de sa doctrine pour se tourner vers le “modernisme”! | ;,;; ‘11i , 4 S AA : 1 Safi nié APE AP RUL LT EE dis à 
) * vs lé ; ane | y EX l vingt millions d'habitants, elle opposerait une digue à la montée |à son déclin, le représentant. mille engagements furent enre 
| vue Roc: délicieux surtout pour les tenants de la pensée  protés-! russe et préviendrait son déversement dans le reste de l'Europe. —— : _ gistrés, et les hommes équipés et 
tunte : | 7 » 2" + 4° » : ag À + , 
e Pologne réelle e as fictive, : SAN suimn- : : armés.” M. Mavgree, innipe( 
Le “n odernisme” ce serait admettre l'évolution du dogme un! Un E tagne rés Île et 108 pas à TA Ù ologne À su Ffisuin taient toujours vers l'est de la me M. M LE du y Pole ss 9 
a. gs le a ton ou cogne, AN ment indépendante et forte pour ne point être un outil d'expansion France, Il ne restait que les grou- Saturday Post, ignorait. évidem 
pur E vangile” émondé des exp ications de la théologie, des défi- | russe et que la Russie se garderait de traiter comme la Finlande, a” pements de la ligne Hambourg mont; Gen; FD ETAT EE ÿ 
: » “los S : " , naCÉ " out Ag : £ . ‘ é à È À "4 À EU l thé , à à ‘ésps 
, en sn nes LA r PTE a ar un 1 F1 qe UNE! demande la “Britannie Review ? Munster, Kohn et Aechen aui de °H Fee tps ù Vague: a 
16résie velle mais de résumé de toutes les hérésies et tend à saper : : PE + + a: as ie A 0 nr W San ugnes, Mais, 10 8 k 
port au ee dlatrher ur grrr A ASP ME. NOUS A RAY Ce point de vue anglais, dicté par une nette vision de l'intérêt |masquaient leur marche sur Wel | lo Afatin..l'él té le 
les fondements de la foi et à anéantir le christianisme. C'est aux! : h : : : : ; keurade et Liôge. La diplomaue prés. le A atin,, LélAn, DALIORRL AN 
: n ee à |vital de l'empire britannique, est un des plus puissants motifs d’es- : é Ï nadien.ne s'est pas arrèté en #i 
sources de ln vie et de la doctrine chrétienne qu'il s'attaque, An ‘ >. 1£ Le : sé germanique continuait à amuser |," # JE 5e st ve: 
p ie “4 à y ? , |poir de la Pologne. démembrée, Les circonstances faisant de sa bon chemin. Des centaines d'of- 
sein même de l'Evlise. il eut 616 un facteur désagrégeant, une pré- ' . ‘ : s x : A À à l'Europe, et in presse avait tou RTE se" : à 
L'Action Ï 
» à ! $ < rés reconstitution une question de primordiale importance pour lem- (L'Action Française) : |fres individuelles sont parvenues 
tendue rénovation décomposante, Comme le notait avec tant de | RS SN a Le ENT non jours la mission de tromper rs and: Cod 
à AE in . | € ‘14 que, elle pe etre assuree ( | epargneré auc t ] ani x “4 et hi ouvernement. Iques- "5 
force et de vérité l'encyclique “Pascendi”, c'est aux entrailles et La Fr CT PA UE AS Pargnera  AUCUNT Un de nos amis rentré en|peuple allemand. ST. me AT EE 
rpg, \ ! Leffort commandé et imposé par ses intérêts, France après un assez long sé- : Ait ei citées par le Hatin méritent d'à. 
aux veines de l'Egli que s'attaquaient les modernistes”. Ils \ x s : He dr hEe ap ; ue bar le samedi lier août, j'étais sur » cannes de lecteurs. Ain‘! 
st | + AE T* En En notre siècle de progrès, les exigences de l'intérêt sont de! jour en Allemagne nous fait le ré- |; it ntedt dei D D À tre cannues de nos 16CHEUTS 0 
auraient été une menace d'autant plus terrible et léthifère qu'ils ec LE vs Er. +; le quai central de In gare d#|les “fermiers et les petits éleveurs 
2 ps LÀ beaucoup plus efficaces et agissantes que celles de la justice et defcit suivant des événements qu'il a | Munster, La fortune avait con- | | É : 
sfntroduisaient à l'intérieur de l'Eglise sous le couvert de défen-|,. k SUN. A TOURS AVAL la provinoc:de MantrénE ON 
L | l'honneur. remarqués au moment de son re-| uit dans mon voisinure un gé- | en Da Leu “ 
pére Ps tour en France: néral de division qui gagna: [on dE dE ct bn à Lt 
à * — = a a Leo luillot: is : débérenai à. Î WE Une “Ligue Navale” aurait dor- 
ÿ nette 4 ds: j 2 Æ ZE juillet, je  A6DATQUAL A! Koenigsberg. Un officier de dra-|,; le h N 
Au grand désespoir des adversaires de l'Eglise, le regretté et Cologne, et je courus aux nouvel-loons vert réséda recevait les der RÉ pee md 4 0 Dr) 
saint Pie X an porté le coup fatal au “modernisme” et a purge dé les. J'appris le dénouement dulisre a . , ” Lisez donc les JONTRAUX d'Er- 
À +4 Te ê | : - J'|niers conseils de son supérieur et | 55e pour savoir ce qui se pass 
ses tenants les rangs de l'Egl | conflit austro-serbe, En toute 6-|;ssi ses impressions: : | PE vx st u1.se pass 
ette "6 aite, ils l où ncore digérée ) rent: . je séjournai dans les : u Lanada, 
Cette dur dé faite, i ‘ont p int encore ligér Ni n'en e vent alité : ru 1e 5 À . se “Le pian est net, bien que l'ef- | ton 
prennent-ils leur parti car ils n'ont pas encore compris que la dec | Le débarquement à Marseilles de 70,000 soldats des Indes mar- Pole es du. NIR : Re a liè SL | fort soit colossal, expliquair ce-| 
1} : i ini rio à Le ri * L ” , : : aie, qu ‘étaien amilièr LU { 
trine du Christ est immuable et que le Vicaire'de Jésus-Christ en|que la nette volonté de l'Angleterre de jeter dans le conflit actuel le + <a 0 Fred . »>rologue di lui-ci; nous contenons avec les! Une dépêche de cette semni- 
w | À $ PP” ‘ ar à En à ss aon .] ile : . : , 
est l'infailliole gardien et défenseur, ses belles troupes indigènes, Elle suit en cela l'exemple de la tram d' axgourd'hul , forces de nos garnisons de la Po-!,4 annonce que le Pape aurait 
e î 2 . ‘ ’ . î 
France aui la où Tnmrohe on: Crimée -on Taans .e : FN méranie et de la Pologne les ar- |: à nest , 4 
) = ——— | France qui appela ses Turcos n Crimée, en France, durant la! ja presse ne m'apprit rien que go ft de la 4 Ù ki spa éerit à l'empereur d'Autriche 
/ guerre franco-prussienne, et qui s'en sert actuellement comme trou-|jes lecteurs de nos quotidiens |" T 4. qui 88 MON! sus e- | pour le prévenir des châtiments 
, * . . . . . . LE: e e . 4 { - ] » ce Î , 
SLAVES FT TEUTONS | pes d attaque, Dans l'histoire anglaise, il faut remonter jusqu à ui ‘nient connu depuis lors. Cepen- QE de EL rer RES nou | que lui réserve la justic ( divine 
» pi . dus . + F- nene ! coe d e 14 ll ce, O1 l » » n 
Beaconsfield pour découvrir l'idée de l'emploi hors des Indes des dant j'avoue, une fois de plus, le “ bé au Te ni nabili mt (s'il ne demande point Ja paix 
Ê PR . ‘a pas eu le temps de ser, | T!ne 6 A DDrON ‘an 
dnbaits PARAPENTE en |troupes Indoues. 11 les appela à Malte, En Europe on ne le prit | prestigieux talent de la censure! jt les trouves de couverture Une autre 7 da 4 $ n , qu ÿ 
: » : . , a A 4 hu Ven. ke : FC 5» | 3 vi , A ! ; os are ves (dla 
F il . | point au sérieux et l'on qualifia de coup de théâtre son innovation. [militaire en Allemagne, qui 6! encerclées.” BUFAIL TrOUVE GAS le ATCRIVeS 
Si la lutte des Alliés contre les Allemands est celle de Ia civi : x Fra de là : tait assuré le concours d'une pres- ! 1 lées. {l'archidue Ferdinand, dont l'as 
ci à + ‘ | A la France revient en premier lieu l'idée d'enrôler des sujets [MT 458 ; pres L'entrée: bar 1 ‘ind:duché d : : à 
lisation contre une invasion de nouveaux barbares, elle est aussi ud À ligèr ‘> | bé nlis Ne LS tt mn «æ bénévole, Le mot du conqué- entrée par le grand-duché de !sussinat donna naissance à la Jut 
à ; lindigènes dans des armées régulières. ÆElle inaugura cette politi- ÀA: vie è cd 4 $ a È É Cdiuas Ji An 
reddition de comptes entre Sluves et Germains et peut-être le germe DR end al ï : à k | Et ai 4 T A loéri ; E tale Il nt du Turkestan revenait sans L uxembourg ni semble particu-|te actuelle, les preuves de sa par 
QE À > Fu à que au lendemain même de la conquête de l'Algérie. En 1839, un ARE , rert | ticipati à l'assassinat de l'ur- 
d'où sortira un autre grand conflit européen. Ce jour-là tout le | er bataill le tiraill “ee L pe ï Ps té - UM ess: ‘La lutte est inévitable Mr 8 propice, Le dragon vert: | Lisipation à l'assassinat de l'ar 
5 “ à pe remier bataillon de tirailleurs algériens étoit recruté, Ce 0 7 avec? |e suite » Je Te corps. | chidue » À re . 
vieux continent devra faire bl fin de mâter le sluvisme exban- P Li | on À ut té. à Mlontre les Teutons et les Slaves Xp ve Te uite que Je pi 4 chidue Rodolphe à un rendez 
À ‘ av's “ à ché vor a DT de ‘C0S, , 16. © *]- Los , F { 4 { , « à hausse 
id J'NdES devait plus turil se changer en celui de Turcos ut trouvé, en Cri Done, le peuple, attiré par l'es rie À. appartenait, devaw vou: de chasse : 
‘Au mur, le Sinve”, s’ iorié un jour Bismarck Bref arrêt | 6e, Par les Russes que trompa la ressemblance de l'uniforme des poir du butin oriental, et qui nels®#barquer dans la puit du ler l'out cela doit être accepté soua 
nur. 16 SIAVE , Sest COTE WU JO DENTHENSIR dre t | : » are , sait 4 PAT 2x4 Ve: brasse ÉCART re 2 A k 
ere - rte de dise she Ger ÉD OS à tirailleurs avec celui des Turcs: ils les aceueillirent par les cris de répugnuit pas à une parade guer-|"" + août pont Herbestahl, bénéfice d'inventaire, En sunpo- 
oimnportan ht sOUInIsS l i v ur 1e Ua, : à à Pr ti mm y 1 : : : : e , VETO NT , ñ 
1 id ti l “is ité x . D'ART TE te, hiq |Turcos, Turcos,—les Turcs, rière à travers la Russie, se ren- lont cela satisfaisait ma eurio-|sant que  larchi in Fer es 
iquidation d'une rivalité engend ée par le voisinage géograp ue, | À MUC à FE { n DA à L à à Are de ivre Laité ai ‘heure « ipart vi eut participé à assassinat de 
Là LUE ie RTE PUIS LE D'abord destinés à la pacification de l'Algérie même et à Ja |dait de bonne grâce vers la terrehsité, Mais l'heure du départ vint, | eu | lp, 
une sphère d'expansion éommune et acerue ar Ha suppression | F pl 1 ps \ promise, et il ne fallait plus tarder, J'eus | l'are hidue ltodolphe, il est pen 
: 1 1 : o! te à lle * < à “‘1( »g Lo » tfardèrent à la + Res . 
inique de Pologne, le seul état tampon entre les deux rivaux,  |Conquête dk nouvelles colonies en Afrique, les Turcos ne tardi rent Or, le but était-tout autre! le loisir d'apercevoir les casques | probable qu'il en eut conservé lu 
A 1 + , Dot à être £ és : aire | service ss à nr av , » ? L : : A 
Par le nombre, le slavisme l'emporte de haute main. Sex lé | point à être appelés à faire du service hors de leur pays d'origine. Le 28 juillet, des traits, pes des grenndiers de a plus jee | preuve dans ses archives, De ton- 
Moon sortent 1 Hunts: inbdèh es ho de dit Lo La Fi ance n créé des corps indigènes dans toutes ses sp elle Mn donc le d'imcllon DÉS |, échelonnés sur la gi ande | e correspondance échangée entre 
} Autriche, Aux soixante quinze millions de Germains, enntonnés|# aujourd hui ses tirailleurs sahariens, sénégalais, soulanais, toit Chascils …. Dtinebonsses JSDNIS line. Dan: l'ombre des futaies. | Pape et hp + “ repas 
surtout en Allemngne, exercant une action prépondérante en Au- | kinois, unnamites, malgaches, indous, ete. Leur eflectif est, dans! verts d'étiquettes trompeuses. “ntre Aix-la-Chapelle et Herbe. [il est certain que D ve” x: ee 
* : : 4 : È active à arf: > » "ainés U { 8 poNparAlsen1e $ a aura que Ce que un € autre 
riche où ils sont le tiers de la population, il peut opposer cent l'active, d'au moins S0,000 hommes, parfaitement entrainés, d'un|s rangeaient le long des. voies à : SPAS aient 2e oe ut | voudr on er + A gg Panne 
* ; : : 1 , ace À ébrenve @& j aits i ? x Vie ælle À # , es ar pr éc > » ) ) el à N 
quarante millions de Sluves. Il est vrai que son emprise sur les courage à toute épreuve et ne souhaitant point d'autre vie que celle stratégiques de lu région du Rhin. tra … PAS Da éclat sennem: Que des ! LAN téégtaphs. 
différents peuples slaves n'est pas absolue mais elle croît de décadi | des armes. En cas de nécessité, il eut atteindre le demi4nillion. | Heaucoup de wagons venaient de [Ar ait déjà, Des tas de malles. C7 ve Lot S Lom 
i l | al ais ell Ë n . À : » nes , e . , »r. (ques prétendent en connaître 
} en Jécade, La religion grecque lui est un puissant moyen de péné | L'engagement est volontaire et réservé strictement aux indi- | Koenigsberg et devaient servir au [fui 1 ae . 8 ee: sed A pen eut ins crainte 
/ ï . si sIUu L L SS: = à p . 14 are : 74 > » |4 .] + » » DH ‘r4 
: :D'autn A | l'hostilité d' inetaine delgènes. Par une juste et habile politique de partage entre soldats|transport des mobilisés vers lalraient depuis la veille, commn 4.3 . 
tration. autre purt, elle lui vaut l'hostilité d'une vingtaine de! À nie pe ë une promesse de rançon, Un jeune roire qu'elles se trompent. 
. | franc : lisènes de l'avancement aux grades inférieurs, l’ar, [frontière de Belgique. Quelle sin- | "ne f 58e ançon, Un W . 
il le Polonais rançcais et indigènes de l'avancement aux grades inférieurs, lai i 
millions da olona!s. | des hl ét r : | lé * vulière fac on d'attaauer la Rus- soldat croisa encore ln baïonnette : CRE 
1 : ” Po . . à à » tre nsenré , L iv à » “ 
En Allemagne, se trouve le château-fort du germanisme, Lui, [liée IFATMAU ec ve se Aesuré pour loujours qu dévouemen sie, pensais-je. Puis, AS les eam-\eela permit à un Belge jovial de 
sans rivaux, il y a édifié une formidable puissance militaire. Il}€t de ln plus absolue confiance des soldats indigènes. Jamais elle me faire remarquer que le sac du! ‘Il n’y a en ce snoment qu'une 


de la population, il doit subir une lutte de tous les mo- 
meuls pour Y élite nir sa prépondérance. | 

L'uctuelle rencontre du germanisme et du slavisme sur 
champs de bataille ainsi que les luttes préliminaires des états bal- 


kaniques contre la Turquie ne sont que le choc final, le dénouement 


cinquième 


les 


| 

d'une vieille rivalité à l'affut de toutes les manifestations. Das | 

/ ce conflit, aigu depuis un demi siècle, l'Allemagne x toujours tenu | 
haut du pavé, ë | 

D'aueuns eroiraient que le crime du partage de Ia Pologne a| 


des liens entre k de là. Leur 


Loin de faire! 


Loin 
châtiment. 


Ll réé 


turpitude récélait en princip 


pouvoirs spoliate urs, 
leur futur 


du germain et du slave deux amis, elle a accentué toutes leurs hai- | 
nes el | supprimant entre eux toute distance. Ur même besoin ou | 
plutôt un même appétit d'expansion Îles stipulait. Il s'était une | en 
première fois apuisé aux dépens de la Pologne. Cette proie dévo-| 

il ne restait au germain et au slave tonjours affamés, 
kr æ dévorer, Ils étaient trop proches voisins pour vivre en| 
psi ix. Et la lutte s'est engagée poursuivie sans relâche dans tous! 


les domaines et par les moyens les moins louables. 
Esclave subventionnée de la censure russe, la press de Var- 


Du soldat indigène, entrainé par la France, le général allemand 
Bernhardi a écrit que si la France pouvait en former une armée, du 
cqup le rapport entre les forces militaires de la France et de VAI- 
lemagne en serait bouleverëé. 

CRUE. 
\ 
l'Angleterre a pu recruter une 
Le maintien de sa domipation aux In- 
luttes de défense, de conquête et de pacification des états 


Ayant de plus vastés colonies, 
plus vaste armée indigène. 


des, les 


voisins l'y forçaient. Surtout en présence des effectifs blancs plu- 
tôt maigres de l'armée anglaise régulière. 

Dès 1814, un traité avec le royaume de Népal donnait à la 
compagnie des Indes le droit d'engager des volontaires chez ce 
voisin. A-vrai dire, les dix régiments de (rurkha Rifles, recrutés 


Ce sont des engn- 
Ils ont toujours fait preuve d'une inaltérable 


: Nepal, n'appartiennent pas à l’armée in: loue. 
gts, des mercenaires, 


fidélité, spécialement lors de la grande révolte de 1897, 
| 


Ce sont les Sikhs qui fournissent le plus nombreux contingent 
de l'armée indoue: ils en sont le pivot., Ils seraient les descen- 


| dants de Jacobites, de Nazaréens et de Templiers du temps des 


Croisades. «+ Courageux, disciplinés, habiles, ils ont démontré leur 


mes et les enfants rentraient les 
récoltes, encore tout humides. 
Quelques veilleurs apparaissaient 
à la croisée des chemins, où sur ls 
lisière des champs, surveillaient 
les travaux. Dès le 25 juillet, les 
éléments de la cavalerie et de l'ar- 
tillerie avaient rejoint leurs gar- 
nisons, Dès le 29, la guerre fran- 
vo-allemande était décidée dune 
les ministères. J'en ai la preuve. 
On m'engagea dans une préfectu- 
re à reprendre le rapide de Paris 
avant samedi. Le vendredi 41, le 
prince gouverneur de Munster. 
que je connaissais, me fit prévenir 
u danger que je courais en res- 
tant une journée de plus dans. ke 
royaume de Prusse. J'avais com- 
pris le mystère du langage des 
préfectures et la curiosité seuk 
me retenai!. 

A ce moment, les hommes par- & 


dernier soldat allemand, qui vou 
barrait la route, 
du fil blanc. 

Coïncidenee fortuite, dira-t-on ‘ 
J'eus tout de suite l'intuition du 
symbole, Après ce que j'avais vu 
et entendu, vraiment la pantomi- 
ue allemande me semblait, elle 
aussi, cousue de fil blanc, Je m'en 
consolai ! 


était cCousu av 


+ LATE 


D 


“Ii n'y a qu'un endroit où 4} 
(le colonel Sam Hughes, iminis- 
tre de Ja milice} pourrait être 
considéré conune un homme  ex- 
traordinaire, C'est dans un asile 
de fous”,—Lle Wiauipea Satur- 
day Post, à oaobre, 

Notre confrère entend-1l par la 
exprimer une opinion 
sur le colonel Sarn ? 


place pour Bourassa et quelques- 
uns de ses pareils au Canada, l'a- 
sile d'aliénés ou !a prison... La 
loi permet de museler où d'enfer- 
mer les chiens ordinaires, en,ger- 


iains cas. Pourquoi épargner 
Bourassa ?"-Je Standard, de 
Kingston, Ont. 


De M. Cahan qui se permit de 
rappeler les journalistes anglais 
au respect de la vérité, ce même 
journal écrit: “M. Cahan a grand 
coeur ou le cerveau  ramodbl 
L'homme oui peut défendre le di- 
recteur du Deroir est mûr pour 
l'asile où jour la pu ri 
comme indésirable. 

Que sra-ce je jour où je direc- 
teur du Standard 8e décilera à 
ne plus être un madéré et à dire 
sans adoucissements ce qu'il pen- 


modérée |se de M. Henri Bourassa et de ses 


amis { . 


a 


Ai nr mener _ 


D Tres 


LA DEBACLE DES 
TROUPES AUTRICHIENNES 


Abandonnant toute son arti 


chiens se retire derrière 


ne mat pro @ 
1.4 
te e1 1 
‘ il CALE: | 
l IVIA pal le KR ” 

“La lébücie IT t e 
hienne est complète; elle a per 
Mu toute son artilleris 

‘L'aile gauche bat en retraite 
sur Cracovie, Les Russes se sont 4 
emparés d'un autre des forts del: 
Przemys)." 

. * . 

Pétrogra le, 0 Le ommut 
qué suivant a été recu de l'état 
major du grand lu Nicolns 
commandant en chef de l'armée | 
russe : 

“Un engagement qui a eu lieu 
près de Sopotski! . ville située 
sur Île Niemen, lans la Pologne 
russe, et près Drussermiki, s'est 


terminé par la 


pes allemandes 

“L'ennemi venant du nord s'est 
approché d'Ossowiecz et a com 
mencé le bombardement des forts 
de la ville, Debica, ville située en- 
tre Rzeszow et Tarnow sur la li 
gne ferrée, à environ 100 kilomè- 
tres à l'est de Cracovie, 

“Des forces all 
importantes qui 
sées à Przemysl. 
traite dans la 
à environ cinquante kilomètres 
au sud-ouest de Juroslaw, Elles 
ont dans leur fuite abandonné de 
nombreuses d'artillerie et 
des automobiles chargés du trans 
port des vivres et munitions. 


retraite 


emandes fort 
ont été repous- 
battu en re 


le Sanok, 


ont 
dire tion 


pièces 


illerie l'aile droite des Autri- 
les monts (Carpathes 

ii, el létruisant 
u nélites sneurs des 

{ | 

” 14 1 Mrombant 4 
t leu ol 18 

| 

| : in concerne le born 
| i ‘ \nver ’ croit que 
|: Attac ‘a pour but | 
forcer rmée belge à res 
r à l'intérieur du « np réetran- | 


| 
| 
| 
| hé, Ia inons emplové 
| 


es «ont lee 
ns de siège ordinaires et 


dédie l arme 
Paris. 1-—1 letin officiel “L'automobile partit alors à la 
pubhé ce 801 ‘ oursuite des cyclistes, dont six 
né y … le nouveau dans! furent tés. 
\ situation. “Comme ïls fuvaient «ur la 
CE CRE * | 
route, cherchant à esquiver les 
Londres, 1. + hureau officiél coups de feu et s'abritant à cet ef 
le la presse a publié au sujet des! fet derrière les arbres quand cela 
vpérations dans le nord de Hileur était possible, quatre autres 
France, le communiqué suivant: !eyelistes ont été tués et plusieurs 
“Il n'y a pour ainsi dire aucun|fuits prisonniers, 
“hangement dans la situation, AT “Le lieutenant Delhaix. qui a 
‘aile gauche des alliés, 11 y a eu|vait dirigé le feu de l'intérieur 
le violents combats à la suite des-| de l'automobile. retourna alors an 
quels la situation des alliés 1 ste | quartier général vec des quanti- | 
| favorable, tés le casques, le MmaIMealix, le 
ss * » | 11 deb 
e QUE) «iles et plusieurs meveiettes, I! 
Londres, 1:—Une dépêche del n'avait in lui que quatre hom 
n «TS 1 T1 1 | s : 
Paris à l'Exchange lelegraph Îmes, qu il avait choisi spé inle 
hit: k ment, bien qu'il v ait toujours des 
“On déel: 1 cæ soir qe la | quantités de volontaires qui dési- 
droite al a été complète- rent pren ire part à ces sortes 
[ment rempue et qu'elle est pour-|(l'expéditions,. 
» le à los s & . 
suivie par les alliés. Tous les au- Les Allemands ne parlent ja- 
tomcbiles du nord de la France! mais de ce fameux automobile 


} 


| u non 
| s énormes obusiers qui cau- 
| sbrent la chute de Liège et de Na 
| nur, Anvers est calme et l'état- 
najor général montre aucune 
préoccupation au sujet des der- 
| dé Lohan 
14 ige d'Aordegem a été, 
| r ainsi dire, détruit par l'ar- 
ju lerie allemande. I es Belges, 
[qui s'opposaient à la marche des| 
\llemands avaient pr position | 
[de telle façon que le village se 
tro entre les deux lunes en- 
emies, Les envahisseurs braquè- 
“ent leurs gros canons sur le vil- 
{lage qui fut bientôt en flammes. 
Aordegem est situé à 3 kilomè- | 
tres Termen le. 
AR | 
Paris, 29,— Une dépêche d'Am- 
sterdam au “Petit Parisien” dit 
jue de violents combats ont en 
heu à Schooten, à 6 kilomètres à 
l'est d'Anvers, à Termonde et à! 
Hofstade (28 kilomètres, est del 
(sand). Dans cette dernière loca- 
lité, les gros canons allemands 


s'embourbèrent et les 
furent obligés de se retirer 


vant les attaques des Belges. 


de- 


*A Colonjok, nous avons infli La ssigce dépêche dit qu'il se 
gé une défaite à un détachement confirme que les Allemands sont 
de soldats allemands, nous nous|e" train de réparer Îles fortifica- 

‘1 tions de Liége, 
somines émparés de leur artille PORTAL, à 
rie, et avons fait de nombreux : 102 
prisonniers, (Continuant à pour- Londres, 29. Une dépêche 
suivre l'ennemi, nous avons pé-[d'Amsierdam à l'agence Reuter 
nétré en Hongrie. lit que les Allemands, qui a- 
“+ vuient recommencé &  bombarder 

Londres, 30, Poursuivant | Malines et qui, en mème temps, 
leurs succès, les Russes ont tra-lattaquaient Grembergen, ont été 
versé les Carpathes et se sont em-|repoussés par les Belges, qui leur 
parés d'U ssok en Hongrie, près[ont infligé de grosses pertes, 
de In source de PUng, où ils se Læ correspandant de l'agence 
sont emparés d'un grand nombre |Reuter dit que les Belges, s'at- 


de canons. de magasins 


d'appro- 
visionnement et ont 


fait de nom- 


op] 


ant à une attaque des Alle- 
nands sur Alost, ont occupé cette 


breux prisonniers, dit Je corres-| ville après l'avoir faite évacuer 
pondant à Pétrograde du “*Mor-|par les habitants, 
ning Post” Hier, les Allemands ont bom- 
“De là les Russes sont descen- bardé Alost, causant de grands 
lus dans les plaines de Hongrie.” | 4éyûts et brûlant un hôpital. Ils 
Télégraphiant de  Pétrograde,| furent ensuite rejetés sur Assche, 
. correspondant du “Chronicle”, 10 kilomètres au nord-ouest de 
ht: Bruxelles. 
“Le bruit a couru hier soir, que! Le correspondant ajoute que, 
à bataille qui loit livrer dans lans la journée d'hier, un Zeppe- 
l'onest de la Russie et pour la-[lin n survolé la ville de Gand et 
elle les Allemands avaient fait * partie des côtes de Ia mer du 
importants préparatifs. avait | Nord 
7 \ A « n 2 
Eh ner dant NNSES de GCTLA MNRNEFAEETE 
er la es forts ssoWIeCZ, 
1 % septembre, ils ont tra | DES SOLDATS 
\ frontière en quatre en | S GrÉ 
its différents, + s 
“Celui qui se trouvait le plus “La guerre change complè- 
au sud, était près de Kalisz, où] tement un soldat”, dit un 
est situé le district de Warta officier 
qu'ils ont occupé, Les Allemands 
ont éprouvé des pertes importan- TA 
tes à Sierudz, ville située à vingt! Paris, 1.—Le “Temps” donne 
kilomètres au sud-est de Kalisz. [les passages d’une lettre d'un of- 
“Plusieurs régiments alle ficier de cavalerie française qui 
mands ont marché sur Mlawa,licttent une lumière intéressante 
dans la Pologne russe, alors que! sur la psychologie des nations ci- 
d'autres régiments ont pénétré] vilisées d'Europe en temps de 
dans le district de Lamzo, près! ouerre, I dit: 
de Winezanta, où ils ont été re 


poussés, 

“D'autres forces allemandes 
sont arrivées par Suwalgi et, 
sont avancées à l'est vers le Nie- 
men, où un engagement à eu lieu 
sur un front de cinquante kilo- 
mètres. 


“On 


se 


ne sait pas exactement 


quelles sont les forces des  Alle- 
mands, 

“Ce qui est certain, c'est que 
notre artillerie leur a imposé des 


ertes sérieuses, en les empêchant 
e marcher sur Drusseniki, ce 
qu'ils avaient essayé de fuire. 
D 


ANVERS BOMBARDE 


Deux forts seraient endom- 
magés 


Anvers, ?9.—Les Allemands 
ont commencé à bombarder les 
fortifications extérieures d'An- 
vers avec de gros canons le siè- 
ge: L ï 

On annonce déjà qu'ils ont 
causé des dégûts aux forts Wael- 
hem et Wavre et à da chaine de 
fortifications qui les relie entre 
eux. Les forts se défendent vi- 

ureusement. 

* Les canons qui bombaruent ces 
forts sont ceux qui ont bombardé 
Malines hier, tuant un grand 
nombre de parnissiens qui sor- 


“On 
velle mentalité 


‘irconstances, 


doit développer une nou 
ÿ appropriée aux 


‘uire nos aliments, On prend des 
habitudes sauvages, Je suis deve- 
nu bien différent de ce que j'étais, 
t je vis sans essayer de compren- 
lre pourquoi, et comment, 
“Lorsque j'ai cinq minutes, je 
dors, quel que soit l'endroit. 
Quand je trouve de l'eau qui me 
semble potable j'en bois. 
“Je ne crois rien de ce qui m'est 
lit. 
“Naturellement, 
jamais si nous allons marcher ou 
où nous sommes. Les ordres 
irrivent et nous des eXÉC TES SA NE 
aucune idée desplan général. 
“Quant à la bataille, ce n'est 
ju'un bruit infernal, les officiers 
portant les ordres au galop-—voi- 
là ma besogne—les obus éclatant 
autour de nous, sont si nombreux, 
jue nous ne les remarquons pas. 
Les chevaux même ne retirent 
plus, ce qui dénote d'habitude du 
bruit, ce n'est pas l’héroïsme qui 
nous remi caline. On cesse de pen- 
ser, parve que penser fatigue et 
entraine une trop grande fatigue 
physique. On accepte qui 
vient. C'est une question de chan- 
cæ. 


nous ne savons 


rester 


su 


ce 


“En cinq jours de combats, je 
n'ai même pas vu un Allemand. 
Notre infanterie dit de même. 
Nous ne les voyons jamais; nous 
trouvons seulement leurs morts,” 


Allerman ls | 


| 


LA LIBERTE k 


LES COMMUNIQUES OFFICIELS 


SONT PLUS QUE BREFS |... … 


[ls se bornent à déclarer qu'il n’y a rien de nouveau sur 
le front. — Une dépêche de Londres parle cepen- 
dant d'une grande victoire française 


ont été réquisitionnés pour trans- | sans le comparer à un 
porter des troupes lancées à la 
poursuite, 

“Des automobiles 
inés de mitrailleuses, ont été 
incés à la poursuite de l'ennemi. 
“Ou annonce officiellement “| 


“croiseur 
sur terre” 


L'HEROISME 
DES FRANCAIS 


11 ñ 
blindés, 


Péronne a été repris par les al- 


ui 
lies, 


Le télégramme ci-dessus a été! 
soumis at bureau officiel de Ja ee 
presse, à Londres, qui, tout en ne 


Un régiment refuse de se re 


pas à sa publication, | : 2 
poser avant d’avoir délo- 


ne pas en prenlre la 


s'opposant 
a déclaré 


responsabilité. gé l’ennemi d’une forte 
LÉ PAR | position 
Paris 1.—Le communiqué offi- 
el suivant a été publié cet a- 
| près-midi : Paris. 2.—On raconte un bel 
“1, À notre aile gauche, aufacte d'héroïsme à l'honneur d'un 
nord de la Somme et l'Oise, l'en-! régiment d'infanterie francais 
nemi s'est livré, nuit et jour, à | qui combattait près de Soissons, 
les attaqu:s qui ont été repous- Depuis trois jours, ce régiment 
ées, Au ncrd de FAisne, il n'y af montait sans cesse à l'assaut des 
pas eu de changement. positions ennemies, mais était 
2, Au centre, en Champagne | chaque fois obligé de céder de- 
et à l'est d°: l'Argonne, l'activité! vant le feu terrible des Alle- 
de l'ennemi “est bornée à une! mands. 
canonnade soutenue, Entre l'Ar-| Vers la fin de la troisième 
gonne et }2 Meuse, nos troupes, | journée, le régiment parvint à 
qui se trouvent sur les Hauts de!s'emparer de la position, après 


‘ 
| 


| 


La guerre est bar-|C haulnes (en Ja 
bare, Un feu de bois sert à faire | l ennemi). 


{nom de Chemin 


Meuse, en face de positions for- {une charge à la'baïonnette, et oc- 


tement retranchées, ont fait quel-|cupa une hauteur que les Alle- 
ques progrès. imands considéraient comme une 

“3, Dans la région de la Woe- | position importante, Eux-mêmes 
vre et à notre aile droite, en Lor- {étaient en train de se retrancher 


sur la colline voisine. Il fallait 
les en déloger avant qu'ils aient 
eu le temps de compléter leurs 
retranchements, 

Le général qui commandait l'o- 


ruine et dans les Vosges, ïl ne 
s'est produit aucune  modifica- 
tion notable dans la situation. 
“D'une manière générale, nos 
lignes allant de l'est à l'ouest 


passent par la région de Pont-à-|nération fit avancer des troupes 
Mous-on, par Apremont et lalde réserve, aveotl’ He de les 
Meuse, près de  Saint-Mihiel,|faire s'emparer de la position en- 


puis par les hauteurs qui se trou- 
vent au nord de Spada et par une 
Hauts de Meuse au 


nemie pendant que le régiment, 
déjà si éprouvé, prendrait un re- 


portion des pos bien ga oné. 


sud-est de Verdun. A cette nouvelle, les hommes de 

“Entre Verdun et Reims, notre |ce régiment montrèrent un grand 
front est indiqué par une ligne |désappointement et remirent une 
passant par la région de Varen-! pétition à leur colonel, suppliant 
es, au nord de Souain et lalqu'on leur permette de compléter 


ieille route 

Reims; la 
ouvrages de 
la route de 4 
t les hauteurs 


naine qui conduit |la besogne qu'ils avaient commen- 
ligne suit ensuite les |cée 
léfense de Reims! Leur requête fut entendue, et, 
ims à Berry-au-Bac | quoiqu'ils eussent combattu sans 

‘onnues sous le |trève depuis 72 heures, ils enle- 
des Dames. |vèrent d'assaut la position  alle- 
in rive droite de l'Aisne, | mande, 
nos lignes suivent le cours de la Leurs pertes furent considéra- 
rivière jusque dans la région de |bles. 

Soissons. Entre Soissons et la fo- 
rêt de l'Aigle, elles traversent le! Londres, 4.—Le correspondant 
pe qui domine la rive droi-[du “Daily Mail” à Amiens, en 
de l'Aisne, Entre l'Oise et la donnant une description des terri- 
Somme, notre front passe par|bles combats qui eurent lieu au- 
Ribecourt (occupé par nous).![tour de Péronne (cette ville a été 
Lassigny (occupé par l'ennemi).|prise et reprise plusieurs fois), 
Roye (occupé par nous), et|{dit qu'il est impossible d'entendre 
possession de! parler du courage opiniâtre des 
troupes françaises sans ressentir 
un frémissement d'admiration. 

“Un matin, vers onze heures, 
dit-il, les troupes avancées fran- 
caises furent l'objet d'un terrible 
feu concentré et il semblait jn- 
possible qu'elles pussent se main- 
tenir sur les positions qu'elles oc- 
cupaient,  ['artillerie française 
lut abandonner position après 
position. 

“A deux heures de l'après-midi, 
les obus commençaient à tomber 
tout autour du carrefour où s'é- 
tait établi l'état-major, et l'on 
supplia le général qui avait: le 
commandement d'abandonner la 
place. 

*—Non! répondit-il, tant que 
je serai ici nous ne pouvons pas 
battre en retraite, et tout ce qu'il 
nous reste à faire est de tenir 
bon.” 

“I répéta la même phrase quel- 
que temps après, alors que trois 
fermes brûlaient à une faible dis- 
tance, Et il disait cela en toute 
connaissance de cause, A trois 
heures, le feu allemand diminua 


“sur 


+ + 


“Au nord de la Somme, notre 
ligne s'étend sur le plateau situé 
entre Albert et Combles, 

“Pendant la journée d'hier, 
nous avons encore fait de nom- 
breux prisonniers, Ils provien- 
uent principalement du %e corps 
d'armée de réserve, et des 10e, 
l2e, 15e et 19e’ corps d'armée al- 
lemands.” 

D — 


BEL EXFLOIT D'UN 
LIEUTENANT BELGE 


Une expédition en automo- 


bile blindé 


Londres, 30.—Le  correspon- 
dant du “Chronicle”, à Gand, ra- 
conte qu'un lieutenant belge, mon- 
té sur un automobile blindé, sur 
lequel avait été installé une mi- 
trailleuse Maxim, a encore accom- 
pli un nouvel exploit. 

“Au nord d'Alost, on vit tout à 


coup s'avancer, au coin d'une rue,!un peu d'intensité et aussitôt 
l'automobile en question, qui alla |l'infanterie francaise attaqua vi- 
se jeter sur des cavaliers et cyelis- | goureusement,. 


“Vers le soir, les canons fran- 
ais occupaient les positions où 
les canons allemands avaient été 
en batterie pendant toute la 
journée, Le général avait tenu 
bon.” 


tes allemands qui arrivaient juste 
à ce moment, 

“Renversés de leur monture, les 
Belges en tuèrent une grande 
quantité avant qu'ils puissent re- 
monter à cheval, 


a —————— —— ———— ————— — —_———————— 


Winni 1ipeg, Man. 


_ LETTRE DE M. BOURASSA 


adress pa" 
Canadian Club au 
motion d'expulsion 
ntre dui par M. Lan 
sing Lewis: 

“Montréal, 24 eptembre 
Monsieur, 

“Les journaux 
ontnartre 


M. Henri Boura 
æcrétaire du 
sujet de Ja 


Hu: px Lee «4 


ssh 4 


1914 


lu soir ue font 
l'incident tapagenr sus 
‘né au lunch du Canadian Club, 
par la motion d'un certain M. 
L ansing Lowis qué a propos de 
+ fai re expulser du Jub à'canse 
je ‘attitude qu'on me prûte 
sujet de la guerre, 
“Je ne m'arrèterai 
ter de tact ou 


pas à 
l'à- propos de lu dé 


an ! 


lie "U- | 


taques violentes et  audacienses 


de< AD enrai ls où t été repoussées 


à 


Belges, qui étaient soute- 


Scheldt jusqu'à la Senne, les at . 


us pur leur artiilerie, 

‘Les pertes allemandes ont CT D 
Wopontiontees à la témérité de! 
leurs attaques, e 

“Dans direction de Termon 
le, l'offensive prise par les Alle- | 
mands n'a pas eu une grande im-| 
ortance : ils se sont contentés dell 
bombarder de loin nos retr re he- | 
ments, ce qui n'a pas eu d'effet 
appréciable sur nos troupes qui 
gardaient les approches de lu vil- 


e. 


“Entre Dende et la Scheldt, 


marche de ce monsieur, en pré- | la situation n'a pas changé. 
sence des hôtes distingués du! “Le bombardement des forts 
lub. Je désire simplement vous les Allemands n'a pas eu le 
rappeler que votre bureau exécu- | résultat qu'on attendait de su vio- 
tif n'a nul besoin de perdre son | lence, 

temps à délibérer gravement sur! ‘Le moral de nos troupes reste 
mon cas, Le S avril dernier, j+ aifex ellent et leur sang-froid est 
écrit à votre secrétaire le motif admirable, comme l'a prouvé la 
jui ma empêché jusqu'ici d'ac- | facon avec laquelle elles ont résis- 
eépter de faire partie de votre |{6 aux attaques de l'infanterie al- 
“ercle et de verser ma contribu | lemande." 

tion, € motif, c'est qu'aussil Une lépêche à “l'Evening 
ongtemps que Je burenu exécutif | News” dit qne les Allemands ont 


w décidera pas de faire un nsage 
plus équitable de deux langues 
officielles du pays et de rendre 


vinsi le club canadien de fait au- 


ant que de nom, je n'en ferai pas| 
e | 


partie, 

“Quant à mon opinion sur la 
œuerre et la participation que . 
Canada doit y prendre, je ni 
pas à me donner la peine l'of- 
frir des explications on des ex- 
“uses, Mes déclarations sont pu 
con org elles sont sujettes à l'ex- 
amen de tous ceux qui peuvent 
hre a langue dans laquelle je les 
ui exprimées.—-langue aussi rare- 
ment parlée et comprise au 
nada anglais qu'elle est univer- 
sel! ement comprise et parlée dans 
tous les pays civilisés: c'est ln 
langue dont l'éminent délégué du 
wouvernement belge s'est servi, à 
midi, pour communiquer sa pen- 
sée aux membres de votre club, 
dont une bonne moitié ne l'ont 
pas compris, 

“Aucun lecteur impartial et in- 
telligent ne peut conserver le 
moindre doute sur mes svmpa- 
thies pour la cause de la France, 
de la Belgique et de l'Angleterre, 
ni sur ma conviction, clairement 
exprimée, que Le Canada doit les 
aider “de toutes ses forces, par 
tous les moyens dont il dispose.* 
Ceci, je l'ai écrit à plusieurs re- 
prises dans le Penoir, 

“Grâce à la déplorable  igno- 
rance linguistique de la plupart 
des Canadiens de langue anglaise, 
certains journalistes “loyaux”, à 
Montréal et dans tout le Canada, 
qui n'ont pas l'excuse d'ignorer 
ce que j'ai écrit, ont fait une cam- 
pagne systématit que de fausses ci- 
tations et de calomnies afin de 
prouver que je suis À “ennemi” 
les nations alliées, En Angleter- 
re et dans tout pays civilisé, de 
tels procédés attireraient à leurs 
auteurs le mépris le plus complet 
et les dénonciations de tons les 
esprits droits, 

“Quant à mes opinions sur les 
relations  constitutionnelles du 
Canada et de la Grande-Bretagne 
et sur les obligations qui en dé- 
coulent en matière d'organisation 
militaire ou navale, je les ai ex- 
primés à Londres, en présence de 
plusieurs auditoires et dans main- 
tes conversations intimes avec 
des hommes distingués de toutes 
les nuances d'opinion, et dans un 
large encore plus explicite que 
celui dont je me suis servi ici, en 
toute occasion, ‘Eous ont trouvé 
que ces opinions étaient légitimes 
et convenables: plusieurs, qu'el- 
les étaient absolument irréfuta- 
bles en droit et en fait. Ici, on les 
dénonce à la vindicte publique et 
l'on considère qu'elles méritent la 
prison ou méme J'échafaud. 

“Plus j'avance dans la vie et 
plus je voyage dans le monde, 
plus se confirme ma conviction 
que je suis décidément par trop 
britannique pour un milieu prus- 
sien comme le nôtre, 

“Veuillez agréer, etc. 

[Henri Bourassa, 


En 


LE BOMBARDEMENT 
D'ANVERS 


Une communication officiel- 
le du gouvernement belge 


Londres, 3,— Voici, suivant une 
dépêche adressée à l'agence Reu- 
ter, le texte d'une communication 
officielle publiée à Anvers au- 
jourd'hui : 

“Pendant toute la journée, l'ar- 
tillerie allemande a continué le 
bombardement. de la première li- 
gne des forts situés au sud de la 
ville, Ces derniers ont peu souf- 
fert et nous sommes encore en 
état de résister avec efficucité. 

“Entre la Senue et la Reeth. 
l'infanterie allemande n'a effectué 
aucun mouvement, 

“Dans le cercle partant de 


a... —— ——— S S 


{plusieurs fois ce 


Lile l'ennemi, pour faire croire aux 
Ca- 


“Les Allemands ont alors en- 
[voyé une section avec quelques 
pièces d'artillerie de campagne 
pour attaquer les forts. Seuls 


continué à bombarder Anvers pen 

lant presque tonte la nuit dermiè- 
| l 

re, 

Les forts belges ont si bien ré- 
pondu au feu de l'ennemi, 
dernier na 6 
bligé de changer Ia position 
batteries, 


que 
té o- 
de 


ps Fr + à 

Londres, 3. 
d'Anvers ajoute: 

“Les forts de Navre et 
Catherine sont 
juelques temps, hier, 
près-midi, 


Læ correspondant 


Suinte- 
pendant 
dans l'a- 
sans répon: lre au feu 


restés 


Allemands que les projectiles 
qu'ils avaient envoyés sur eux les 
avaient obligés à cesser le feu. 


quelques soldats allemands ont é- 
chappé au feu de nos troupes, 


“Les Belges, après cela, dans 
une sortie, se sont emparés de 
plusienrs canons.” 

D à — — 


LES ESPIONS DU KAISER 


Londres,  30.—Le  correspon- 
dant du “Morning Post”, dans u- 


ue dépêche envoyée mardi der- 
nier de Compiègne, s'exprime 
ainsi : 


a rue à cac moral dunes ut mienne on mt et ie recente pntininetintntemnnrésmmmetementeemnenhmmt 


“La défense de ia rivière de 
l'Aisne par les Allemands n'a été 
simplement qu'un nouveau mou- 
vement marquant exécuté avec a- 
dresse pour cacher quel était je 
véel objectif de leurs opérations 
et, étant donné les conditions to- 
pographiques, il est presque cer- 
tain qu'il a fallu des forces peu 
importantes pour l’exécuter. 

‘Aussitôt que les Français eu- 
rent passé l'Aisne, les Allemands 
ne perdirent pas de temps à se re- 
plier sur leurs véritables  posi- 
tions, qui étaient excessivement 
fortes, comme cela à été prouvé. 

“La clef de cette position est un 
fer à cheval naturel formé par des 
arrières s'étendant autour de 
l'Oise, de Giraumont et Antheuil 
à Machemont, 

“Toute cette position est indi- 
quée par la montagne de  (raul- 
lon, qui se trouve en face de Coim- 
piègne, les carrières situées en fa- 
ce d'une déclivité de terrain for- 
mant la limite du plateau qui 
consiste en galeries, Ce sont 1 
carrières de pierre ordinaire, et 
les galeries s'étendent, en certains 
endroits, sur plusieurs kilomètres 
et communiquent entre elles sous 
le sol, 

“II y a cinq ans environ, ces 
arrières avaient été acquises par 
une maison d'exploitation  alle- 
mande, et depuis lors, des tra- 
vaux considérables y avaient été 
exécutés en secret, pour renforcer 
certaines parties à l'aide de  ci- 
ment armé et préparer des emplu- 
coment où l'on aurait pu instal- 
ler des canons, 

“Le résultat a été que cet  im- 
mense plateau a formé dans la 
suite une puissante forteresse ca- 
pable de renfermer un grand 
nombre de soldats, 

“Par un hasard vraiment 
rieux, Jé8 habitants des 
dans le but de sauver tout ce 
qu'ils possédaient, avaient  con- 
duits leurs troupeaux et leur bé- 
tail, dans les susdites galeries, 
pour que les Allemands ne pus- 
sent pas s'en emparer, et que les 
troupes françaises ne se trouvent 
pas à court de vivres, 

“Cette position protégeait en 
outre l'aile droite allemande, elle 
communiquait ouvertement avec 
Noyon et avec tout le long de 
l'arrière des lignes allemandes à 
l'est: et sa base était fortement 
Ctablie sur l'Oise avec la forêt de 
l'Aigle sur l’autre côté de la riviè- 
re; elle faisait ainsi face à tout 
mouvement tournant effectué par 
l'aile gauche des alliés, 

“Aussi, les Français ayant 
commencé l'attaque la  posi- 


cu- 
environs, 


LL 


6 octobre 1914 


tion ke 145 RER dès. qu'ils 
a , Feua leur grosse NT Q'UTn 
eman<is qu avaient. égale- 
nt de l'artillerie lourde, purent 
wire au feu des Français 
sans être désavantagés, 
“A ce moment les troupes alle- 
nandes n'avaient été complète- 


répoi 


me nt rejetées sur leurs pusitions 
rtifiées et un combat terrible 
iuquel prit part l'infanterie, eut 
sa à b petite distance, dans 

nendrot couvert de forêt, 
| 


Mo e 


des patrons 


La blouse de ce joli petit cos- 

tume ne comporte qu'une légère 
ouverture et se glisse par- dessus 
la tête, Læ cou est orné d'un col- 
let matelot et l'ouverture d'un la- 
cet, On emploie longue épaule 
tombante et la manche droite, 
longue A courte, Le bord infé- 
rieur de la blouse est renversé par 
en dehors. La jupe est en deux 
morceaux et peut fermer sur l'un 
ou l'autre côté, 
Le press No 6,742 est 
filles de 14, 16, 18 et 20 ans, La 
grandeur moyenne demande 5 
verges d'un tissà de 36 pouces de 
large. - 

Ce patron peut être obtenu en 
envoyant dix sous au bureau de 
ce journai. 


pour 


Costume dans la mode du prin- 
temps, Il se peut faire de tissu de 
soie, de luine, de coton, etc, Les 
manches et le corps ne font qu'un 
et le cou se termine par un collet 
et des revers. La tunique peut se 
terminer en pointes comme dans 
ce modèle ou en carré si on le pré- 
fère, 

Le patron No 6,635 est pour 
mesures de buste de 34 à 44 pou- 
ces, La grandeur moyenne  de- 
mande 23, verges d'un tissu de 
#4 pouces de large, 

Ce patron peut être obteuu en 
envoyant dix sous au bureau de 


ce journal. 


NOTRE COUPON. 
mn CN" des patrons, La Liberté, 


Veuillez trouver ciAnclus ..,.,..,,,.. 
sous en retour desquels vous m'enver 
rez: 


NO,,,,,,0,000 GFAD/ AU, ,,,0000 


0 NP OT PEN PTT D PRET LE PDP NP Te 


Mag NO croco tontoscio rater 
Ville 


Provinces ..../,...ssnnoncco ce 


Note.—Un dlai d'au moins dix 
doit nous étre accordé pour le 
tion du patron. 


nn nnn nn nnennnnnsnsnn 


RS. 


FOR FOR à 


ST 


je 
& 
ÿ 


A , 
Winnipeg, Mat: à œtobre 1914 _LA LIBERTE 3 
D 
COTES - ap per - ones ep rene no ET 
ealpent plus les vaincus, n'égur-lreutrés pendant ln nuit dans ln!tés par les Russes et de leurs opé- 
j gent plus les prisonniers, ne dé-}ville, dont tous les habitants a- rations das les monts Carpat rs, 
, truisent pas les villes et les villa- lvaient fui et l'ont quitté aujout: comme des faits les plus remar- 
ges, n'incendient plus fermes. | l'hui. quables de Fhistoire militaire. 
| he dévastent À 9 tout «ur leur “Les Allemands ont dirigé Île “Phien que l'on pense, en géné. 
[passage ce 1 ‘est point par huma: | feu de leur grosse artillerie dela), dit-il. je les troupes russes 
= {1 t6. oh! non: c'est qu'i est pré-{siège sur les forts de Wavre, soit “apables de se livrer à ane. 
| |férable de ranconner les vainens, Sainte-Catherine et Waelhem, ! ne 6 oi üilitaire dans les 
/ , : » = * ane mn opération militaire ins H 
d Les vigoureuses attaques de: Allemands sont repoussées L'armée du général von Kluck en danger d'être cernée. [d'asservir des territoires produe- {qui & trouvent à environ 15 kilo- linontagnes, comme elles l'ont 
sur toute la ligne, — Lesalliés iont quelques progrès — Les Allemands sont repoussés du côté de Saint- 11.7 AU mètres d'Anvers, mais avec des/montré dans la campagne de 
| Mibhiel On saurait dire plus claire- [résultats qui ne sont pas en rap- Mandehourie, Rusæes, en cette 
REA | Ê : nm. y ! ; n à ‘| ù ‘ ‘ , AT : : 
| ment que Bi où le but ne cggppor- port avec les munitions  impor-  ceysion, ont prouvé que, bien 
| 1 . 2 LE 2 . > M sat ? 
la M, 11 heures du soir. | MALINES ET ———— [te pas la rançon et l'asservisæ-ltantes qu'ils ont employées. Nos commandés, ils étaient capables 
\ Le communiqué offiriel suivant 4! LIERRE BOMBARDES Paris, 40, 11 heures d usoir lan sud-est de Verdi Les Frans JMeRS OFEAINS, #3 pro ssh eu de re: | forts ont LR M de leu de en- de remporter des victoires aussi 
26 À l é 1 »YT n ait ; ér t etine , » du ardemer A CE. lin M sta. . . * 
| ÉlCYpMDNE ce si Le ecomimuniqué vant a été pu: lçais ont aussi fait prisonnier le!" de. pr | " à E Fe fut hs , hd : > "D 4 gr eu à si en en plain que dans les mon 
ua ls pi DerLUTRe | : Ê è + à v . : incendie; cest ce que nt les cntre dl ein > » CA 1e< 
N° l'aile ga . Er » Ibhié par le gouverneur militaire prince de Bavière à Nomény. à! \ 7 $ di l: ' 3, Wii “sde Ada t * NUAL tagnes 
ort tion sont LA ° ; à - mands aujaur LUE à CcoroeCKk, 1 ouest e arlat ] neue me ui 
4 ble , ga re Les obus allemands tombent | de + [#4 kilomètres environ an nord de} 00 sa 2 “à die RE, ro. À prise par | Parla + les hante, qu 
AUuIes, $ “La « ation générale est sa- Nan PRE re ma « ts oivent bientot avoir hen près du 
5 ; naturellement sur les € | À tion génêrs t sa Nancy, : : . 4: dt Padliel à “44 dunubanins TE 
2, Au centre, nos troupes 0  ù List. g Hsfihiante TT n'# 6 decor chân Le correspondant ajonte que les L'auteur auquel j'ai emprunté {renne L . : Lie 1 im 4 M Niémen, le colonel Shmnsky a- 
! { » fon : | À ee llonce précédentes ne s'est mastrétée, Les forts ont infligé de sé . 
bi ite 1 de nou ses € es opi aux l'herne ut à ahernaler ur tout VC OA | emannds ntta juent Noménv ent°es He D dent LL est pa au + F- »! ; Un u e ne LU : 
le t \ tentes ’ À à mené à das di + de € un. Irrenses tes à l'ent Ù ont | : | 6 
verlex @t tri nentes attaques fron epté au sud de la Wo e de rendre la liberté au prin- | 90rne 4 les nr le Clans hl: . os . ; rie “Hé | “Il est huportant de savoir si 
‘Nous avons fait de légers pro- e witz paraphrasées de ln bonne [One à battre en vetraite, |, À À 4 
ES vre Le, Re Îles Allemands pourront forcer les 
rès Hauts de Meuse, Lamdi l Malin 1 été 1m é v” | sorte. Il a professi une dortrine Dans une dépêche ‘Anvers, let, 
# ] ANTU aline 1 Dans cette région, nons avons l Ù | LR Le ds Russes à renoncer aux opérations 
“Dar 1 région de la Woevre CCuDé pal s Belres hit e |, ne OS Le pe) | ———— 2-2 D —— lautrement forte et il ne  eache {correspondant de l'Evening » : 
| FE | l [IH | il nu Pc ip pe News” dit que le bombat We ment |‘ ‘is avaient projetées duns Îles 
æ opérations sont rm orrespondant de l'agence len- se Mutant tuent. à pas que: » ? TER IRC arms " tn Date 
nite d'un épais ilard. !t A: Dar épéohe, Ji vimmes avancés jusqu'aux  rives!LE SADISME ALLEMAND!" 1%". n 1e la ville de Malines par les AÏ-|Carzathes pour pouvoir :s'avan- 
Pers IR dm nd ni bed dé raide er ad lu Rupt de Mad. | “Le style du vieux Clausewitz dde « ’ l | ve rapidement vers le Niémen.” 
7 \ l'aile droite, en Lorraine | dit | Paris, 30.—£Le communiqué seu lest bien mou. C'était un poète qui [HAUTS A continué toute la nuit. Le colonel Si kv croi i 
Î es Vosges 1 au “fes Allemands ont renouvelé !g | \ | : La plupart des rues sont obs | Æ COIN MHNSKY  CrOoIL que 
x EL. 4 PT even in rage ns. | ciel de cet après-m dit : C t du “Fi #» | mettait dans son encrier de l'ean triées par des débris de maisons !ies opé rations qui auront lieu sur 
angerett Je “pl vrértie pestL y bombardement de “1. À l'aile gauche, au nord de| “9mmen aires du s. max |rose, Or, ce n'est qh'nvec du sang à we f Vi Léo nn ane >: Niémen, même si le Alle 
. ! sien a | Pr : a + ' té . px 1 = 
1 } : H FALL TOUS © innfact mère à 151}1 Somme, notre mouvement tua | sur le bombardement de {qu'il faut écrire sur les choses de ju, frire mands étaient vai fqueurs, ce qui 
Lonre 10 Le D Tea off € kilomètr s € 4 iron | sr rs) - nant se déve oppe de plus en plus la maison de campagne de! En guerre!... Entre’l Allemagne pétett{ D mmmmmemnen paraît peu probable, n'auront pas 
| \ presse a publié ce soir ; le! Hevat-op-den-Berg (ville près del je nord, M. Foincaré let la France. il ne peut s'agir que NOUVEAUX SUC une importance dévisive, au lien 
bu int : Lierre). | Ed “Entre l'Aisne et l'Oise. l'enne- | lun duel à mort. “To be or not à que les opérations russes en Gali 
‘La nuit dernière, l'ennemi à “A Lierre, la tour le ddr mi a fait de violentes attaques | — to be”, telle est ln question qui CES RUSSES ie ét dans les Catnathes inlide 
“ag Le Enes AVEC. CRÇUERE En ni-Commarins, e COUVENt CS lcontre Tracy-le-Mont, au nord Paris. 1.—Æn : commentént 4el#%rs poste et ne se résoudra que bent aus tonte la : dune: Mel 
plus de vigmeur mais sans plus de | soeurs bla ne et tree mai- lost de ln forêt de Laigne: les Al- Er me) AQU muisoh. del Par ln ruine deel'un des antago- cénipagne 
succès, ons ont éte atteints par des OoDUS ! lemand ont dé à L 2 bit tete ; { ns " { HEU . 
FPE , LEE s te repoussé AVCC] su bn vd s A Lt nés É , | HIS . 2 ù 
“[] n'y a aucun changement| quatre femmes ont été blessées, | s campagne de M. Poincaré (LA , OP Un communiqué officiel de em 
+ ‘ , w " le grosses pertes, | Clos, à Sumpigny). et le pillage L'homme qui a éerit le formu > n AE 
import nt dans \ situation ; en La plus Qi partie s-# la ‘2, Au céñtre: un calme relntif| Ps pre par R'AR & laîre de destrue tion de ce duel à l'état-major général 
) \Ilemands k ont pas gagné Aer [région a été mn complète- | ice sur tout le front qui s'étend | .piunro". dans son article édito: |mort dont je viens de citer quel- LE GENERAL JOUBERT 
/ tot rain et les Franca s ont He ur et lat pou nti "> ; le Reims à ln Meuse. EE en ques passages, qui en a presc rit 
MO» pre vi hi progrès sur cet ny 4 gr. ar: on, Les Bit, “Entre l'Argonne et la Meuse.|  «]] ÿ à certainement quelque les moyens barbares et sans Timi- | Pérograle, Le rapport of 7 
“ins points, ine des plus helles églises gothi-!.. n TC k tn: F2 y \ 7” : Ù CE 
4 ques de Helriotes FN oi n = st, fait dk per 0. pme lehouse de pourri, quelque dérange- [tes comme 2 En he un Pi à ficiel suivant communiqué par le Le fameux général boer 
4 vs ’ Low: 18 ans la région dé In oevre, Line ‘ FF a cervelle de wnvre, en foukn aux ects , s lé né : : # 
| Paris, 30, Le communiqué of- [en 1425 et achevée en 1527. Elle! Jos « L2 ament profond dans la cervelle de [NOeNNI L hef de Pétatemajor général an] vient offrir son épée aux 
ficiel ité 6 cetlfut + de fé roles combats acharnés ont été en-Loux qui sont capables de com- [tout he d'humanité, ce n'est lenjet des opérations russes vient te 
ficiel suivant n été donné cet!fuit restaurée récemment, lrois cigés: No RS t:4 ; ; : EE LS At alliés. 
« Lai LhPaste: | | | Matte oiirahe furent os troupes ont avancé sur mettre de pareilles actions, qui ne ni un rent, ni un eolone ou ! l'être pul blié. 
El "5 di ‘ le nouveau à si- |afterte Dr l'anvisent F'Maxinl plusieurs points, notamment à! sont qu'une forme d'une  mons- [un commandant de corps, “test “Les troupes russes ont repris sisi 
un ” pce À du té : L HA par MPÉéFeUr © MAXIME | l'est de Saint-Mihiel. ; trueuse démence perverse qui[un ministre de ln guerre  prus-| vigoureusement l'offensive et s'a- ! ai GL 
nos Ole 30 1 . 1. | TE 6 “A l'aile droite, en Lorraine et porte le nom de sadisme sien”, c'est le maréchal baron! ÿancent dans les forêts d'Augus- Bordeaux, 30,— Le général boer 
i " énérale | cf le réin- » “) . s M s < J Pre à : _ + nié à las , 
Th on o ni ; ‘ . Ù pe Ps me nid “20 lévêche dans les Vesges, il ne s'est pro “Quarante années de triomphe Bronsard de  Schellendorg, au-[toiwo, situées dans la Pologne Joubert ÆSL arrivé à Borde aux 
) CPL GRIOPR AUX UNE, PAU # ravi y ser oi € À Ni an sh : duit aucun changement, insolent, une sorte de saturation |‘eur du livre, “la France sous les! russe, province de Suwalki pour offrir soit épée aux armées 
“A tit es 6 ins s o- c&ehr 7" av » rorree- FA » . : * . + À ' . F3 
/ D" 1 me 4 A "> dns pos: ht nt ke ( $ 1 rs EH € park» . En {ialicie, ln garnison autri- | es éntisfnctions les plus vuleni- |nrmes”, traduit par le colonel “Les Aertinridis emploient dé nlliées, 
« 1 ère ane € { ve , QU . : l 2 , = « DA «. dt 
LL. ; + “T \r s née l'ennemi di ra à de me at 4 à | chienne de Przemys! a tenté plu- les, ont bouleversé cette race jus- | Hennebert, professeur à l'Ecole {ja grosse artillerie de siège pour “J'ai combattu contre le géné- 
LATE t opine, (e » Let te » vs € etix 4 +: ; = + J ste + «.i A « : ° “s j: 
ù € Vivre à plusieuré attaqué 1 u va : Hé ité | tué | pri ph Lier F'NrS.O0TsIes,- Mas Sans BNCCES. Lou ls moëlle. Cette race entière militaire de Saint-Cyr. bombare ler la forteresse “d'Osso- ral French en Afrique. méridio- 
sest Nvré à sie attaques | femmes ont été tués hier à Lier-l fes armées autrichiennes conti ps Pre 7242 : L 2 s F Éd 
violentes aui ct été Mb" s.| re par un obus qui traversa le toit Les Le te autrichiennes  conti- lot affectée de sadisme à un degré! Peut-on s'étonner dès lors que | wieez, nule, dit le général Joubert, et 
ss “+ dé l'hôpital pendant roue à ae à mé en Le en «dé- que l'histoire n'avait jumnis coh- la doctrine du brigandage et de “Lu tentative faite Par l'infan- maintenant Je vis combattre à 
Londres. 30 Pour la premiè-| dement allemand à re, abandonnant de  nom-|,}, précé lemment. l'assnssinat ait fait école dans les terie allemnnde de s'emparer de ses côtés, Je commandais une ar- 
} { « UV, [El { J î Int : AUX ot" 11e à a te ia * +6 y. ” : ti rage ESA À M4 ni 
ns Loir Mebuis ls début des Uneilsl' TU NE Rite lacuoile se tro. "07, PERLES, le l'artillerk Le “Figaro recommande que !armées allemandes?... Se faire | cette forteresse a échoué. mée boer opposée à la sienne à 
101 pui Pr nm Si ans laquel 5 et un important matériel de guer-|} ls soie loréna vi bouclier d' d d'être in- | : landslaagte: c'est là que j'ai re- 
lités, le gouvernement français «| vaient les blessés a été complète. |, : les Allemands soient dorénavant [un bouclier d'un rideau d'être in kSur le front, en Silésie. -les # ] 
fait parvenir un message par le| ment détruite de” rejetés de la civilisation. offensifs, de femmes et d'enfants! {,upes allemandes ont l 1 Je Laptème, du. fextne:. #b6 
LAS LL 11 nessaige pi [ment dé À “Au sud de Przemys!, dans les!” à ss ail'ôh pousse ëh avant. des soldats | ATP Re «ER LEQU CUS uit entre nations civilisées, 
poste de télégraphie sans fils de! F cd Carpathes, un rc nd tr tie [ dit qu'il ne faut plus em-[4 I ; : [renforts imposants et déploient ; 
\ Tour Eiffel. | a battu une brigade hongroise et | PloYet ‘fit servantes ini gouver- pes tout naturel Cest par | ne grande activité, Les sorties A offeft mes services sans 
*” me , . 7 2 2e ob rats na de ites alle > d » doit ordre, ffectiéé . conditions, mais je ne sais pas en- 
Ce message dit : 4 MARCHE VICTORIEUSE pénétré en Hongrie.” nantes allemandes, qu il ne doit L ge sl loi effectuées par la garnison de[" s'ils Dit #2 tés j 8 
La presion des fortes alliée! DES TROUPES RUSSES ue plus y avoir de cours d'allemand} Quoi de surprenant à l'emploi] Prremyet n'ont pas été rouron [07e “ils seront acceptés. Je m'a 
rendent leur position de plus en à basis On HS bai à di dans les universités, plus de mu-|des balles dum-dum? “C'est par {nées de succès. De nombreux pri- rt cependant À être attaché, en 
plus critique, lés Allemands ont ti aille) Voilà dix-se pt jours que sique ailemancle à | Opéra plus de ordre” sonniers, plusieurs canons et plu- quente de conseiller, à l'état-ma- 
essayé d'arrêter .notre offensive La Galici lè dure ce terrible combat qui ie pièces allemandes dans les théû- Ba cts dé t tanses sieurs ,magasins dé munitions 1°" du général French, 
par des contre-attaques répétées, | LA Galicie est comp ètement tés sls afe HE: de | lus dettres plus d'articles écrits par des sont tombés entre nos mains, Lal. “La füerre sin longue et dure. 
\ : P 8 7: sde s ‘de : 8, ; d 3 
“Deouis le 26 septembre, ils évacuée par les Autri-|,,, kilomètres de ln Ssuiie \ afenteurs allemands dans les re: “L'HOMME LIBRE” retraite des Autrichiens continue | armée allemande, que ke nn. 
ont fait de fréquentes et violentes chiens. Moselle, et vien n'indique encore | Y"€° SUSPENDU |: Galicig et le plus grand nt be est + machine rw CUIR: 
attaques de jour et de nuit sur | que cette bataille, qui aura une Be D —— lre règne dans les rangs de Fur. [Pat la plus pet ectionnée du mon- 
plusieurs de nos positions, page intéresstnte dans l'histoire mée autrichienne,” de, mais en fin de compte nous la 
Das : er she oi $ ALT : $ i e S « 2 é » LA € nr 
Partout ils ee ! té reponssés. Londres, 3.—Le correspondant [fonche à sa fin. Les Allemands, on M T FE M. Clemenceau s'était refusé! 12 colonel Shiinsky. critique era) pre x qu fo 4 armées 
subissant de terribles pertes et! le l'Exchange Telegraph Compa- [le voit chaque jour, reculent  de- à supprimer certains mots militaire de ln ‘Gazette de : lu [ne dd He nne D U + 
nissant sur le nas bé. des mil- [uv à Rome, dit que Pétrograde ! ant la poussée violente et soute- d'un article trop violent Bourse”, parle des suecès remipor- ne machine, 
{ liers de morts <ù cle go ge | [annonce officiellement l'évacua- nue des nrmées allées. qui s'atta- E P 
l Le © Pr d'armée et la gar- ltion complète de In Galicie, et que lquent spécialement à leur nile 
de ont été rüidement éprouveés EC ls restant des troupes autrichien- gauche et à leur aile droite, alors à x 
ont laissé entre nos mains unlise < étudié PES gattelu et à leur aile droite, alor — Toulouse, 1.—“L'Homme  li- 
gs nes s'est réfugié duns les Carpa- qu'au centre, où les Allemands se : 
grand nombre de prisonniers, thes : «4 dis bre”, journal de George Clémen- | ] 
ë “a D Bi alert .,, [ines. ï sont plus fortement  retranché-| Les théories allemandes sur |. É ons. te 
11 est [l letnuraquel ju un Il 4 | : ceau, anc i n premier minis re, ronzes 
Û l Jans une dépêche de Rome, lefque partout ailleurs avec de la 1 ? 
erand nombre de soldats alle-|,...…. : (" F 4 : : k a guerre ui avait été transféré de Paris à a ues 
- : d * correspondant de Ja Central! urosse artillerie, la situation reste Toulouse. a été süispendu jout , O fé vi GO 
mands se DRE Fou lus volon-! News” annonce que l'ambassa- [la :nême. j 2 ape sv te hr bail vreries et Urne- 
tairement, alors qu'ils ati! enur de Russie fait savoir qu'unel Les experts militaires  con- ARE TOR ET peine PE ali rte: AE ogur: rbP see TMT 
raient pu s'échappes Ils pa-|,smé TA le- | «l Il désormais établi que les! loud. Le gouverneur militaire de Q ments d’Eglises 
| a] , armée autrichienne fuyant de-|eluent de tout cela que quelque | paf dé lob Shin pete M LES , 
raisseht savoir maintenant que les R » f A 44 » NPA hefs sont les instigateurs des a-l'Foulouse avait demandé à NL. nn e 
s 4V'bnt twditent bien lotte UE PA SES, 4. 0. enOUrEÆ| mouvement “Gi unt sera bien: ipocités qui déshonorent l'armée | Georges Clémenceau de suppri- Autels, Bancs et 
les #Français tra en près de Douklo, et que la défaite ! tôt effectué pur les Allemands quil. | de: Esp" F ‘ 4 , c 
prisouriiers, tres bien méme, sil, { complète ont mbris qu'il leur était bi allemande, Les carnets trouvés! imer certains passages dans un 
Un } de - mt compris qu'il leur était im-l,, de AE ‘ a : : : : . 
) l'on considère la facon dont les! Toutes tés provisions, les mu- | osible ] 2 L basnt : À lotte des officiers et des soldats article du journal qui devait pa- Croix Crê h Ameublements 
Allemands traitent les leurs.” À PTE ET La va Lors LT On CLEA Pi a Jar tués en fournissent la preuve, En! raître aujourd” hui, article qui est , ec es 
és ni Il ie FAROEE ue 16 des alliés, bie n qu'ils leur , OPPO- l'achevant les blessés, en fusillant considéré comme trop violent, M. Cloches 
I lres. 30 als je ctirént qui a nlent étre ramenes en Au- ls nt une résistance désespérée, et les vieillards et les enfants, en in- Clémenceau avant refusé, le pé- 
ændres, 90, Dans ; it ltriche, sont tombés aux mains des! sacrifient chaque jour à cet effet | Strui " it « i 1 
des deux dernières journées, des Russes | te il I | *|sendiant et détruisant les fermes! néral a fait consfisquer tous les tc Huile de Sanctuaire, 
scènes d'une Violence extrrordi la "Nébé e sont emparés de ik "a gt 5 a rh nr CEUX Let les habitants, le soldat ne fait! numéros du journal, en ordon- e 
qe + pe v# A 1 | 29 sses S nt el à ailes de l'armée allemande pa-! obéir: c'est l'assassine s'est ln HT Ne Hd 
haire ont eu leu partout où 4 900 automobiles militaires, ruisént se replier en arrière sur D'UN + we mr t|nant qu'il serait suspe ndu, Cierges, 
antagonistes étaient à portée les Une dépêche de Rome à l'Ex-|le centre, se réservant ainsi ln La | H EE à 
uns des autres, AE we toute | change Telegraph Company, da-|seule ouverture de cette boucle +3 Nr past ab d est LA FLO E ANDE Vin de Messe, 
apparence, aucune d'elles n'a a- r du! , ; + [tout bonnement l'extermination TTE ALLEM tr 
vpparence, A + 6 Dore iée de jeudi, dit : , [pour effectuer un mouvement 1 | : bi va | e not e Li de Priè 
mené un résultat décisif. ,! “Un message de Pétrograde si- | l'arrière, par Rethel. importe, pour se bien cou- ivres de rrieres 
Le TE et du “Times” | gnale qu'une bataille terrible er- Leur principale base d'approvi- vaincre de ce rs d'ordre tradi- Ch | 
OpORTe de Bor ge) in. |tre l'armée du général Rennen-|ionnement à Juniville est proté- Éd ve Fe otnie re À nb kgs On remplace maintenant a . 10 apelets, 
“Les armées rivales sont main- | kumpff et celle du général alle-|wé : valent des officiers généraux de : : : r1iCa n 
dur g alle-|gée par des fofces importantes, | "EN deb re toute son artillerie : été 
“tenant tellement pres Vune de! hand von Hin lenburg est enga- {ar l' est: absolument per l'armée prussienne, à une pérlo- Articles de Piété 
l'autre, qu'hier, quelques centai- ge depuis dimanche matin sur le | pour eux d'occuper cette place de d'angoisse, où le spectre de la scie 
nes de mètres à peine séparaient | front s'étendant de Grodno À pour le raNiteillement des: armées | AMP; EtAI dressé chaque jour L ner 
les liwnes des tranchées, Nulle Drusleniki 2? évite Ni |: 1! À devant nous comme un épouvan- ( openhague, 1.—Des VOya- 
À " PUSKENIKI, SUP 1 TIVIÈTR  Ai6- allemandes qui se trouvent dans Miss” » r: : 
part la furie allemande n'a gn- pen le nord-est de la Frar : p|tuil: c'était entre. 1887 et 1889, céurs venant du canal de Kiel di- 
# Ag" M PL : À , ,l'e nordeest de la France, mais cet- > lon , 
né du terrain et la fin de la Quatre corps d'irmée ont étélte base d'approvisionnement pa- Le colonel Koettschau, dansi#nt que les Allemands sont en 
} journée a trouvé l'aile gauche des , 


engagés des deux côtés, les Russes 


alliés encore plus avancée vers le recoivent des renforts continuels 

_ bataille s'est transformée (Vila. Les Russes ont déjà re- 
“La Dataille ses ransformée ,. + Qu Du, sur ss 

en the sorte de course entre le Dec rc mands us plu 

mouvement englobant de l'aile ” 

gauche des alliés et l'attaque de ni de <-/MOBEE SR 

leur centre et de leur aile droite 

par les Allemands. LES BRAVES 
“[.insuccès de l'ennemi dans — 

ses tentatives de briser l'étreinte De nombreux soldats reçoi- 

| des alliés sur l'Oise et au nord de l édaill ilitai 

ln Somme, a été aecompagné hier vent la médaille militaire 

par uné nouvelle tentative de éseies 

percer leur centre. Paris, 29,—On vient de publier 
“Là avait été massée l'élite de 


l'armée, la garde prussienne, qui, 


au début de la campagne, a mon- 
tré qu'elle était susceptible de 
donner et de 
coups, 
“Plus 
allemande fut 
de suceès, entre la route de Some- 
py à Châlons et la voie ferrée de 
Saint Menehold à Vouziers: 
mails vers le sul”, les Français re- 
prirem ke terrain ji avaient 
perdu le matin.” 


loin. à l'est, l'offensive | 


! 
HE 


Les vers minent les forces et sa- 

pont, viutalité.de l'enfant, Ren- 
forcissez-les par l'usage de l'Ex- 
terminateur de Vers de Mother 
Graves qui expulsern ces parasi- 
tes 


24 


recevoir de grands 


d'abord couronnée | 


liste de tous les soldats qui ont 
reçu la médaille militaire. 

On y voit le nom du euporal 
Massell, qui resta dans un poste 
d'observation, placé dans un ar- 
bre, pendant trois jours, et put 
lobtenir ainsi des informations de 
la plus haute importance. 
| Exposé an feu de l'ennemi, il 
ne quitta son poste que quand il 
fut sérieusment blessé. 

Parmi autres soldats qui 
ont reçu la médaille militaire se 
trouvent Le nonmmé Slicepp. qui 
est resté tout un jour sur un ar- 
bre en observation, et le nommé 
Tanchon, qui, lui, demeura trois 
jours caché dans un arbre pour le 
même but, alors que les shrapnels 
toinbaient de tous côtés autour 
‘d'eux. 


les 


son livre “La prochaine 

franco-allemande”, s'écrie : 
sommes une nation armée, un 
peuple de guerriers” et il annon- 
‘e que cette guerre sera une guer- 
à mort, [l prononce le “to be 
not to be” (être ou ne pas 


rait bien mal placée, n'ayant 
qu'une seule ligne de chemin de 
fer pour la desservir. 

La ligne de bataille n 
considérablement depuis que 
leux grandes armées dont il n'est 
pas permis de faire connaitre 


guerre 
“Xous 


varie 
ces 


or 


l'importance et la position exacte, “at À x Mgr cena 3 er æ« a" 
sont entrées éh, contact. té Jusqu'au Jour, tout recent, ou 
Le dt présente il est sorti de la bouche même du 
A ATARI de «inuosités kaiser, dans sa proclamation, 
externes ét internes, et cela, dans Le grand homme de guerre 
ine région dont ln configuration (2) Ha gloire le l Allemagne, 
ést des mieux-disposée pour La dé- |! “immortel Chusewitz”, comme 
fenee, ils disent, a établi sommairement 

Les chefs des armées alliées. | © dognie de la force brutale, au- 
ménägetit autant du'ils sbivent et ru ag obéi les officiers 
lu vie de leurs soldats, en leur é- [""#man0s. Je Cie: N P 
vitant les. attaques de.front sur | “La guerre ne connait qu'un 
des positions où les Allemands oe- | '10Yen: la forcé, T n'enrest: pas 
cupent une situation avantageuse, l'autre: c'est la destruction, les 
mais si la place de campagne né- ve ed la mort, et cet emploi 
cessite une attaque directe, les sol- le la force brutale est de règle ab- 
dats français et anglais, s'avan- solne.” 
cent alors gniement et avec en-| Voilà pour la doctrine technique 
thousiasme, pleins de confiance en [de la guerre d'extermination. | 
leurs chefs. Voici maintenant pour la théo- 

CRE rié utilitaire : 

Londres, 3%0.—Le correspon-| “Que la France médite les pa- 
dant du “Times” à Nancy, télé. [roles de ce maître immortel”, dit 
graphiant à la date du 26 sep- lans un autre ouyrage un  com- 
tembre, annonce de façon non-of-|Mentateur célèbre du même 
ficielle la reprise par les Français] Clausewitz... Et ce commenta- 
de Saint-Mihiel, campement re-[tetur ajoute: 
tranché à 30 kilomètres environ] “Si les peuples civilisés ne 


train de placer sur leurs croi- 
seurs cuirassés et sur leurs dread- 
nougbts de nouveaux canons que 
les usines Krupp expérimentaient 
lepuis deux ans. 


Ils racontent que le canal re- 
gorge de navires de guerre, parmi 
lesquels sont les plus gros cui- 
que les arsenaux travail- 
lent jour et nuit et que de longs 
trains arrivent continuellement. 
apportant d'énormes canons pour 
les navires, 


Ils ajoutent que. les Allemands 
déclarent que la flotte fout entiè- 
re sera prochainement prête pour 
le combat, 


226 Rue Hargrave, 


r'aAssÉs, 


BENOIT & 


22 — 


LE BOMBARDEMENT 
D’ANVERS 


Les obus allemands font peu 
de dégâts 


Specialite : 


Londres, -Le communiqué 
officiel sublié par le gouverne- 
ment belge est contenu dans une 
dépêche d'Anvers, envoyée à l'a- 
gence Reuter, En voici le texte: 

“Après avoir bombardé Mali- 
nes, ville située à 20 kilomètres à 
l'est d'Anvers, les Allemands sont 


50 AVE. PROVENCHER 


Winnipeg Church Goods Co. 


Telephone Main 3169 


Winnipeg 


COMPAGNIE 


Entrepreneurs-Generaux 


EGLISE, COUVENT, ECOLE, ETC. 


Attention Toute Particuliere 


Ouvrages en Beton 


Bureaux: 


SAINT. BONIFACE 


DT | 


à 


mn 


MARIAPOLIS 


Nos battages sont terminés 
Le rendement, quoique égal 
qualité à celui de sunée dernx 
re, el Diet nfér eur en contrat ile 
Le nombre dl EE] . TOY Cette 
année par le C, N. KR. est : 
ment In moitié de ce le 
colte de 191: 

.. 

Nos ferra L sont leur La 
bour, dans !' po | nelle 
re récolte pour 1. hat 

LA . ee 

Les [LHRRITES ont entiere ‘ 
manqué Que lero ous . L 
ittendant lex ouvellem! A i vra 
ce de Dieu. 

... 

Musieurs de nos fe 0 
enfin compris la nécessité de la 
“ulture xte, C'est la ile n 
thode de sauvegarde ‘ terre 
et de faire fnce aux : mécompte 
OCCASIONTIES 1e! ‘ ent par es 
surprises de la récolte Que ls 
beau inouverment lonné par 
Saint-Jean Baptiste et Letellier 
soit & par tous no fermiers 
canadie franca 

... 

Les dernièrs no elle le Ja 
santé de notre bon eur M \ 
Rouss Vu, [ ont guere me leu- 
res, Espérot je le bon saint AI 


æph et la Thaumaturge du Ca 
nada, Surtilté \une, [FE one 
dront le miracle tant désiré 

ee LL L2 


Dimanche dernier, fête de No- 
tre-Dame du 18 enfant 


Rosaire, 


de ja paroisse Ont fuit leur com- 
munmion privée, 
.. 
Nos enfants d'école assistent 
tous les matins à la Sainte Messe 
qui est dite à 8 heures et demie, 


pendant laquelle on récite le cha 
pelet aux du 
rain Pontife, Tous les jours égu 
lement, après la classe, 118 
tent anx commandée 
par notre cher archevêque pour 
la paix de l'Europe, La prière des 
enfants touche d'une manière spc 
ciale le Coeur de Dieu. Espéron 
done que le Dieu de Paix voudra 
bien exaucer les prières de ces en 
fants et accorder cette paix ap 
portée sur la terre par son Divin 


intentions Souve 


nassIs 


dévotions 


Fils: “Pax vobis”. 
» ss. 
Dimanche soir’, les Dames de 
Sainte-Anne et les Enfants de 


Marie ont organisé une “veillée” 
au bénéfice de M. le curé 
sæau.  Mulgré 


Rous- 
l'inclémence du 


pe 
nt d'etri 


lu 


remplacement 
l 


Qui vu 


Mar C'herrier, 
lu Manitoba, 


du 


LA BALLE LEB 


Fe ne peut être transfor- 


dit un savant allemand 


des choses les p remar 


quables du conflit européen est In 
les rapports faits 
les médecins de toutes Îles 
en guerre, quand 1 
quis de donner leur 
qualité d'experts. s 
Un membre distingué de 


pal 


s ont été 1 


opinion, 
entifiques, 


la 


pro 


JEAN J. DAOUST. 
Tél. Main 109 


: 2 : fession médicale en Allemagne « ateurs anglais Re F ; i 
temps, elle a parfaitement réussie | 277 n défnese d A re extrémité; mais la détermina- 
et un joli montant a été envoyé à | IS « ET FR tion du roi Albert n'a fait que le 

s À 4 avis sur les bailes tirées par lin L “ ps ds à 5 ‘ 
notre cher malade, = k aie. Def MR Genève, 30,—Un télégramme de {rendre plus cher au coeur de son 
Les heureux gagnants furent : fanterie Han Û ns; Der off lers Bale signale le récent raid d'avia- [peuple qui ne demande qu'à le 
eurtes, prix pour les dames, Mme |! emancls NU OS RE es anglais sur Dusselderf, oùlsuivre. On l'a bien vu lorsque les 
Philéas Toutant: consolation, [te A4 nr VR  q aa LT ex n dépôt de dirigeables \llemanxls ont envové leur der- 
Mme 1. Desrochers: prix pour [TES 1 pr kart l rie -fà FRET nière députation auprès du roi; 
les hommes: Damase Chapedelai- [MAIS 6 DOCONR SAN A Un Zeppelin à été endommagé. [celui-ci a refusé de recevoir 
ne; ronsolation, Wilfrid Cho Fr = “4 4 ge <a 48e mais on ne connaît pas exacte- [envoyés ennemis et son 
quette, Beau cadre du Sacré b| mn | dv à 2 1 y n. e|n nl l'importance des dépûts. 
Coeur: Mme Lapham. Beau livre res À vs à res # lle ass! , LE | Une :ssconde bombe ‘na détvuit É 
de prières: Mile R, ( hapedelaine, connue. et est commenté dans lelune partie de hangar contenant M. Hawkin a déclaré en outre 
; ; FA ré numéro du “Medical Record”, pa-[des pièces de rechange pour diri-[que les hôpitaux d'Anvers étaient 
Lu municipalité a voté lérec- |” É Ù mea tæadis qu'une  troisième|bondés, Les Aïlemands, après 
tion d’une prison, Là, en général, | RE PE et (bombe tombait dans une prairie, [l'occupation de Bruxelles, ayant 
oil l'on tolère un hôtel, il faut “D Ag : nee re … ” {) n'a Di 191 116 de morts. proclamé l'annexion de la Beloi- 
bâtir une prison conséquence | gl M'Medizin sie ue | Comme résultat de ce raid aé-lque, ont “annexé” également l'or- 
trop logique, hélas ! | RUES Ve aie je LA 8 ijoute le téléoramme., toutes|ganisation de la Croix rouge bel- 
.. chenschrift”, le professeur  W.}° JU u Le: * 4 
Mu. A 1: Eee e | les cathédrales des villes si-1ge, sans oublier les fonds qu'elle 
M. Rousseau. magistrat. a dé lraube dit que RTS. 7 tuées la long Gu RHin, principale ivait à sa disposition. La Croix 
barrassé la paroisse d'un RU es de 4 + au ç" sQ a | me ht « les d C'ologne et de rouge belve sæ tronve done dans 
dont la conduite laissait beaucoup | 191 des es fran gen | Strasbourg. ont arboré  d'im-lun grand embarras, et c'est pour- 
à désirer, Le juge lui a donné la Eéeer: pag, ce prit rÉ ad +. Re pw menses drapeaux blancs. quoi le gouvernement belge à ac- 
belle occasion de faire une bonne | "ge qui pe RE ÿ 4 « 1 ge, Ps { Le ombre des lrapeaux le la “epté avec joie l'offre de trans- 
retraite de 3 mois... à Morden. a hosted rh Puce Croix rouge, placés sux les hôpi- porter en Angleterre les blessés 
hilas-sit dti Dis pour qu'il les examine à ce po taux, est nombreux. convalescents que la nature de 
LE MARCHE de vue. Au point où la balle est — ——249D-2 ——— 
fixée dans le douille, la carton M. Hawkin a dit en outre: 
——— che porte une ban le noire oui LA TENACITE BELGE “I, “+ è : * % “te =: : 
ME l'ont: ded ŒIL “La situation à Bruxelles de- 
Blé 3 { ds Ï , docteur Traube ne tar vient rave, Pl y a danger de fa- 
v Es man s 14 
No 1 Nord ,.....,........ 107 da pas à s'apercevoir aue cette | L'armée est t . l , mine, Les vivres sont rares et 
1 Lee 10858 | bande n'était formée que de gom | s : oujJours p eine 180,000 personnes demandent 
No:8 Nord ....... APE 06% | ne inoffensive . | d'entrain et continue à ‘haque jour des rations que l'ad- 
US CSSS PUS Rd NU 93 “La balle elle-même est faite de | harasser les Allemands ministration allemande ne four- 
No 5 .. SRE eo 0 6 Loi S719 nine de sins &E de nickel, eblte- | nit qu'avec difficulté, On craint 
UE CPGE TA NE SPP ES (Li FA Bug pénis 1 nos 3 d un soulèvement des ouvriers de Ia 
Ne Er : 7 “ |unlyse prouva quelle ne conte : 4 APT Pal LR Ever NS 
Fourrage RE ses 17 nai ni ersmic ni nhosphore nil::L0 d' Hawkin, capitale belge, 
a + PROC, FUME « 0 » + 2 0 de t\antimoine, En un mot, cette bal- [411 Vient rentrer de Belgique, ee 
Oo 2 særmence, rejJele CA Sn KA hong imatét * pot es lle organiser le trans 
No 3 sæmence, rejets . 974 ‘est recouverte d’une à che | e d'un certain UNE CHARGE 
Mn 1 hiver rouge ........ 10644 ver si sliees due de ves. déclare DES ZOUAVES 
No ? hiver rouge .........103% à une galvanisation et est | npressionné 
No 3 hiver rouge ......... 083% incapable de Soon Do ee) mée belge We à 
.Avoines— n [dans le cas où elle se détacherait \ Emouvant récit d’un blessé 
No 2C W...... PR RNARAA 1598 {du corps du projectile; par suite Toutes les nuits, dit-il, les arrivé à Paris 
No 2 fourrage ........... + 44%) balle ne peut s'aplatir ou s'6 DC 
Orge 2” craser comme une “dum-dum” [trent qu'au matin avec bon nom- 
No 1 ob RL EURE, : e “Le docteur Traube conclut er !bre de biessés; quelquefois il y a Paris, 6— D'après les détails 
No #4 ...................4 9% | disant que la balle de l’infanie-| jusqu'à mille morts et blessés. complets que l'on vient de 
v L n 4 D à rie francaise est “hu naine”, au Mais on ne saurait trop ipprécier 
No L N WA SRP PARA TRANS D Eve k {tant que ce mot puissé s'appl l'utilité de ces expéditions. 
COUR ONE Se POP UE pe © 21 "4 quer à un project le. “Les avant-postes sllionds 
A ———— | “Nous pouvons ajouter que cet- | sont terrorisés; 11 ne s passe pas|zouaves qui récemment à repous- 
On a rompu les chemins quilte opinion est contirmée par les | e nuit sans que un d'eux soit|sé l'attaque de la garde impériale 
menaient au ciel et que tout le médecins militaires allemands, [attaqué ou sans que les Belges allemande, | 
monkle suivait: il faut se faire! “Ils ont trouvé que la balle! fassent sauter un de leurs trains Un survivant de cette bataille 
des échelles, 1 di MERE français, lorsqu'elle ne traverse | d'approvisionnement, ous ces|qui est arrivé à Paris, a raconté 


DAOUST & DUGAL | 


Entrepre 


Plomberie, Chauffage, Couvertures, Corniches st Plafonds Metalliques 


EMILE DUGAL | | 
Tél Main 7469 


neurs de 


ESTIMATIONS FOURNIES SUR DEMANDE 
Specialite : Eglise, Couvent, Ecole 


Bureaux : 


259 A VENUE PROVENCHE. 


BOITE POSTALE 159 


SAINT-BONIFACE 


> 


| 


TEL. MAIN 6645 


mée en balle dum-dum’’,| 


nations 
| 


ent 


|morts et 


le-chancelier  d 


de Si Joseph Dubu: 


l'Université 


[us in organe vital, ne fait que 
des blessures pen dangereuses. 
{Même une blessure Au poumon 
st regardée comme triviale, ain 
j die no l'apprend une lettre 
Fun docteur d'un des hôpitaux 
le Munich. Les effets de cette bal- 
le sont très différents de ceux 
| produits par la ball 


i pointue en 

Lors à chez les Anglais et les Al 
lemands.’? 

| 

| FRS 


| 
| 


en 


À DUSSELDORF 


| 
1 


| 
| Les dégâts causés par les avi- 


coups de main tendent à troubler 
es plans si méthodiquement exé- 
\llemands, 


“Les Belges l'Anvers ont été 
4 1 


utés des 


surnommés les “rats noirs”, en 
|raison de leur destrurtive activi- 
té nocturn 

‘Il est à remarquer que, malgré 


la vigueur des opérations militai- 

e sont les civils qui fouruis- 
le plus fort contingent de 
Les Alle- 
mands ont évidemment essavé de 
frapper de terreur la population 
l'Auvers, afin d'ébranler le com- 
mandement milisaire dans sa dé- 
vision de lutter jusqu'à la derniè- 


blessés. 


de 


LA LIBERTE : 


+ 


Quand vous installez une 


“SAFFORD ” 


dans votre maison, vous 
augmentez la valeur com- 


merciale de votre propriété 
pour plus que le coût de l'a- 
wélioration. C'est pour 
vous une économie parce que 


“SAFFORD”, 


temps les plus froids, con. 


la dans les 


‘ 
e 
e 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
e 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
e 
e 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ ‘“rvera la chaleur dans vo- 
tre maison durant huit heu- 
res avec un sul feu, En 


d'autres termes elle sauve 


du combustible et de l'éner- 


gie. Nous en avons des 
preuves et serons heureux 


de vous les montrer, 


me Dominio 
Company 


Toronto, Ont. 


+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
L 
es 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 


dhttttttetrttttt ++ + 


..Chaudiere … 
a eau chaude 


crivez aujourd’hui 


WINNIPEG, MAN. 


véttttitiititiitititittittttitiiititétt +: 


+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 
+ 


VOST TTTTT TSI IS TEELLLELLÉSSÉÉÉSSSSES RER 


ESS 


n Radiator 
- Limited 


- Montréal, Qué. 


+ + + à + à + + + + à + + + + + + + + + + + + 


this + + + + 


ce combat : 


ais] 


Op 


Un sui les 
d'estomac.—Une mauvaise diges- 
tion cause dans l'estomac des gaz 
qui sont une douleur et une op- 
pression, L'éructation de ces gaz 
est offensant et le seul moyen de 
prévenir cela c'est de rendre à 
l'estomac ses fonctions normales, 
Les Pilules Végétales de Parme- 
lee y parviendront. Chaque pa- 
quet contient la direction en soi 
très simple, Les prendre réguliè- 
rement produira certainement un 
effet décisif. 


à , . 
remède contrée vents 


rece- 
voir sur la bataille qui s'est livrée 
dans les environs de Verdun, il 
semble que ce soit un bataillon de 


les 
attitude 
a été approuvée avec enthousias-|  “Trompés par notre silence, la 
me” garde Ï 


artillerie, La seconde 
é lant un instant, mais elle re- 


leurs blessures rend impropres à s'amincit; mais il en 
tout nouveau service armé, troisième, et leur masse 


“Le soleil se levait quand nos 
avant-postes rejcignirent nos for- 
ces principales et nous informè- 
rent de l'approche de la garde 
impériale, Peu après, en effet, on 
voyait apparaître au loin, des 
casques pointus, brillants au so- 
leil, qui approchaient avec rapi- 
dité, 


jus- 
que 


impériale s'avança 

qu'aux fils de fer  barbelés 
nous avions tendus et mit à 
couper, devant clairons 
qui donnaient l'ordre de tirer un 
feu de peloton, La première ligne 
le l'ennemi sembla alors comme 
disparaître sous le feu de notre 
ligne hésita 


DO 


les nos 


prit bientôt sa marche en avant. 
“Nous vovions 
officiers 


nettement les 
marchant en avant, 
brandissant leurs épées et encou- 
rageant leurs hommes. Un autre 
feu de peloton, et la seconde ligne 
vint une 
tra versa 
les réseaux de défense en fil de 
fer. 

“Alors la charge sonne et nous 
nous précipitons à leur rencon- 
tre: à droite et à gauche les ca- 
marades commencèrent à tomber, 
mais notre impétuosité a quelque 
chose de trop pour la garde aris- 
tocratique, qui, taillée en pièces, 
ne tarde pas à se disperser, 

“De tout un régiment il ne res- 
ia bientôt plus qu'une compagnie, 
commandée par un grand lieute- 
nant à visage enfantin, monocle 
à l'oeil et revolver au poing. Cette 
compagnie tint bon jusqu’au der- 
nier homme. et celui-là ce fut le 
lieutenant. [1 refnsn de se rendre 
et ne recula pas d'un pas jusqu'à 
ce que les baïonnettes des zoua- 


ves l'aient abattu.” 


D 2-20 © — —— 


UN DEMENTI 


Les tours de la cathédrale de 
Reims n'ont jamais été 


utilisées comme postes 
d'observations 
Washington, 1.—D'après une 


dépêche du général Joftre, l’am- 
bassade de France dément avec é- 
nergie que la cathédrale de Reims 
ait été utilisée par les Français 
comme poste d'observation et que 
c'est pour cette raison que les Al- 
lemands l'ont bombardée, 

Le communiqué officiel dit: 
“Un télégramme du général Jof- 
fre au ministère de la guerre, an- 
nonce que la destruction de la ca- 
thédrale n'admet aucune excuse.” 

Le télégramme dit ce qui suit: 


Winniper, Man * f octobre 1914 


GEVAERT & DENISET 


Immeubles 


The Progress Construction Co. 


(0. 


Entreprise Générale 


Telephone Main 2354 


88 Avenue Provencher, 


St-Boniface, Man. 


UN LIVRE 


QUI FAIT 
ÉPOQUE 


HISTOIRE 


DE 


L'Eglise Catholique 


Dans l'Ouest Canadien 


(659 - 1905) 
Par le Rev. P. À. G. Morice, O. M. I. 


TROIS FORTS VOLUMES 
RELIES, SUPERBEMENT 


ILLUSTRES 


GRAVURES, 
FAC-SIMILES. 


DE PHOTO- 
CARTES, 


(80 chapitres au lieu des 43 de la traduction anglaise.) 


Prix: $5.60 et $6.60 franco, 


Selon la qualité de la reliure. 


Adresser les commandes à l’Auteur 
ST. BONIFACE 


AUSSI! 


Dictionnaire Historique des Canadiens et 


des Métis français de l’Ouest 
Nouvelle édition augmentée d’un Supplément 


Prix : $1.50 reliée et franco, cinq pour $6.00 


T. A. IRVINE, 
President. 


STANDARD 


JOSEPH TURNER, 
Vice-Pres 


J. W. MOULD, 
Vice-Pres 


PLUMBING & 


: HEATING CO., L'MITED. :, 


Ingénieurs pour chauffage et aération. 
Plombiers Sanitaires et Gaziers. 


Bureau chef : WINNIPEG, MANITOBA, - 


296 rue Fort, 


Telephone Main 529. 


Succursale : St-Boniface, Man., 46 Avenue Provencher, 
Telephone Main 8132. 


Estimés fournis sur demande. 


“Le 5e corps d'armée a occupé 
Reims jusqu'au 18 septembre et 
fut remplacé par le %e, Ces deux 
‘orps d'armée déclarent qu'ils 
n'installèrent aucun d'ob- 
servation sur la cathédrale: le 
bombardement à commencé le 19 
à 3 heures,” 


0516 


ee 6 D — 


VIOLATION DES IOIS DE 
LA GUERRE 


(Le l'ourrier de Bruxelles) 


Bruxelles. 17.14 Comité 
d'enquête sur l'observation des 
lois de ja guerre signale les faits 
suivants conmunis par les troupes 
allemandes opérant en Belgique : 

1. Certains soldats allemands 
ont au cours de plusieurs engage- 
ments ou après ces engagements 
maltraité ou achevé des soldats 
belges blessés, désarmés et inca- 
pables de se défendre. 

Les faits de ce genre sont nom- 
breux et sont établis par les té- 


moignages de témoins oculaires 
multiples, 

2, Des soldats allemands ont 

pendu et éventré un soldat belge 
appartenant au bataillon des ca- 
rabiniers cyclistes et ont fusillé 
un autre soldat belge qui soignait 
son camarade. 
Des soldats allemands ont 
pendu et brûlé vif un vieillard de 
Neerliesnen, D'autres ont violen- 
té des jeunes filles et des enfants 
à Orsmeal, Divers habitants 
d'Orsmeal ont ét6 odieusement 
mutilés. 


” 
0, 


4. les troupes allemandes ont 
à Huelen ouvert le feu sur 
ambulanciers relevant 


des 
leurs bles 
elles ont tiré sur des voitures 
d'ambulances portant le signe de 
la Croix-Rouge.” 

—— 2e 0—— 


Quand je. vois des jeunes gens 
tels que ceux de nog, jours, je dis 
que le ciel veut perdre le monde. 

=. 


On a aujourd'hui non-æule- 
ment la cupidité, mais l'ambition 
du gain. 


— _ = ——— —— 
| ; “à 
Nous ammhaitons bonne | [les es de la bénéd tion. | 
PROVINCE hate | Après les rémonies faites à l'é L INSUR NCE £O 
... ighse, le grot up des enfants re-| THE RO} À À . 
summpes Lundi le 28 septembre, la mort | Faregmimalone lan urer usine run dieu Limited 
et venue ravir à l'affection dés loû. après un intéressant dialogue | 
f vent ray É | on { : " pe . : , 
INWOOD ons, J.-Marius Arnal. fils de M + la Sainte-Enfance. des récom La plus puissante Compagnie d Assurance (feu) 
| ! , fils de : penss furent distribuées le R : q 00 
at Mine Marvel Arnal, âgé del : : | pense \ . L 00,000 
et Mn Ma ; A! al pe: La lessive la plus parfaite IP. Mori uiute aux-charmes de] en esistence. Actif plus de $100,0 
trons 1 q re more: ue À | | 
1 "4 à « 2 cette 4 ut h Man s réoit 
A semaine dernière le feu se! funt à suécombé à la terrible mé-| du Canada. Elle a p red joe petite réunion Dar le RON IT ALLAN, KILLAM & MeKAY. AGENTS POUR LA VILLE DE WINNIPE 
dé: la er M. E. Rondeau de rite. L2s funérailles ont à imitations, mais pas rivales [de nombrenses histoires sur ses 
CALE à dl si ringite. Les funérailles ont en , pa RSS L'ne JOS. T. DUMOUCHEL, AGENT POUR ST, BONIFACE 
» ot Sur ! , * eu ma! 4 ieures isistanre . ee ' , 
éturie, toute sa te qui était | était nombre aux obsèques. NETTOIE ET | ss BUREAUX GENERAUX 
en meule, à t "nan fo Ve » parents éprou- Nos Francais partis pour Îs 
1 ‘cnines agriCores On | tritesse de la D INFECTE lamerre ont donné de leurs 10 364, RUE MAIN WINNIPEG 
note concinent A" \ pr té , ciel, et au | valles ls frères Kern. ont 
re ds ( lh âme chante à dd | faissé iei eur mère veuve, nmour!: s 
Un dé « pro Hosa ivee Ja muiti- répondre 1 A oo 2 ln Frai à MUST 
jeu à ‘ l'inwood " le d lu Trône de! Laont arri à |! . M. Euvi Boite Postale 176 Telephone Main 7317 
le truin mixte re : le | ‘ Eterne |Kern a été à otre et de là À St. Boniface, Man. et 7518 
: | ; s à 2 à 
ranch, Le ti IL n perte (ju loit être doux de mourir | | Paris: ses denx frères ont été di 
L monri L À | 
‘ilure, Souda iLON Qui æ | avand le & le an fin dernière | rigés sur la Lorraine, leur pavs! PLOMBERIE - - COUVERTURES 
1 . . . » ! 
trouvait vers le milieu du convoi | amuré : c'est 1à là transubatan. | ee |d'origine, où ils seront çomba- APPAREILS DE CHAUFFAGE 
«auta hors dk et roula dans |{igtion des chagrins terrestres. au | Fe ; | Lo Abe de j jgnons d'armes, M. Eugène Bou 
‘ fo He ' { « \ " nb de # + | pes le pe heurs., com poses le | Lti=sl durar le e] trait 1 nées | ! r:] jue per é irrivé pu | 
| | J < é " aol “ait benau- | 
ge furent q ‘ .…* cinq ou six familles rt er ot | de où “p" gp AU | France. Que Dieu ré «compense la Ê . . ., 
it , . à ; | partis cette semaine. La pêche est Wa : le #e pouvoir pis Ver 4! iénnaité v Il nt | 
4' e s Leunré à an- |! 4 fl F generosite ave aqueite ils se SON | a! 
“ P. à pen à #7* [toujours assez payante les années | l'église et de ne pouvoir plus as-tu an seonrs de la patrie et | € stat € 
PF tait ; F } Fes FD \ qe Pa Po; ze lordinaires, mais cette année, en| siste r au saint sacrifice, Chaque ||. russlhe til à ul déni 
| L - je |' 67 M. et Mme Edinon T3 eee SE 1 din prix obtenu les! jour 11 s'unissait d'intention aux tous dntèé la victoire 10 l'ettilfe SATISFACTION GARANTIE 
par ta D ” ‘ étre ns | loivent retourner à CAT 1C | "ss n L 11 | KS FRE + s ei sus IlOUS f s |: letort «it { | 
 réco uit p être n x 4 [ AN ] . MAN PEER 09e ORENTE SENMA | prières et à l'offrande du preti ‘| francaise, | Prix Moderes. J. A. CHARETTE, Gerant. 
: c« © _ 2tnAaineé, Nots LME: soin 1- Le Le Paz malrré la rareté le Let sa joie était gran le quand du! | n 
t ‘ rix 1 uw et pis ve } ‘ a . 2 11 
| È 1 nl + Las CHCURERNT YOUR wgent De soufft ra pas encort [inoins on 11 a p portail la sainte | EE | 
1 « br « 1! L “es _. L 2 LE 5 : É 
{ | trop cet hiver, communion. Il eut le bonheur de | | 
‘ ‘ nn ra Î 1 : S n 
érès à . M. le Dr Christie et en dame. | . communier encore la veille de sa ST-CHARLES | 
le Winnipeg. étaient les hôtes de à c'est muni des sacrements | 
Profitant ‘ so! le has , 2 Ut ee ner ke | La temperature continue d'être Émi+ e v es uni le ce He n ES | . 
Le ta : | 7 | 110 [ M. et Mme H. F, Higlev, cette idmirable: on est porté à se Ron y de l'Eglise que son âme alla pa | L( 
“, { HEC ‘. Aporte col n ! j | ss: À ; ” = = " » * 1 r : : * 1 
: : | ae r nr dre re an printemps, à voir l'herbe raitre devant Dieu. Nous ne don iA paroisse de iSaint-Charles| Plus de 100 Bureaux et Agences au Canada. 
var le = M! 11e, 10 . le | 1: . pe L L : F . LA : N L ne L 4 è Le < LL Pa 
n fit. Norb et.dé MY Cre Yronnie, verte, les dents-de-lions et d'au-[T'ons pa + 1 3x jai + “he | vient d'avoi une des plus belles COL NN uso de dite ait PEUR 
D dl “oh ds ; | tres plantes, encore en fleurs. Il soit grande dans le ciel, retraites qu elle n'a jamais eus. | M Ru dr eo Vi ie 3 TOO 
ot k ‘ u lé, € { ‘ à 4D+ &—— { à , rs e + , , incée le 27 , mbre alle 1 
visite en auto chez M. T. Laports {semble que c'est l'été, Tontefois.| La sépulture a eu lieu le mer-|Commencée le 27 septe mbre, elle a SR TE TIM NN ES UE .3,625,000 
.… | LE PAS en jevant des veux, les feuilles jaui- éredi 23 septembre, Le R. P. à ra terminée dimanche le 4 octo- 4 E. BELAIR, giron 
* | nes des arbres prouvent, malgré{ré chanta le service, Le corps fut {Dr À: h : 
Encore deux. dei nos amis, MM | Le | oier “4 433 RUE MAIN ne muets de venous des 
| tout, que c'est l'automne et que pe +27 par M. Pierre Labossiè-| Ca été un véritable succès squs : , 
Amiard et E. Favolle sont partis | _ sd : ” FR RE : WINNIPEG pays etrangers. 
de ofles dhuvie De JR In | A de l'égl nétinil l'hiver approche. Aujourd'hui ? Les porteurs furent MM. Jo-ltous les rapports, Une tempéra- Notre linguiste parle allemand, russe, polonais, ruthène, et hohé- 
k \ "+ , Mes es chantres de l'église catholi- !tobre, tous n'avons pas encore |seph Labossière, Louis Moreau,fture idéale n'a cessé de nous fa- mien Nous sollicitons votre patronage. 
‘} ‘ ou eur ouhaito HEPIT s'û sant 1 » der. FR, 10 PP 
nd at ï s , 1 4 eurbia ent dinane | let eu de neige ni de gelée à glace, \dolphe Labossière, Alfred  La-|voriser 
1 Ce complet el _esperons 1e5 re- apres In messe, pour former | .. hosaière N: lé 0: ï » CEE 
oir revenir bientôt parmi nous, | une À ik À FF pu laits fut sossière, Napoléon ER: Le R. P. E. Croisier, Oil. 
sains et saufs | nommé: mattre:chantre, M 6 Des nouvelles nous parviennent deuil était conduit par M. Aïmé pré licateur de la retraite n'a rier, ee 
[ET » | honte f “e-chantre, M. 3. . ; » : ‘ortier ; pe sf , 
CRE | dé Portal ond chantre, D. F.lduun feu de forêt fait rage du|Fortier, gendre du défunt, qui de | ménagé pour faire partie iper 
eon 4 | sec “pan > o Dal 2 . : : . Î 1 à-vi “ 
{ itisfact le Trémauda secrétaire, IL fit | oté d'Hudson Bay  Junetion, [tout temps avait rempli vis-à-Vis!nos âmes des fruits si précieux 
et 1h que 1! 'E ‘ ‘JHAUOAAN. crets », À te ir à . die 
d lécidé que 1 hantr réuni | Vingt- <inq hommes étaient enga-|de son beau-père les devoirs les! d'ine mission. 
voy miner le posage do |dé e les chantres se réuni- | x à chgéa at les + ; F Ï T E | T Y 
téléphone qui nous pi thetéts lelraient tous les mercredis soir LEÉS, i hier pour aller combattre [Es LR M : cmd: Fous les matins et tous les DA ON R À CO 
hottoir comtnu: et avec Wii [pour pratiquer. Le choeur se le feu. vonés. Que Dieu récompense les soirs, nous avons eu le bonheur ë 
RON: PUITUIENRIEE ENS LPONS RENE Hal ss. | vertus et les souffrances de ce vé-[s, tendié « le chaude, en- 
nipeg en tout temps [compose de 21 voix, dont 6 da 4 4 ilidils MAITRE — @Lt Mel als: Lén d'enten sa parole chaude, en 
s * Îmes et 15 hommes. Le second contingent de büche- PAT lu fer 4 traînante, apostolique. Qui au- 
\, Fe dar Mie ” | LS à rons pour les chantiers d'hiver de Hits er ui sont BTP rait pu résister à ces fots d'élo- P h d é 
us Avons DE he de + à eépos e : » “er . 
MS le: dust ÉTAT Ve tua LS it Doté TS Fioger Lumber Co, partait du[! repos de son sg - : quence religieuse? Aussi la pa- our ac ats e terrains, 
LEL « Xieme ent { bancs ‘ s { Si visite { ssIaie, e 2e cv : 
le not ps [| . { à P. F..-X. Fafar l curé de ln | Pas la semaine dernière, ] roisse toute entière n'a cessé de 
de otre éwlis s « sont ous |. . “4. Fararda, cure de î Au cours de la semaine « erniè- |. PME TT : 3 * l 
bien vendus: ce qui montre laÏparoisse, a visité, la semaine det tt D € cerni [combler l'église, Ne les prets, assurances ouloyers 
Î té d |nièr 91  famill tholique re nos RR. PP. eurent la visite | confessionaux et la Sainte Table. 
Ole volonté a = issiens/|niere, + t illes *£ ques, À rt é ; : 
Ni lé Née ble | | js t pe f ill ne “pal SAINT-LEON de Mgr Breynat, o.m.i. Vicaire| TJ] fallait voir ce magnifique 
quil ésirent 1! rét! rés] [sans compiler es amiiles ail - 4 ; Lavein . 
té : | leient ; russes: la ivisite de’ Apostolique du Mackenzie. Sa spectae le de toute une paroisse en VENEZ NOUS VOIR 
onoit 1er À ” +. PA si » ] » des | . 4 1 DE 0 
famill n'es dim id Load: e Grandeur était a Com pagrnee du prière, surtout aux jours du pe 
es se Teri s : » : FRE 5 4e 
LG ous donne un DE on catho- | R. P. Lefèvre, o.m.i., et du Rév.!mier vendredi du mois et de D A | TON REAI TY CO 
n "is t LI La ‘ . nl . \( n ? j VU 0 d » 4 L ° * " * ù D LI h 
FANNYSTELLE lique d'environ 500 personnes, à | La mort vient de visiter notre à Lamy, dire teur des Coches clôture de In retraite. 1 
aquelle nous devrons ajouter Ja Paroisse dans l'un de ses mem- |" Saint-Boniface. Les pension- Vendredi, ce fut la journée du . . 
ph M VERRE US ASE aires des Chanoinesses des Cinq- Ce À ère Premier Etage BATISSE BANQUE UNION 
population wnlicienne et russe qui | res les plus estimés. Plai À ii À Sacré-Coeur, jour de  consécra , 
Une épidémie lvphtérie st. lest assez nombreuse. | Dieu a appelé M. Edmond La-|7,1168 rs ar AE Mt PONS |'Elon et de reparation, Le matin, 
he : | # 1 ds. moureux, à l'âge de 73 ans, après|*éance improvisée en l'honneur! union générale. Le soir, 
VIE maintenant dans nos parages : 4 dé longues années d'épreuve et de du distingué prélat, qui voulut! iüres et cérémonies spéciales 
deux familles s arantai-| Les membres de la Société années d'épreuve D ; | prieres € « s, SpecH —— — = ; rene — 
De LR pong sr D M OU léouffrances. M. Lamoureux était{Pien les intéresser par un long iix pieds du Très Saint  Sacre- 
e et l'école du village aussi, pour [Saint-Jeun<Baptiste se réunis- É Han e Pa vs, sh ntretie * se lles mai FX PA bête 8 PE BR 41 | 
be : D A | < originaire de Saint-Ours, Qué, 11[tntretien sur ses belles mais péni- | ent qui dominait du haut Le ‘ e Lotatder étre notes. VED: Thon Mad: ne à 
a période de dix jours, si d'au-|saient dimanche soir après le sa-|,°* { à > Ÿ : [bles missions. Le lendemain mn- À À ique pour plaider notre cause à!P. Joseph Magnan, o.m.1, comni 
1 , était venu à Saint-Léon au mois|” 7 è j maître autel, orné de fleurs et No! à sde ‘oublier FX -dincre, lit à hs » voix cl 
tres ons ne se produisent pas, ut du Saint-Sacrement, pour . . * +4 re tin Mer Brevoat dit la messe de # tous, Non, nous nou ilierons ja sous-cacre, NE à hante voix chn 
* 20: h l'avril 1SS4 à l'âge de 43 ans. DL = a fiieis k [lumières de toutes sortes, Les en- Hatl-dhictanle N de 6 nndétrié 16 
Heureusement que la maladie [nommer un secrétaire et un tréso- |, S :"lcommunauté au couvent. et pré- mais pareil spectacle f cun des commandements que ‘les 
‘ , + C'est cette même année que sa vie : ‘ fants du couvent au nombre de 2 à j | AA la MANIA ft 
nest pas d'une condition sérieu- |rier, en place de M. Ouimette, se- s : re sida le salut solennel qui eut lieu La clôture de la retraite pour hommes de li paroisse, tenant un 
| | : : ruse …. [commenca à subir de sérieuses at- . soixante-et-douze vinrent en pro- 4 ierme nll & dans leur mai " 
se, Les malades sont sous les soins lcrétaire, qui nous quittait la se-|7 ; x VER. après la messe paroissiale. être peut- être moins tonchante,|Cierge allumé dans leur main, ri 
4 1:11 L : ME , : p. |teintes. Au bout d'une dizaine |#l k cession s& ranger toutes autour de À de Net in CHOTL 
des Drs Bouthillier, de Starbuek, [maine dernière et M. l'abbé Per- RU EN do A à ds à l'autel votb Dédntéb at Chsci en Ha pas été moins belle et!peéteérent en choelr, 
1er 1 ‘ : ñ dtannees a udeve & Do Ld M JE F : « x , . « 
et Melutyre, d'Elm Creek. rin, trésorier, dont nous annon- x ®: RNA À Se. 1 | moins impressionnante, Elle a eu! Et le prédicateur d'expliquer 
+ EE) près complètement aveugle, Ilac-|[ Dimanche, nos petits enfants|de Jésus nos prières d° et ser 4 : ; ; j 
“.… cions le départ il y a quelque el ii S lieu dans après-midi, après la avec ardeur chacun de ses com 
ut ADS posa: à . cepta cette épreuve en véritable |célébraient leur fête de la Sainte-[de réparation et de demandes, os Dnéelon de talié ind 
à ù “ dd: 1te D ds . . : { < elle , des 2 k { .] “| E- À 
M. B. Lavallée, de Brondva à ï .. [chrétien, en toute soumission et! Enfance, Plus de 50 petits mem-|[Que c'était touchant de voir ces us pe Ù “ai . : 
ev, Mu Ÿ est en promena le ici! M, D.-F. de Trémaudan fut abandon à la sainte volonté delbres de la Suinte-Enfance se lchers enfants drapées dans leur] "277" To ; Puis Mer h Archevêque, ac 
POUr QUE MU d” : sv [nomme secretiuire-tresorier, Plu- | Dieu, et elle ne contribua pas peu trouvaient réunis dans lavrès- [voile blanc, élever leurs mains Mgr l'Archevêque a bien voulu pa M A re l . Canipx 4) 0,1. 
RE , [sieurs questions de très grande |; le sanctifier, midi pour fêter l'Enfant Jésus. |suppliantes vers Jésus Eucharis- re ete nt PEN, idée riqatl ap et de M. l'a US Joseph 1 rite 
Mile E, Schwartz est reto irnee | importance furent ensuite disen | La dernière maladie dont il alse consacrer à Lui. verser leur ‘lat de cette fin de 2 pre on Pi donna ÿ tons L, Bénédie 
ù Winnipeg, après avoir passé|tées. La Société se compose de souffert pendant six ans, fut ex petite cotisation et recevoir la bé | =—— _ — Après une courte pu vibran- tion | apale, Le Re. P, Curé re 
quelques semaines en promenade !einquante membres. trêmement cruelle: et c'est lors- | nédiction solennelle, VUne petite ‘e al ocution dans laque . le R merci ps | le Prédicateur Ju 
se. [que son âme fut purifiée et _sanc- | procession avait été organisée Remède prêt contre la douleur. Le rédicateu proc dus ! e res-|Dien 1nestimab sn il V4? fait à k 
Plusieurs de nos Canadiens!tifiée per ces longues souffrances, | dans laquelle la statne de l'En-|[—kRien ne vaut l'Huile Electrique | PECt 1” l'obé D'o: € el: aux Don Ses sem #4 u el aitant de 
| | « : | . , , , PE : . 111 A 1 à ca ton (oi 1g 4 dt! À * 
Mille Torrie, en visite chez Sa commencent à partir pour aller {toujours endurées avec la  plus|fant Jésus fut portée en” triom-|du docteur Thomas bien  appli- [teur égitime on! guse catho- Die coeur. 1 nédictions de 
soeur Mme Kissack, est retournée! faire la pêche sur les lacs cet hi- édifiante résignation que Dieu|phe. Le R, P, Morice, o.m.i., qui|qué. Elle pénètre dans la plaie et [fique, on tn da solennellement | Dieu et un agen perd dans 
à Winnipeg cette semaine, | ver, où ils comptent faire de bon-|l'appela à la récompense, M. La- {était présent pour la circonstance [supprime le mal, Il n'y a aucun [fu À ri re des voeux qu notre paroisse, la cérémonie 
.. nes affaires. P 'resque tous les pê- {moureux fut un homme rempli de para aux enfants avec beaucoup autre remède dont l'action sera Ex meer ef Le] ñn cérémonie de In tai termina pal a bénédietion du 
P . : ex: % A : : à ùs Saicre N 
M. Pierre Benupré doit nous|eheurs ont déjà signé leurs con-| l'esprit de foi et dont la plus |d'éloquence et d'à-propos, et pro-|aussi rapide que celle de cette ’ropagtion de la Foi. Près Saint Sacrement, 
quitter lumdi prochain pour les pr ats pour la vente du produit de grande consolation était de pou- ‘none eur tous les petits enfants, | huile. Pour cette raison, elle est! Le R. P, Curé, R. P. Jos Ther Les paroissiens de Saint-Char- 
“homesteads”" où il passera l'hi- leur péc he et le prix obtenu est {voir entendre la sainte messe ct dont plusieurs avaient été appor-|maintenant au premier rang des|rien, o.m.i. assisté de M. l'abbé les n'oublieront pas de sitôt de si 
vel les plus satisfaisant, Cinq grou-fassister aux offices de églises de les bras de leurs mamans, iniments offerts au public, Leroux comme diacre, et du R,) beaux jours, 
4 | | + 
servit de prétexte,-on dit que c'é- | pos de son père, elle résolut, avec si. dire, au passage les paroles|de nos cavaliers l'a pourchassé Ils allèrent ensuite se promener épuiser dans nos provinces,  où!promise à la légère aux environs 
tait un espion, H eut beau se ré-|ln légèreté et la sollicitude irréflé- qu le allait prononcer. Elle lut une grande heure, H ne s'est sau- | dans lé mail.-Maintenant, disait nous serons tôt ou tard écrasés![de Laval Veut-on dépaysr nos 
clamer de son frère, officier duns {chie d'une jeune fille, de suppri- [ceci d'une voix mal assurée: vé qu'en faisant sauter à son che- [le marquis se parlant à lui-même, !Dans l'état présent d'anarchie et |gents et donner à la Convention le 
‘armée: il fut fusillé le long d'u- | me ces lettres, où de les altérer! Du 22 septembre-—"Depuis| val un mur de huit à dix pieds” !si les chefs sont sages J'ailde guerre étrangère, une  seule|temps de nous écraser  d'armées 
ne haie. Cet événement ne fut!lsi bien qu'il n'en sût rien de plus.|l'attaque de Nantes, les armées Mademoiselle de la  Charnave grande confiance en M. de Lescu- | victoire sur la route de Paris !toujours nouvelles? Courons done 
| I # À ; me: LASE # À de : ae y à ns 
connu que bien plus tard, et fit Un jour, une lettre de Gaston !catholiques campent sur la rivelavait pris ce détail dans une let- [re et en M. de Bonchamps... Si|nous en ouvrirait les portes. Qui|à Paris! Mais on peut échouer! 
beaucoup de bruit à Vauvert, Onlqu'on attendait n'arriva point.|gauche de Ia Loire.—Plus de [tre antérieure: élle l'avait passé |les chefs sont habiles et prudents, |snit les villes, les provinces et la | | Eh bien, la geurre sera finie pour 
ue put le cacher à M. de la Char-| Elle n'avait pas prévu le coup. Le |troupes devant nous—La garni- {sous silence dans le temps où ele !ils exécuteront promptement et quantité de bons citovens qui | ‘e malheureux pavs, et vous sau- 
ave, qui leva les mains au ciel et marquis demanda dès le matin!son, encore effr: a Yée de cette en-| pouvait épargner à son père jus-|hardiment leur projet d'invasion |n'attendent que le moment de se|vez du moins vos enfants et vos 
] à à 1! Î N + . à LU [l j | é À l 
plaignit du fond du coeur son | les nouvel es; il fallut se résou-|treprise hardie, n'a point oSé[qu'à l'amértume d'un souvenir, au delà de la Boire, Au surplus, |déclarer{ Non, toute la KE rance fe mines, que l'ennemi qu'on y at- 
pauvre domestique, Cette nouvel- | dr lui dire qu'il n'était rien ar- [quitte r ses murs. Au reste. ce n'es Du 10 au 20 octobre.-—Yæs|s'ils venlent me faire l'honneur jn'est pas ivre du sang de son roi;{tire ne manquera pas d'égorger. 
le produisit une grande impres [ris 4 se rejeta sur le mauvais) qu'un échec peu déc isif et qui 4| Maävencais sont à démi détruits. | d'écouter l'avis d'un vieil officier, |non, cet excellent peuple n'est pas| Quant aux Anglais, qu'on s'en 
sion sur inademoislle de la Char-!état des chemins et le retard pos-!été bientôt réparé. La division Duhoux à été très!je vous dicterai des vues qui me |devenu tout à coup une horde de! méfie: qu'ils débarque nt, s'ils 
uuve elle-même: elle ne put s'em-{sible des messagers: mais il entra | Qu° appelle- t-il échec peu dé-!maltraitée à Saint-Lambert, Ce- [sont ventes R-dessus et que vous |sanvages!iCe mouvement des fé-| veulent, de l'argent et des muni 
pêcher de songer aux difficultés! dans une sombre inquiétude que |cisiff s'écria le marquis : la gucr- la peut passer comme une bonne! leur écrirez en inon nom. léralistes est un premier  effort|tions, mais point de détour pour 
qu'avait suscitées Mainvielle dans|{rien ne pouvait dissiper. Deux |r pouvait être finie: à quoi pen-|déronte M, de Fescure à fait Le curé vint les rejoindre: ma-|vers le bien, On nous dit que nes les prendre, l'ennemi en 4 fourni 
la maison, et que désormais le re-| jours se passèrent, Gaston n'écri-|sent donc ces messieurs { ls prodiges. Le général Beysser | demoiselle de la Charnage s'était [hommes ne valent rien hors de jusqu' ici, Au surplus, j'ai imaginé 
pos et l'humeur de son père ne, dé- {vait pas. On parlait dans le pays! Mademoiselle de la  Charnaye|s'est ensuite avancé jusqu'à Mon- {ouverte à lui de son innocent ar- [leur pays: mais tant de succès les[ un plan de campagne: jy réflé- 
pendaient plus que d'elle, {de nouveaux malhe urs, La situa- | demeurait interdite, quoiqu'elle!taigu, on Fa taillé en pièces, Mies- | tifite et il était parfaitement ins- [ont aguerris, ils ont une confian-|chirai encore, Vous écrirez tout 
On reçut jmstement peu après!{tion du mar qjuis empirait, il ima-|eût à peu près copié ce passage.— |kouski a été écrasé à Saint-Ful- |truit de l'étrange situation de son ce ave ugle en leurs chefs, ils les|cela, ma fille. 
deux lettres de Gaston qui an- lginait les plus grandes catastro-! Poursuivez, lisez ma fille, dit le! went. ère, C'était un digne homme, us- suivront partout à la mort, Le curé haussait les épaules a: 
Là : © 5 | Le Ne ° ne à 
nonçaient coup sur vas les phes. Mademoiselle de la Char- | marquis. “Les bleus sont terrifiés, La dé-|sez simple, que les discours et 


s de Chollet, de Mort: igne, 


de Châtillon, perdues par les ro- 

valistes, la kvée en mass des ré- 
publicains, le tocsin sonnant dans | 
tous les districts autour de la 
Vendée, l'arrivée des Yiarene ais, 
le malheur de MM. d'Elbée, de 

Bonchumps, de Leseure, blessés 
mortellement, CGraston, désespéré, | 
racontait es evenements dans 
toute leur vérité, D'affreux dé- | 
tails remphissaient ses lettres: 1! 
était unpossible d'en détacher une 
phrase qui Le sigenifiât un désas 

tre, Mademoiselle de la Charnave 
frémissait rien qu'à l'idée de les 


dire elles parrelles étaient. Main 
vielle n'était plus là pour démen- 
tir ar succès imaginaires ou ré- 
véler les malheurs qu'on voulait 
cacher, A bout de ressources et 
d'expédients, fatiguée de var le 
“di 0f Jé[{UOI) UOJSEE) 9p [UE auof 


Aa 
vantait d'écraser 
une seule légion, a 
| été battu à la tête d'un corps con- 
{silérable, On dit que cet homme 


ne | have, désespé rée, fut conduite par 25 sept mbre. 
[li termann, qui se 


| 
suppression des dernières let- | 
tres à en supposer de tout à fait |le Poitou avec 
fausses. Elle demeura tout un jour 


| L us 
{livrée à cette pensée, qui lui don- 


nait de gr a m4 + scrupules. La se-!commandait les Marseillais à la 
[maine s'écoula, et le jour revint | journée du 10 août, Je voudrais le 
où arrivaient Médine les | voir entre les mains de nos Alle- 
| dépéx hes, Mademoiselle de la! mands.” 

{Charnaye passa la matinée dans! 2$ du méme mois. —"M, de Les- 
sa chambre au milieu de papiers et|eure n'a pas de bonheur. Voici 


des cartes géographiques, écrivant 
|raturant, étudiant 
| itaires qu'elle 


lencore deux bales qui lui sont en- 
[trées dans le corps. Je ne connais 
pas, | pas d'affaire où il n'ait reçu sa 


des termes mi- 
n'entendait 


fameux Wes | 


Vers le milieu du jour elle entra |balafre, IT commande toujou rs. 
chez son père en disant: “*Voiei!cmmaillotté de compresses. 

|nos lettres.” Le marquis se leval 30 septembre, 3, 6, 9 et 10 octo- 
len sursaut. Elle tira toute us lits avons battu et pour- 
|blante un papier de son æin; M. suivi pendant trois lienes, à Co- 
{de la Charnaye était trop émulron, cer abominable Santerre et 


lui-même pour soupçonner rien à}ses troupes. C'est ce misérable 
œtte émotion. Il tenait sa fille|qui a mené le roi à l'échafaud. 
embrassée, prêt à saisir, pour ain- | Nous l'avons connu trop tard; un 


pr 


de M- 


Nos gens 


faite de la célèbre armée 
vence les a fort abattus, 


sont électrisés, L'armée est tou- 
jours unie, Nous regorgeons de 


vivres et de munitions. A bientôt 


du meilleur, Je vous embrasse, 
live Le roi” 

Ces notes avaient été rédigées 
sur des renseignements qui cou- 


raient le pays, et sur de véritables 
lettres de Guston que mademoi- 


|selle de la Charnaye conservait et 


triait avec soin. Le marquis avait 
écouté avidement : il jeta les bras 


au cou de sa fille, Ce agir tout 
va le mieux du monde: le cher en- 
fant, il ne dit pas un mot de lui; 


c'est la modestie qui convient à 
un jeune officier, muis je suis sûr 
qu'il fait son devoir... Colombe ! 
eria-t- il, appelez Colombe, afin 
qu'on aille prévenir le curé de ces 
bounes nouvelles, 


Winhipeg. 


Man «5 


l'enthousiasme du marquis 
naient toujours. Mademoiselle de 
la Charnaye l'avertit d'un signe 


quand il arriva, car la consterna- | 


tion régnait dans la paroisse 


[1 s'exalta plus que de coutume 
éton- | par la joie des succès qu'il venait 
l'apprendre et 
qu'il concevait, 


l'un 


à ce contraste une sorte le comique 


par l'espérance 
Le curé l'écoutait 
air stupéfait; il naissait de 


froide 
à son 


vec compassion et ne trouvait pas 
une parole ; 


Chaurnaye 


mademoiselle de lu 
tremblait que cette 
ur ne donnât des soupçons 
père, et s'efforça de mettre 


fin à cet entretien, 


cause des mauvais bruits qui é-{tonchant qui eût fait à la fois! Cependant elle éprouvait de 
taient survenus, [pleurer et sourire: mademoiselle jour en jour plus de peine à \dissi- 
-Eh bien, monsieur le curé,|de la Charnayve en avait lâmelmuler le terrible retard. de son 
dit le marquis, savez-vous oùbrisée, Le marquis reprit :—Mais,| frère, et, n'osant plus reculer 
uous en sommes! Cette terrible!avant tout, il faut amener la} dans ses expédients, elle se tron- 
armée de Mayence est détruite; |Convention à traiter, et pour pre- | vait entraînée à supposer de nou- 
trois défaites coup sur  coup.!mière condition obtnir la  déli-|velles lettres, Elle étudiait la cor- 
Qu'est-ce donc qui nous empêche! vrance de la reine et de son fils. | respondance de Craston et les gn- 
de marcher sur la Convention{ Ma place du roi de France est au| ttes: elle prit des informations 
| Le curé regarda le marquis; milieu de son armée, et, pour ce- | avec les paysans: elle passait des 
mademoiselle de la Charnaye sur-{la, il faut prendre Nantes. Les| nuits entières à ce travail, 
veiluit le euré. Après quelques{paysans, dites-vous, né se battent En lisant ensmite ces notes, il 
mots de part et d'autre et des|bien que chez eux: pourquoi donc | ini arrivait souvent dle 8h téümper 
commentaires sur les  prétendues |les mener en je ne énis quélles ex-| «ur les règles stratégiques, 


nouvelles, M. de la Charnaye, re- 
| prenant le cours de ses réflexions: 
Tout cela est bel et ‘bon assuré- 


ment; mais à quoi sert de nous 


{suite EC 


éditions de la Normandie et du 


et le 


ptarquis se récriait Quoi ! mon 


Maine? Pourquoi s'exposer à re-|fils ne sait pas mieux la guerre? 
joindre. des secours douteux de la 


marine anglais ou quelque levée 


ms . mn eng 0 min dat ne 5 de 


2 
ke à 


(A suivre) 4 


] 


Winni pes: Man., 6 ovtubre 1914 


SUR LE CHAMP DE BATAILLE DE 
SEDAN 


Une sanglante revanche du désastre de 1870. — Les 
Allemands ont subi une terrible défaite sur ce point 


7 


——— 


a 
Londres, 4-Pendant la retrai 
te stratégique des alliés, an sud de 
la frontière les troupes 
françaises prirent une ssuglante 
revanche de la défaite subie par 
les à Sedan, il y à #4 ans. 

D'aprés le correspondant du 
“Daily Mail” à Paris, les Alle- 
mands essuyèrent, sur ce  1néme 

\ champ de bataille, une des défai- 
tes les plus complètes de leur in- 
vasion présente, 

Il raconte qu'ils furent attirés 
par les Français dans un piège 
où ils perdirent des milliers 
d'hommes, Les Français auraient 
pu s maintenir indéfiniment sur 
leurs positions, mais la stratégie 
leur impose de continuer à battre ! éme préci 
en retraite avec l'ensemble de la! de garcon ge 
ligne des alliés, tet loublera du 

Voici le de cette le 
bataille de Sedan, telle qu'elle est 
racontée par le correspondant : 


donné sa vie en héros Vous serez 
justement fier, monsieur, d'ap- 
prendre la mort gloriense de vo- 
tre Vaillant garcon, qui honore 
grandement sa famille, son esca 
dron et rég ment. Le nom 
de votre fils a été mix à l'ordre du 
régiment, de division, et le ré- 
cit de sa mort glorieuse a lu 
devant les 

J'ai 
blanche 


bre ge, 


Lu SO 


été 
assemblées, 
la dragonne 
sabre: il l'avait 
par \ ha- 
son ù emploi 
Je l'ai mise à mon 
Lorsque mes “hasseurs 
verront lever ke sabre À rer 
mander l'atta que, ils rront 


troupes 
recuejlli 

de son 
gagnée dernièrement 
et 


armes, 


bileté 


des 


bre. 


éne rgie 
me 
corm- 


en 


temps ce eux 


notre 
eur 
de 
Tout le monde, et tout 
prenuer, aïtoait votre fils pour ss 


souvenir 
pauvre 
ar leur 


€ 


récit POUF venver. 


no 


“Le gé #7 ‘ral francais donna à |droiture, sa lovauté et son coura- 
ses troupes l'ordre de replier etige. C'était le type du soldat fran- 
de prendre de nouvelles posi-[çais avec Je patriotisme brûlant 
tions sur les hauteurs de l'autre des enfants d'Alsace, La veille de 
Mté de la rivière, Les ponts é- [Sa mort il me disait: “Mon capi- 
tnient minés, mais on ne les fit {taine, si les  Prussie ns ont ma 

Î pas sauter. dans le but de faire | peau, je vous assure qu'ils la paie 
croire aux Allemands que la re- front L'cher! Il l'a bien montré. 


traite des Français était précipi [l'est tombé à côté du poteau 


tée. frontière, et j'ai fait repérer l'en- 
} “Cette ruse eut un plein suecès, [droit où 5 Allemands l'on in- 
Les troupes allemandes s'engagè- [humé, Après la guerre, s'il plait 


rent sur les ponts en colonnes ser- 


Dieu le m'en donner la possi- 
rées, Lorsque plusieurs régiments 


bilité, j'irai avec mon  escadron 


eurent ainsi traversé la rivière, [rechercher cette place, je ferai e X- 
les : Français firent sauter les |humer la dépouille mortelle et je 
ponts et l'artillerie française vous re ndrai le corps de votre fils. 
} commença à faire pleuvoir les 0 Je vous demande jusque-là, 
bus sur les colonnes allemandes |monsieur, de me laisser sa dra- 
jui ne se replièrent en hâte vers|[gonne blanche, qui à nous tous 
la rivière que pour s'apercevoir donnera du courage et portera 
que les ponts n'existaient plus. bonheur. Je vous la remettrai a- 
“Les régiments français s'avan- [lors comme un précieux souvenir 
éèrent alors, mirent en batterie [d'un beau et aleureux soldat de 
leurs mitrailleuses et le carnagella France dont je suis fier d'avoir 


dura jusqu'à la tombée de la nuit. [été le € apitaine, 


Nombreux sont les Allemands! Veuillez agréer, ete. 
qui, jetant leurs armes, essayèrent De Corbiae. 
de traverser In rivière à la nage A 
net s'y noyèrent, Quand la nuit Voici une intéressante lettre 
l vint, les Français firent jouer |dans laquelle un jeune soldat de 
leurs réflecteurs et le carnage [dix-neuf ans raconte à mère 


sh 


continua. comment il a pu échapper à un 


“L'artillerie . lançait sur les |détachement de uhlans qui l'a- 
y rangs allemands une douzaine |vaient fait prisonnier: 


Æobus par minute et, de temps en 
temps, pour varier, dirigeait des 
bombes incendinires sur les bois 
où une partie des troupes alle- 
mandes uvait cherché refuge. 
Bientôt, les flumimes éclairèrent 
le champ de bataille sur une lon- 
wueur de 25 kilomètres, 


“Je ne sais pas si cette letire te 
parviendra. Je la confie à un ca- 
marade qui va en convalescence 
et qui ioffre de la porter, Je 
suis à X... depuis quelques 
Jours Où je suis revenu pour me 
remettre un peu après avoir été 
fait prisonnier, 

“Le lendemain matin on accor- 
da aux Allemands un  armistice 
de deux heures pour leur permet- 


‘Tu dois penser si j'ai été bien 
reçu par mon colonel quand j'ai 
retrouve Imnon régiment trois 


tre d'enterrer leurs morts. Les jours après avoir été fait prison- 
Français n'a aient perdu qu'une hier! Mais je ne voudrais pas re- 
poignée d'horsmes, ‘ommencer un coup pareil, J'en 
sue ai encore froid dans le dos. Sur- 
AUTOUR DI DE tout que je savais que les Alle- 
imands fusilluient leurs prison 


niers et j'étais tout seul lorsque 


LA BATAILLE" ": 
Je pense que vous allez tous 
/ bien ét que je vous reverrai bien- 
tôt car J'ai bien cru ne jamais 
Lettres de soldats vous revoir, Heureuse ment pour 
moi je n'ai pas perdu mon sang- 
ras froid et j'ai profité d'une occasion 
M. de Corbine, capitaine com-[unique pour fausser compagnie 
mandant du 1Se chasseur à che-faux deux ubhlans qui me gar- 
val, vient d'adresser à la famille fdaient, Il faut te dire que j'avais 
Zwiller, de Lunéville, la lettre dû rester en route à cause de plu- 
suivante, pour lui annoncer lafsieurs clous fort mal placés et 
mort de. l'un de ses enfants qu'une longue étape de plus de 
Monsieur, 100 kilomètres avait mis à vif, 
J'ai le triste levoir de vous attendre le convoi de vivres qui 
faire savoir qu'au cours d'une re- [#Hen lrele convoi de vivres qui 
connaissance qu'il accomplissait devait nous suivre, Mais par sui 
avec son officier de peloton, M.,|'!" Q tn grande Avance que nous 
Lafontaine, votre fils René Zwil- FAVIONS et ceiul-e1 Ne venant tou- 
ler na été tué par les  Prussiens, Jours pas, je 18 résIgnal donc 4 
Avec un grand courage, il s'était | POUrSsuiIvre Ia route à pied et à 
l porté au gulop sur une crête d'où [ÆA8nEr ainsi le premier village 
il découvrait la présence de l'en-[°4 Je pourrais passer le restant 
nemi. En se retirant, son cheval|de la nuit. Là je trouvai  aisé- 
était tombé: désarconné et selment un bon lit de paille et, vers 
voyant sur ke point de tomber huit heures du matin, je me re- 
aux mains de l'ennemi, au lieu delMettais en route pour rejoindre 


s#" 


ou de se ren comme | 01 


Allemands que nons vo- 


s'enfuir 
tous les 


re, 


régiment, Quelques inst ants 
seulement après mon départ, j'é- 


yous tous les jours umplorer le 4 , déj passé 13 un cycliste al- 
pur lon des Français et jeter bas lant à toute allure, qui me pré- 
leurs armes, lui s'est mis à ge-[‘int qu'une patrouille de uhlans 
noux et a tiré tant qu'il a pu sur [1 à que ques centaines de mè- 
ks Allemands (50 où 60) qui tres dle moi . La route que je sui- 
couraient sur lui, < edBqd [nieeai pas beaucoup de 


ances de salut, bordée d'un côté 
par des rochers à pie el de | l'an- 
tre par un cours d'eau assez lar- 
ze. Le temps d'y réfléchir, 


Il a été tué presque à bout por- 
tant par plusieurs de ses ennemis 
en mème temps, 


) Il n'a donc pus souffert et a à : a ee 

ouille était sur moi. J'hésite à 

TT saisir ru carabine et à faire feu 

L'asthme est une torture —A |°ur la bonne douzaine de uhlans 

moins d’avoir souffert de l'asth-|Aui s'avancent, mais la résistance 

me et d’avoir demandé une libre | "ait été inutile, 

respiration, on ne sut la souf- “Bref, le chef, un sous-officier 
sfronce qu'il cause, Des milliers |‘! me semble, me fait signe de le 


savent par expérience le merveil- 


ver les bras, Je suis aussitôt ques- 
Jeux secours que fournit le remè- 


tionné, fouillé et confié à ln gur- 


de du docteur Kellogg contrelde de deux cavaliers qui doivent 
l'asthme. Des années durant, il a[me conduire en sûreté perdant 
guéri les cas les plus rebelles etlque les autres continuent leur 


Tu nombre iupaleulable, Si vous 

soWfrez de l'asthme ne tardez pas 

à vous procurer ce remède de la 
2" de votre droguiste. 


route, Dès ce moment j'ai envisa- 
gé le moyen de lâcher mes gar- 
diens. Au bout d'une heure j'en 
ai trouvé l'oœcasion, A ce mo 


| 


LES 


u 


men 


haut d'un mètre 
pe m0 vhant un fossé 
une partie boisée. 


environ, 
Es 


sur- 
et 


la route que nous suivions | 
étai ‘bordée d'un côté par un mur | 


In bond de 
ciné sous la tête du cheval d'un 
les cavsliers, le mur enjambé, le 
fossé dégringolé, me voici debout 


DEFENSE DU FORT DE TROYON 


 Sommé deux fois de se rendre, le commandant répon- 
dit fièrement: “Jamais!” — Récit détaillé par un 


des défenseurs du fort 


et en fuite. Mes deux uhlans, stu-| 


péfaits, cherchent à toute 
un endroit 
poursuite, ce 
jues min 
plus. Je fire sur mes deux gar- 
liens qui prennent la fuite, Je 
auis sauvé car, l'une autre route 
non loin de moi, j'aperçois 
uto conduite par wu offic er bel- 
ge, qui me prend immédiatement 
avec lui et à qui je raconte 
mots ce Qui Vient 


pour desæendre à ma 
qui fut fait en quel- 


en 
que sr 
mm arrIver, 
“Nous n'avions 
À lomètres 
. soudain, au 


fait que 

toute 
tournant de 

nous nous trouvons pre s- 


Nous 


quel- 
q nues [L] 
unt! 
route, 
re en face d'autres uhlan 
à nil arré tons, bien déc idés 
défendre et à libérer un cui- 
qu'ils emmenuient. 
olver ant poing, et 
ma carabine faisons feu 
uhlans at- 


des 


a 


nous 
LL assier blessé 
L'officier, 


moi 


ré 
a ver 


le groupe. Un 


bride | 
tes; mais là je n'hésite! burn hier pour la première fois, ! 
une | qui a partie ipé À 


de | 


vitesse | 


Dans son 
l'Homme enchaîné. 


| 
Bordeaux, 6. 


jour- 
nai * 


qui «a 


|: M. Clémenceau cite la lettre d'un 
|“Français qui a souffert pour sa 
| patrie’ * c'està-dire d'un soldat 
la défense 
|°4 de Troyon. 

Ce soldat raconte 
| battement de Troyon commença 
| le ÿ septembre et se poursuivit 
[nuit et Jour, interruption, 
[jusqu'au 13 septembre. L'artille- 
rie allemande, qui était composée 
de batteries de mortiers de 21 et 
de 2S centimètres et de batteries 
le campagne, lança plus de 4.000 
Tandis que la garmson ne 
perdait que quatre tués et quaran- 
te blessés, les c a lavres de plus de 
7.000 soldats allemands étaient €- 
Itendus autour du fort. 
Le soldat ajoute que 


que 


sunis 


opus, 


les 


oros 


du : 


le bom-! 


des récol- 
n'ont plus 


meubles, des bestiaux. 
tes Maintenant 
rien. On a dépouillés, 
et on a brûlé leurs habitations, 
Ils ont fui. Les nôtres les ont re- 
cuelllis, dirigés vers wne ville, 
férs une autre, ét Les voici à 
Chartres, où ils repartiront. ce 


sie 
115 


les volés, 


soir. pour allier plus loin, dans 
l'Ouest. 

C'est la guerre d'il y a mille 
ans, 

Alors, vos maisons ont été 


brülées ! 
Ils nous les ont 


brülées, ex- 

| près, alors qu'on ne se battait 

plus chez nous;... pour s'amu- 
sr. 

Avant, ils nous avaient tous 
pris. 

Ce qu'ils n'ont pas pu em- 

porter, nous les suppliions de 


nous le laisser, Ils n'ont pas vou- 


nt par moi tombe, pe ndant que | obus des mortiers causaient de sé-! lu. Ils ont tout brûlé, 
es autres se sauvent. Je m'en pra- vieux dégâts, tandis que ceux Mon mari a été fusillé. 
we rapidement de la lance et du! produits par les shr: ipnels des ca- | Iis ont amené le mien, les 
casque de mon homme et nous fi-| ons de campagne étaient insigni- mains attachées derrière le dos, 
lons à toute allure sur Namur!fants. . : | On se groupe autour de moi. 
ans Ja crainte d'une nouvelle Voici la fin de sa lettre: Les enfants pleurent où reguar 
rencontre de patrouille. Te dire! “Après le bombardement, l'in- |dent de soi grands veux, sans 
combien j'ai été fêté à Namur est | fanterie allemande, pendant !la!comprendre. Les vieux sont mor- 
impossible. J'étais d'ailleurs le nuit, monta à l'assaut du fort; lesines. On ne les fait parler qu'avec 
premier soldat français arrivant soldats portaient devant eux des!peine. Les femines ont les joues 
dans cette ville, bottes de blé, dans l'espoir de |renses: les cheveux de } lusieurs, 

Voilà, ma bonne maman, les! ous tromper, Mais les postes à- châtuins, sont défaits. tombent 
causes de inon retour pour quel-!yaneés de la forteresse s'appereu- | sur leurs épaules, tout droits, et 
ques jours à X... Soyez mainte- {rent vite de la supercherie : aussi- leur donnent des ‘airs d'un autre 


nant sans inquiétude sur moi. 


Georges,’ 


em 


L'ETAT SANITAIRE DE 
L'ARMEE FRANCAISE 


“Le blessé français est un 
homme sain”, dit le méde- 
cin inspecteur général 


Paris, 4--M. Edmond Delor- 
menbre de l'Académie de mé- 
decine et médecin ins specteur ué- 
néral de l'armée, a soumis à l'at- 
tention de l'Académie des scien- 
es les observations qu'il a faites 
au cours d'une mission officielle 
d'inspection des ambulances de 
campagne et des hôpitaux depuis 
le début de la guerre. TI a consta- 
té le parfait état sanitaire de l’ar- 
mée, 

Le blessé français est un hom- 
me sain. La maladie est excep- 
tionnelle, le nombre des de 
maladies est inférieur au nombre 
enregistré en temps de paix et 
M. Delorme n'a sencontré que des 
blessés, 

On s'est plaint de certains re- 
tards, Sur des champs de batail- 
ie d'une étendue de 150 à 200 ki- 
lomètres l'enlèvement immédiat 
de tous les blessés est impossible, 

Pour aider les premières inter- 
ventions chirurgicales, le profes- 
Delorme à établi des appa- 


nie, 


Cas 


reils contentifs (gouttières) 1m 
perméables pour toutes les fruc- 


tures des membres supérieurs et 
inférieurs, appareils qu'il a pré- 
à l'Académie et  expéri- 
mentés sur un soldat devant elle. 
En un jour il a appliqué vingt- 
cinq appa ireils pour 
fractures les plus compliquées de 
la cuisse, et quinze pour les frac 


sent és 


de ces les 


tures les plus compliquées de la 
jambe. 

Dans la guerre actuelle, les 
complications de plaies se  pré- 
sentent avec une fréquence rela 
tive et une gravité qui surpren- 
nent, C'est à les combattre que 
loivent tendre les efforts de tous! 
les chirurgiens. Ces compliea- 
tions sont: !, la gangrène guzeu- 
se: %, te tétanos. Contre la gan- 
urène gazeuse, il faut préférer 
aux amputations et larges  inci- 
sions les injections d'eau oxygé- 
née; mais ce premier traitement 


devra être complété, Contre le 
tétanos possible, l'eau  oxygénée 
est encore recommandée: mais 
quand le tétanos est déclaré ou 
imminent, les injections de sérum 


antitétaniaue sont nécessaires, 
M. Dastre a ensuite signalé 


plusieurs opérations faites 
M. Rollet à Faide d'un  électro- 
aimant géant, Cet électro-aimant 
dont la force est supérieure à 1.- 
150 kilogrammes, prépare très 
heureusement l'extraction des 
balles du fusil allemand, qui ont 
une enveloppe de fero-nickel, et 
aussi des éclats d'obus, Il attire 
les balles à une distance de 11 
“entimètres et les éclats d'obus à 
la distance de 15 centimètres: 
une incision complète l'opération. 
On a pu ainsi faire des extrac- 
tions avec ou sans anesthésie, 


par 


D  —— — 


Les 


moeurs, 
l 
l 


sa lons les 


perdu 


ont perdu 
La plaisanterie a 

monde et le trône. 

* 


Presque tout ce que nous appe- 
lons un abus fut un remède dans 
les institutions politiques, 


tôt. nos canons lancèrent des obus 
éclairants, à la lumière desquels le 
feu de l'infanterie frânçaise, bien 
dirigé, ne tarda pas à faire recu- 
ler l'ennemi, En dépit de ce suc- 
cès, les défenseurs du fort n'en 
croyaient pas moins que leur der- 
nière heure avait sonné. 

“Dans l'après-midi du 12 sep- 
tembre, les sentinelles du fort a- 
vercurent une batterie de mortiers 
jue les Allemands mettaient en 
position, Mais avant que ces ca- 
aient pu lancer un seul pro- 
jectile, ils furent attaqnés par une 
batterie de campagne française 
en position sur la rive gauche de 
la Meuse et durent abandonner la 
place, 

*A deux reprises différentes, 
un groupe d'Allemands, portant 
un drapeau blanc, S'approcha du 
fort, et l'officier qui le comman- 
duit eria : 

#__ Au nom de sa mnjesté impé- 
rinle, je vous somme de vous ren- 
dre, sans conditions.” 

“Chaque fois il reçut de notre 
chef la même réponse: 

%_4Jamais! 

“Les officiers sont unanimes à 
attester que le moral et le courage 
de leurs hommes furent au-dessus 
de tout éloge pendant cinq 
chaudes journées, où ils ne connu- 
rent ni sommeil ni repos, Les 
hommes ne pensaient méme pas à 
manger et ne se soutinrent, pen- 
dant cette lutte terrible, qu'avec 
un peu de vin et de café. 

‘Ce fut grûce à leur brillante 
conduite qu'ils furent capables de 
conformer à l'ordre reçu: “Te- 
nis jusqu'au bout”. 


EN GARE DE 
CHARTRES 


Ce que j'ai vu le 24 août 
1914 


nons 


ces 


v 


‘ents 


enez; venez à la gare. Cinq 
émigrants 2.6 arrivés 

-Des émigrants/ 

Des jimmigrants, si vous vou- 
lez. Venez. 

Et dans un immvense hangar, 
dans une sorte de halle, sur de la 
paille répandue à profusion, voi- 
‘ toute une lamentable humanité. 

Ce sont des Lorrains, Ce sont 
des gens dont les Allemands vien- 
nent de brûler les villages, et qui 
ont fui devant l'invasion des 
barbares, et qui n'ont plus rien à 
eux, plus rien que ce qu'ils por- 
tent sur leur dos, Ils sont là, par 
petits tas, les femmes et les en- 
fants de la même famille grou- 
pés, assis sur la paille, et 
honimes, tous vieux, debout à cô- 
té, les mains vides et pendantes. 

Fous les visages sont hébétés 
Les veux, grands ouverts, sont 
remplis de stupeur. 

11 y a huit jours, les êtres qui 
sont là possédaient un foyer, des 


les 


On peut sans crainte de se 
tromper dire d'un enfant qu'il 
souffre des vers quand il est pâle, 
irritable, malade. Les vers infes- 
tent l'estomac et les intestins en- 
travant grandement le travail de 
la digestion et empêchant  l'en- 
fant Jde s'assimiler sa nourriture. 
Les Poudres de Miller contre les 
vers en détruisant font disparai- 
tre ces malaises et contribuent à 
redonner la santé à l'enfant. 


âge. Un grand paysan, un aïeul, 
tient dans ses bras un tout petit 
paquet blanc, alongé, huglant: 
c'est un petit enfant de huit 
jours 
Monsieur, ils semaient de la 
poudre au pied des murs. 
—Ils avaient des bidons de pé- 
trole. Ils arrosaient avec, 
—Maman, qui est là, a le bras 


brûlé, Elle ouvrait la fenêtre au 
moment où ils ont mis le feu, 
Nous, nous nous sauvions 
dans notre charette, Ils ont tiré 
sur nous, Ma petite soeur a recu 
une balle dans la jambe. Ils vo- 
vaient bien pourtant que nous 


n'étions que des femmes. 
—Tls ont fusillé le maire. 
-Et aussi mon mari. 
qu'il était garde er 
—Et quand, quand cela s'est-il 
passé? 
—Avant- hier. 
Ke 


parce 


* 


Ce mot me donna le frisson. I 
situe, il rapproche.  Avant-hier, 
ce n'est pas 11 v a des siècles, ce 
n'est pas dans des pays lointains. 
c'est avant-hier, et là, tout près, 
chez nous! 

On ne peut pas croire que, 
vraiment, ce soit “avant-hier 
que ces faits ont été possibles, Ce 
que je vois, c'est un spectacle du 
moven âge, de plus loin encore, 
du temps des Huns, du temps où 
les populations entières fuyaient 
devant les cavaliers farouches, 


vêtus de peaux de bête, Non, Il 
est d'avant-hier ! 
Monsieur! Du lait! Du lait 


pour le petit. 
J'ai faim! 

Mes deux enfants ont la rou- 
geole, 

Je n'v tiens plus. J'avais ré- 
sisté à la vue des blessés à l’hô- 
vital ou dans ke train. Mais cela! 
Un sanglot m'étrangle. 

Vite! Ils ont faim! 
faim ! 

Et voilà au'on s'empresse. Dé- 
jh. là-bas, la distribution des vi- 
vres avait commencé, 

Les dames des deux sociétés de 
scours aux blessés de Chartres 
vont, viennent, épuisant les pro- 


Ils ont 


visions que leur apportent des 
jeunes gens. Elles sont admira- 


bles de bonté, d'émotion, de  dé- 
vouement, de tendresse, de mater- 
nité, 

Quand je les ai vues pour la 
première fois, il y a huit jours, 
juinze jours, je ne sais plus—je 
les trouvais trop coquettes, trop 
hien arrangées duns leur grande 


blouse grise ornée d'une petite 
croix rouge, et sous leur petit 
bonnet, d'où sortaient les che- 
veux arrangés avec trop d'art. 
Leurs rivalités aussi m'irritaient 


un peu, Mais aujourd'hui, 
cela est emporté, oublié... 

Ah! les braves femmes! 
Voici des corbeilles, des paniers, 
des brocs, des verres, des tasses, 
et du saucisson, et du pain, et de 
la viande, des gâteaux, du cho- 
colat, du lait, du bouillon, de 
l'eau rougie, 


tout 


—Prenez! Prenez! Vous avez 
faim... Et vous! Vous n'en a- 


vez pas eu/... Voici Les bi- 
berons!.,.  Passez-moi les bibe-. 
rons, on va les rémplir... Ce px- 
tit-là est assez grand pour boire 
à la tasse... Tiens, bois, mou en- 
fant. 

Et les bonnes dames, les plus 
joies, les moins jolies, les gros- 
ses, les fluettes, les vieilles, les 
jeunes, se multiplient, courent au 
buffet, reviennent, repartent. 
sans se regarder... Et elles ont 
chaud, et elles sont rouges, et les 
bonnets sont de truvers sur les 


ee mn 


Tel. M. 5772 
PHILIPPE COUTU 


Seul entrepreneur canadien-français 


cheveux défrisés, elles sont char- Dames assistantes 
mantes, admirables, leurs yeux 
brillent de tendresse, de fièvre, de 


maternité grave. 


... diplomé 

Alors, sur l'immense litiè- Embaameur et entrepreneur 
re de paille, les malheureux  sæ de pompes funèbres 
mettent à manger, assis et silen-!159 rue Marion, 
cieux. Et  bescoup, dont les Norwood et Saint-Boniface, Man. 
veux, jusque-là, étaient restés 
secs, se mettent à pleurer, à ee _ a rnmnaenes nn 
pleurer de ces larmes abondantes 


vtt tttttrt 


Academie Ste-Marie 


Crescentwood, Winnipeg, Man. 


qu'on ne prend pas la peine d'es- 
suyer. 

Je suis debout, je les vois tous 
à la fois, On ne peut pas en croi- 
re ses veux. Le même mot vient à 
toutes les bouches. C'est la fuite 
devant les hordes de barbares... 


ththttttrtttttttrrttetes? 


Ainsi, tous ceux-là que je vois Sous la direction des Soeurs du 
ent vu, de leurs yeux vu, piller Saint-Nom de Jésus et Marie et 
tout cela, saccager tout cela, flaitement équipé Es pe 

: Û £ ; es travaux de collège. Cours de 
brûler tout cela, et quand le dé- professorat une spécialité. Mu- 


sastre a été accompli, que tout es- 
poir n'était plus possible, ils ont 
fui, duns l'épouvante, emportant 


sique, dessin et peinture ensei- 
gnés avec soin et selon les der- 
nières méthodes. Exercices d'é- 
locution et de die 


leurs errfants pour tout colis: à ; ton sous la di- 
re x l - 9 rection d'experts. 

l'exode a commencé: rien que des 
femmes. des enfants et des Demendez des renseignements. 


vieux. Les hommes valides sont à 
la guerre, naturellement. Ils ont 
marché six heures. Leurs oreilles 
n'entendaient que bruits du 
canon, leurs propres clameurs et 
les cris tout proches de leurs en- 
fants en larmes. Et après ka pre- 
mière heure de marche, il a fallu 


Soeur Supérieure 


thttthttttttrte ++ 


hésité histhétttertérttits 


les 


D.R. BARIBAULT, B.A.Sc. 


INGENIEUR CIVIL et ARCHITECTE 


porter les enfants déjà granils, Diplomé de l'école Polytechnique 
qui jusque-là avaient pi SUIVTE, | Architecte enregistre du Manitoba 
accrochés aux jupes, mais qui 


Suites 11-12, Banque d'Hochelaga 
433 Rue Main, Winnipeg. 


Téléphone Main 


n'en pouvaient plus. 
On me les montre, 
vois un, pieds nus, 
—Pourquoi? 
Voyez, monsieur, 


ceux-là. d'en 


1040 


On me tend les petites bottines 
pour que je sente à l'intérieur a- 


DR. N. A. LAURENDEAU 


ANCIEN INTERNE A L'HOPITAL 


ve mes doigts. C'est hérissé de 

clous. Je regarde les pieds du pe DE SAINT-BONIFACE 

tit. Ils sont sales, d'un rouge !Bureau et Résidence Tel. Main 1302 
brun: c'est du sang, 


Br 163 Avenue Provencher, St-Boniface 
JIM UX, 


de l'Académie française, 
Chartres, 24 août 1914. 


ALFRED U. LEREL 
Tel. 
AVOCAT 
403 Electric 


DOCTEUR F. LACHANCE 


Des Hopitaux de Paris, 
ANCIEN CHEF DES INTERNES A 
L'HOTEL-DIEU, MONTREAL. 
Chirurgie et Gynécologie. 
Chambre 245, Some:set Bldg. 
Avenue Portage. Phone M. 7204 
Coin Aulneau & Hamel, St-Boniface, 
Phone M. 2613. 


9072 
2073. 


NOTAIRE 


Garry 


Railway Chambers, 
Winnipeg. 


L. A. . DELORME 


de la Société Légale 
WILSON, McMURRAY 
D RME 


ELORM 
DAVIDSON & WHEELDON 


DR. W. LEMAIRE 


Médecin Vétérinaire 
Tél. Main 5253 


Bureau et résidence: 


Hôpital privé. 
60 rue Marior 


Avocats & Notaires DOCTEUR L. D. COLLIN 


des Hopitaux de Paris, Hx-Interne des Hopitaux 
e Montréal, St-Faul et Notre-Dame 


27 et 28, Edifice Canada Life, 


Coin des rues Portage et Main. Geln Graham et Main, Winnipeg 


J A. BEAUPRE 
AVOCAT, NOTAIRE, Etc. 
Bureau: Chambre 312, Bloc Mcinty x 
WINNIPEG, Man. 

Bureau: Phone Main 1554. 
Residence Phone Main 183 


Winnipeg, Man. 


.. 


Tel. Main 583 et 8696 


Phone Main 3095 


Drs. Maloney & Kennedy 


DENTISTES J. P. RALEIGH, D. D.S. 
304-305 Avenue Block eg 
Nous pions; ets pe snadébi 
Gradué de Toronto et de Trinity 
———__— ———— Bureau: 


317 Portage Ave., en face d'Eaton 
Telephone M, 4244 


W. Boston Towers 
lo i P. Roy, B. A. 


DUBUG & TOWERS 


Avocats Notaires 


Bureaux : 201-205 KHdifice Somerset 
Poriage Ave. Winnipeg, Man. 
Casier Postale 443 


A.J.H. Dubue 
(Censul 


NORWOOD GARAGE 


Accessoires. Réparations, mise à 
neuf et construction de camions 
automobiles, automobiles et pièces 
détachées, 


VOITURES DE LOCATION 
ET TOURISTE 
à toute heure de jour et de nuit 


TEL. MAIN 2498 


Office, Atelier et Garage 
COIN DES RUES HORACE ET 


Téll Main 3059. 


A-D. MEUNIER 


Peintre Décorateur et Tapissier 


Estimés donnés sur demande SAINT-JOSEPH, . NORWOOD 
GEN ONTAN 
301 rue Saint-Jean-Baptiste, buis 12 ; 
Saint-Boniface, Man, 
L2222222 2222222222) 


Quelques Unes De Nos Lignes 
FT NOR 1 


Ferronneries pour bâtisses, papier à bâtisses de tous gen- 
res, papier à couvertures. 


Moellons et blocs de béton, pierre concassée de toute 
grosseur, sable, gravier, etc. 


Glaces de fantaisie, fenêtres, vitres, 


Portes et chassis, cadres et moulures, bois tournés. 


Or- 
pements intérieurs et extérieurs, 


La Cusson Lumber Company, Ltd. 


SAINT-BONIFACE, MAN. 


TEL. MAIN 2625-2626 


Bureaux 703-704 Electric Railway 
NORWOOD, MAN. Chambers, 
- + | AVOCATS NOTAIRES 
Winnipeg. Man, Tel. Main 7221 
ALBERT DUBUC JacQuEs Monnor Cl Tux 
Téléphones: 
DUBUC & MONDOR : eureau: m. 4639 Rés: M. 4640 
Consultations: 2 à 6 P.M. 


Bureau: Chambre 106, Cadomin Bidg. 


BREsS. 


me 


cmt 


Etsblie en 1905 


Boire PosraLe 


LA LIBERTE 


dome Mau., 6 octobre 1914 


incorporée en 1909 


t'icobnete 
Main 3151 
L( 


. (GLORIEUX EPISODE DE 
LA BATAILLE DE L’AISNE 


Une brigade de hussards de la mort et un régiment de 
grenadiers de la garde 
française 


| 


1 


| 
Bordeaux. 4er octobre. La | 
“Petite (sir le.” racorne au- | 
rd’ comment 13.000 hom- | 
rde prussiénne, qui! 
{ le centre des lignes! 

4 le 26 septembre subi- 
Spécialiré: barisses ; US Poe 

À ! ue IA a 1 Ce Aarre- 
_ Publiques et de Chemins pr _ mande fut découverte, la cavale-| 
ie francaise recut l'ordre de | 
ENTREPRENEURS GÉNÉRAUX Re EE 
{Marne) et d'arrêter sa mails 
COURTIERS EN IMMEUBLES un ter! suffisant pour permet- | 
tre à l'arüllerie et à l'infanterie | 

pe tt. de ouain 1e en- 

814-816 BATISSE BANQUE STERLING svt mou me An 

ant que nos Aragons preparer 

ELLE ES AVENUE PORTAGE er RUE SMITH re rhin ph rm, a 
J'ATREMBLAY de de hussards de In mort, évi- 
JP TRLMBLAY WINNIPEG. tant le village, s'avança à travers 
DA CANADA vignes et champs dans l'intention 
D le surprendre l'artillerie fran- 

caise en marche. 
Le moment était critique. Nos 


LES PETITS PROFITS DU 


dragons étaient à 3 kilomètres en 


avant, nos fantassins à 3 kilomè- 
tres en arrière, et nos tir ailleurs 
KRONPRIN? ALLEMAND étaient en grand danger d'être sa- 
brés sur leurs canons Les hus- 
sards allemands n'étaient guère 
L puà 1 kilomètre lorsque nos artil 


Il pille pour son compte personnel le château de la ba- 


ronne de 


eurs le = 
galop. 
notis 


aperçurent 
En deux minutes 
furent détachés de 


lancés à plein 
les ca- 
leurs 


Baye 


- trains et alignés le long de la rou- 
Paris, 3-12 kronprinz né: | luns l'armée que commande son [te L'ennemi n'était plus qu'à 500 
déricGuillaume avait établi. | père, La facon héroïque dont ce mètres lorsque le commandement 
pendant les premiers jours de la |lui-ci reçut la fatale nouvelle doit [de charger les canons fut donné, 
s batailie de Ja Mar son quar-lêtre relntée. Tout en chargeant, les cava- 
tier général au châtenn de 4 ba Le général de Castelna dic rage pense avaient redoublé 
ronne de Bave. née O ppen! hein, tait P ordres. quan l un offi 1Q le vit [ls n'étaient plus qu'à 
itué pré le (! iempaubert (Mai ] résenta devant lui. 200 mètres quand les canonniers 
ne). Ce châtenu est célèbre pour Qu y 1 112 derman le vé francais ouvrirent le feu, 
les merveilleuses collections d'ob ral et retournant Un éclair, un éclat de tonner 
jets d'art qu'il renferme. | Mon général, répor 1 l'offi : puis à travers la fumée bleu 
Le “Temps” publie Ja  lettrelcier d'une voix qui trer ble, votre [tre, les artilleurs purent voir les 
‘ivante de la baronne de Bave:lfils Navier vi l'être tué d'une [chevaux de l'ennemi se cabrer et 
“Le kronprinz a pillé tout lelballe au front en donrant l'assaut [les officiers chercher en vain à 
châtenn, I! ïü volé les médaille a le és, QUI 116 ‘POUSSE, “al lier leurs pe lotons brisés. 
des armes anciennes, de rares ett Le général reste ncleux une Une seconde fois, nos batteries 
précieux vases, des tapisserie s seconde, Pu ‘adr ssant à son/répandirent la mort parmi cette 
les statuettes, des tasses ancien- |état-major: brigade vouée à l'anéantissement. 
nes et différents objets en  or.l Messient tin Un grand silence succéda au 
souvenirs de famille qu m'é | Hi il repi la dicté ses : lement produit par le galop 
taieut très chers, Des tableaux et lordi pour k nnbat. les chevaux et les eris des hor 
des meubles de valeur avaient été , | mes, Deux milles hommes gisaient 
ermballés sur son ordre, mais! Mn e de Castelnau vit, depuis conme He par la foudre, 
dans leur fuite précipite, Al lie commencement de la mo sv C à et là un cheval blessé faisait 
lemands furent obligés d'aban [tion, dans le Midi, Ceux de ses s efforts pour se dégager du tas 
donner plusieurs caisses, enfants qui ne sac dpris pas pin Es e morts qui le recouvraient, 
“La baronne de Bave, ajonte ete nt, à CO de pere, sont Mais nos artilleurs nu s'attar- 
“Temps”, affivme que Je  kron-|demeurés auprès delle, dèrent pas à regarder cette scène 
prinz a piétiné les portraits del Lorsque’survint au château lafde carnage, Ils racerochèrent les 
l'empereur et de l'impératrice de | nouvelle de Ia mort de Navier de lavants-trains et coururent à l'ai- 
Russie, qui trouvaient dans la | Custelnun, personne m'osnit en #-|de de nos dragons juiavaient for 
chapelle du château” |vertir Ja Pauvre nere, Mlles de|à faire et se repliatent le long de 


+ 4025 © — - — 


UNE CHARGE 
HEROIQUE 


Les zouaves reprennent à la 
point de la baïonnette 
deux batteries abandon 
nées à l'ennemi 


Pa Les 


D 


zonares, racon 
tent les soldats blessés revenus du 
ù front qui faisaient partie de l'ai 
le gauche des alliés, viennent d 
se couvrir de wloire. 

Ces jours derniers, les troupes 
françaises avaient été obligées de 
se retirer, devant un ennemi très 
supérieur en nombre, et  d'aban- 
donner à ce dernier huit canons 
de 1ù millimètres. 

Cela contrariait fort les zoua- 
res, qui demandèrent à ce qu'on 
leur permit de les reprendre et 
d'emporter à nouveau a post 
tion. Quand le ciairon sonna ln 
charge et que les zonaves s'élan 
cèrent sur l'ennemi, beaucoup 
tournèrent la tête, pour ne pas 
voir ce qui allait sürement leur 
arriver, ils s'avancèrent en chan 
tant, en criant et en défiant les 
balles de l'enriemi, 

Un grand nombre d'entre eux 
tombèrent, mais les autres ne ra 

\ lentirent leur marche que quand 
É: ils eurent fondu sur l’ennem 
À On semblait n'upercevoir bril 
L ler au loin querquelques baïonnet- 
tes avant que l'ennemi ne fût mis 
| en déroute, et le”feu des canons 
| fut immédiatement dirigé sur 
l'ennemi, qui prenait la fuite 
pour venger aussi les braves zona 
| ves qui étaient tombés dans cette 
| charge héroïque, 
fe A 
UN HEROS 
N Era 
| La mort du sous-lieutenant 
de Castelnau 
| 
| On a lu dans nos dépèches la 
| citation à l'ordre du jour de l 
| mée du sous-lieutenant de Castel- 
nau. Ce jeune officier servait 


| Castelnau chargèrent le curé dela grande route, Nos canons fu- 
| soi lient les bienvenus, Cette fois la 
{ Le lendemain, à la première | lutte fut plus égale, les canons al- 
nesse, Mine de C telaan, que |lemands répondant coup pour 
son habitude. Pb ba de la | coup. Mais alors notre infanterie 
sainte table, Le prêtre n'a pos osé | gris a, et se déplova à travers les 
oreé lui faire part de la terri- | vignes: on entendit une sonnerie 
e nouvelle, mais en se trouvant [de clniron et, baïonnettes scintil- 
{brusquement devant elle, 1l est Si! lant au soleil, nos fantassins sé 
IL enu que sa Main QUI! jancèrent en avant. 
stie tremble comme N'ayant plus le soutien de sa 
e clans vent, Re avulerie, la garde prussienne fut 
ui + Castelnau, QUI S ON £ireée de reculer, Un bataillon de 
ve la tete, aperçoit le Vi-|,ounves parvint rapidement à oc 
Heversé u pretre eb COM: Louber Ja vahée de Ia Sui ippes, me- 
AVIOrS,- 1 IIVOHK, AUSSI Pâ- | naçcant de placer l'ennemi entre 
4 hostie qu'on lui offre, aus- x Re 
- ique levant l'autel que so] PTE Le PRE VAE lier k 
mal bas, sur le champ de ba- ds. 6e UT. D a en AT 
ail Léonde Hindi 4 pour couvrir Ja retraite 
; : f & la colonne allemande dans la 
la n souffle : “Lequel? » see 
| rection de Reims. A cinq repri- 
| différentes les grenadiers si 
rh èrent sur les Francais. Tou- 
UN H A repoussés#il ne restait plus. 
après la cinquième charge, qu'une 
poignée d'hommes entourant le 
À la tête de 50 hommes, le! drapeuu. 
lieutenant Verlin tient} Alors. un grenadier, puis deux 
tête à 5,000 Allemands autres, puis dix autres encore jt 
tèrent leurs armes, Une centaine 
| Ra qu à \ l'hommes, pour la plupart bles 
Par s. 30 -Le lieutenant Ver- sé voHà tôut cs qui restait d’un 
lu de régiment l'infanterie, superbe régiment, Ces hommes et 
e héros du jour par suite L lle drapeau furent capturés par 
‘affa re «la is laquelle il a figuré |, troupes. Mais leur sacrifice 
er d'unè manière proéminente. |y'yvait pas été inutile, car il avait 
\ ln tête de 50 hommes de >! permis à li colonne allemande de 
ompagnie, le lieutenant Verlin!:, mettre à l'abri des canons des 
onerail une reconnaissance sur forts de Berru et de Nogent l'Ab 
‘Oise, à plusieurs kilomètres en besse, 
ivant du ‘orps de troupes prinei 
pal, quand il rencontra une trou- RUES 3 as du SEM EE 
pe allemande forte de 3,000 hum-|  RUSE DE GUERRE 
mes 
Les Francais s'abritant dans les ————— 
l » avolsInants ‘onnencérein : . . . 
une füsillade nourrie qui ne céssa Fiusieurs bataillons autri- 
que lorsque 14 d'entre eux æuk-| Chiens anéantis par les 
ment furent encore en vie: encore Russes 
v en avait-il 4 de blessés, La pe 
tite troupe baitit en retraite. Les 
Allemands, craignant un piège Pétrograde, 30.—Le ‘Russkoe 
n'osèrent pas la poursuivre dans|Slovo" a obtenu de soldats bles- 
es bois. sés la description d'une ruse ingé 


D 2 — 
LES PERTES ALLEMANDES 


nieuse employée par un petit dé- 
tachement russe qui a réussi à ba 
layer une importante force autri 


D 


anéantis par l'artillerie 


leurs tranchées et s'élancèrent | 
lans la direction d'une petite ri- 
vière où des compagnies d° re 
erie russes mirent en échec la fu- 
ise attaque des Autrichiens. 
“Les Cosaques et l'artillerie, 
raversant un pont, eommencé- 
lrent à retrancher sur la rive 
»pposée de ln rivière, 


| 


Se 


| », se tenant cachée der- us hs tu 
l'infanterie, se tenant } der Landry: secrétaire, Michael Kif: 
rière des buissons, passait inaper- Le 
‘“e de soigne 1 É y x 
ennis: résident, Maurice 
“Quand les préparati ifs furent | en v 
‘3 \ ‘nne PS #. ges à 
terminés pour recevoir l'ennemi, métisse, Clatles Brodeut, 
RE Officier-Rrapporteur: Dominie 
retraite vers la rive oppose, où x 


fit semblant de commencer le 
couper la mar- 


el le 


feu sur le pont et 


| che de l'ennemi. 


autrichiennes, ne 
elles qu'un petit 
létachement de Russes, chargè- 
rent aveuglement. L'infanterie 
ennemie s'approcha 0 ponts alors 
que la cavalerie s'élançait à tra- 
vers la rivière. 

“Tont à coup. une explosion 
cerrible fut entendue, et le pont. 
qui était couvert de colonnes au- 
trichiennes massées, sauta, tandis 
que, sur la rive opposée, les ca- 
sons russes semaient Ja mort par- 
mi les Autrichiens, au point que 
ia rivière fut couverte de cada- 
nos 

“Frappé de panique, l'ennemi | 
centa de fuir, abandonnant ses 
armes, mais les Cosaques  conti- 
nuèrent leur oeuvre de  destrnc- 
tion, poursuivant J'ennemi avec 
les cris de triomphe. 

“Une demi-heure plus tard, 
tout était terminé et plusieurs ba- 
taillons autrichiens avaient 
de vivre 


“Tes troupes 
voyant devant 


cesse 


6 D- D — — 


AU COLLEGE 


lufour de la premièr 
Les élections des membres 
Conseil des Jeux” ont 
résultat suivant: 
Officiers qénéraur 
Président, W. Decosse:  vice- 
président, A. Doiron; secrétaire, 
N. Laporte, 
Comités 
Balle au camp et 
sident, W, Gagné; vice-président, 
1. Collins: secrétaire, P, Prince. 
orge et balle au panier: pré- 


ditision 
du 
4 
donné 1e 


gouret: pré- 


sident, Bowdridee :; vive-prési- 
dent, E . Rimmer ; ; secrétaire, A, 
(C‘aron. 

Billard: président, A. Parent; 


e-prés., E. Dufault; secrétaire, 
Plamondon. 

dE Derros président, A, Laliber- 
té: vice-prés., P. Laflèche: secré- 
taire, A, Tremblay. 

Jeu de paume: président, L.-P. 
Gagnon: vice-prés, KE.  Préfon- 
taine:; secrétaire, V, Marius. 

Ce résultat fait voir que 
jeunes veulent prendre une part 
active, non seulement aux jeux, 
mais aussi à la direction de ces 
jeux, C'est un bon signe. 


“ = 


les 


»st 


Chacun des clubs séniors et in- 


termédinires de balle au € amp ba- 
sassurer 


taille avec ardeur pour 
ja première place, et la lutte est 
interessante, 

Les cadets rivalisent de polites- 
se, Chaque club subit la défuite à 
son tour, Si cette belle courtoisie 
‘ontinue, il n'y aura ni premier 
ni dernier à la fin de la saison, 


" …e. 


les joueurs de balle au panier 


se sont mis à l'oeuvre, Les capi- 
tuines des onze elubs qui compo- 
sent les trois ligues prétendent 
pouvoir remporter je  champion- 
nat. 

._. 


Les joueurs de ballon commen- 
ceront quand les championnats de 
la balle au camp seront décidés. 

=" 

La date du tournoi athlétique a 
“6 fixée au 15 octobre, L'organi- 


sation de ce tournoi ne fera pas 
défaut, Car elle a été confiée à des 


officiers dont la compétence et le 
dévouement sont connus. Ces offi- 
cjers sont: W, Decosse, À, Bohé- 
mier et J. Préfontaine, 

CE RE] 
l'ongrégations de la Suinte 
Vierge 

Les congréganistes ont fait Je 
choix de ceux qui, avec le R, P. 
Directeur, doivent veiller au bon 
fonctionnement de leur  associa- 
tion. 

Congrégation de 
Couception: Préfet, 


l'Inimaculée- 


A. Bohé- 


hienne, Le journal dit, à ce sujet : lmier; assistants, L. Joyal et LP. 
Berlin, 1.—Les listes des perte Le “Suivant un plan arrangé à!Gagnon: secrétaire, W, Decosse: 
illermande en morts, blessés Fng Li avance, er exe édrons de! Conseillers, W, Gagné et A. Lali. 
TRE TEE LEE publiées offitielle. !C'ostques, ainsi que des artilleurs, lberté: Lecteurs, E. Préfontaine et 
ment jusqu'à jour, contiennent simulrent une retraite et com- Prince: Sacristains, V, Ma- 
104,589 nou mencèrent à se replier rapide-{rius et P. Laflèche: Portier, P. 
La ! e publiée aujourd'hui a-|ment, sous le convert de l'infante-| Gauthier; Maître de Chapelle et 
joute 10,27 noms au total LE organiste, N# Laporte. 
| pe: dé’à connu, ‘Les Autrichiens quittèrent, Congrégation de la Purifica- 
. 
‘ 
etre mohlianprmnimen pr mgentrr anne : HAN F ce of au lé tit ne 1) Si: 


| Armand 


| | prés. 


| 
tandis que | 
| 


tion: Préfet, C. Wyrzykowski: 
| Ass stants A. GE er et L. Col- 
lins: secrétaire. Bimmer. 
. Ls « 
de ivision { ve 


de < JL. ur 
Officiers généraux : 
laurice Goulet : 
Dostert : 


Président. 
vice-prés, Au 
secrétaire, Fraser 


Baile au 


camp et ho key 
sident, 


Fraser : 
Dureault : 
Phiiibert Cusson. 
jallon et balle au mur: 
É louari Ï LaF1 lèche ; H 
taire, Aimé MeCaugaan. 
Jeux Intérieurs: président, Jo- 


pré 
vice-prés.. 
secrétaire, 


John 


vice 


secré 


seph Marion: vice-prés, Eugène 
Marion; secrétaire, Marc Ré. 
nier 

illard: président, Auguste 


Dostert:  vice-prés. Crawford 


Goulet; vice-prés., Percy Steele: 


Wyrzykowski. 


HOPITAL DE 
ST-BONIFACE 


Les Soeurs de la Charité de 
hôpital Saint-Boniface infor 
ment les Dames de Saint-Bonifu- 
ce et de Winnipeg qu'une assem- 
blée générale aura lieu à l'hôpital 
mercredi T octobre, à 3.30 p.m. 
dans Le but d'organiser le ‘“Ma- 
ple Leaf Day”, au profit de l'hô- 


pitul. 
Elles sont instamment  priées 
de s'y rendre aussi nombreuses 


| que possible, afin de pouvoir, par 
leur concours, assurer plein succès 
à l'entreprise, 


ST-BONIFACE 


M. l'abbé Louis Messier est re- 
venu samedi dernier de sa vacan- 
Ice dans l'Est. 


M. l'abbé Moreau, secrétaire de 
Mgr l'Archevéque, a été ordonné 
prêtre dimanche matin dans Ja 
chapelle du Petit Séminaire par 
Mgr l'Archevêque, Il est absent 
pour une vacance de quelques 
jours. 


M. Arthur Bleau, premier por- 
ter à l'archevêéché depuis 18 ans 
et gérant des Cloches depuis 1906, 
est décédé après une maladie de 
quelques jours. Ses funérailles 
ont eu lieu à la cathédrale hier 
Fat, Le service fut chanté par 
M. l'abbé Leroux, procureur de 
|l'archevéché. Mgr l'Archevêque 
assistait au trône, Il chanta l'ab- 
soute. Au choeur se trouvaient 
Mgr Bélveau, Mer Breynat, Mgr 
Dugaus, le P, Magnan, o.m.i., 
ete. 

La dépouille mortelle est partie 
pour Montré»l ce matin sous ln 
charge de M. J.-0. Bleau, frère 
du défunt. 

SEPULTURES 

1 octobre. Joseph-Marius, 
le Grégoire Larivière, 
mois. 

5 octobre, 
Arthur 
près sa 


k + + 


LE 


fils 


âgé de 4 


“Anonyme”, fils de 
Poliquin, décédé peu a 
naissance, 
+2 nn 

BAPTEMES 

1 octobre, Joseph-Zenon, fils de 
J.-M. Poitras et de Rosalie Lagi- 
iimodière, Parrain, Zenon Bérard: 
imaryaine, Marie-Anne  Lagimo- 
dière. 

+ octobre, 


de J.-C. 


Julien-Gérard, fils 
Vanlevbergh et de Pho- 
ruilde  Demenlenaerk. Parrain. 
Jules Ramon: marraine, Idonie 
Duyvejonck. 

# octobre, Marie-KEugénie. fille 
de Louis Suint-Laurent et de 
Anna Brabant, Parrain, Eugène 
Bourgeault: marraine, Angélina 
Saint-Laurent. 

+ octobre, Catherine-Grace, fil- 
le de E, Kelly et de Rose Thomas. 
Parrain, John Clark; marraine, 
Marguerite Kerr. 

4 octobre, Cécile, fille de.J.-A. 
Boutet et de Albertine Auclair. 
Parrain, Joseph Auciair; mar- 
aine, Jeannette Lavallé. 

4 octobre, Simon-Aimé, fils de 
Michel Jonex et de Délia (Go- 
dard: Parrain, Joseph Godard; 
marraine, Marie-J. Godard, 

... 
MARIAGES 

à octobre, (Georges Boiteau à 
Mary-Ethel McDonald, 

5 octobre, John-Lawrenck Hor- 
rigan à Marie-Emélia White, 


AVIS 


Les jeunes Français nés en 
1895 et les ajournés des Classes 
de 1913 et 1914 sont invités à fai- 
ré connaitre d'ur germe leur adres- 
se à l'Agence Consulaire, 
L'Agent Consulaire. 
Bureau: 11 Bâtisse Le mL. Pan, 


464 rue —. 


{ 
| 


Mur lArchevèque viendra, di 
manche prochain, faire sa visite | 
pastorale, H confirmera une tren 
taine d'enfants de la paroisse. Le | 
srmon sera donné par lui. 

.. 
R. P. Laflarmme, o.m.i. est | 
revenu lundi de Sainte-Anne des | 
| 


Chênes, où il a prêché une retrai- 


te aux élèves du couvent, 
. +. = 


La soirée donnée par la Chora- | 
le mardi dernier a été un joli sue- 
Il y eut partie de cartes et | 
oncert, Læ prix des hommes, un! 
beau rasoir de sûreté donné par Île! 
R. P. Portelance, om.i., a été gn-| 


ces, 


M. Pierre Desroteanx a épousé 
ce matin, à Saint-Boniface, Mlle 
A. Desbiens. 

. = 
BAPTEME 

Josæph-Jacques- Louis, 
M. L.-P, Brunelle, 
Joseph Mousseanu : 


Mlle Maria Perreault. 


.__. 


fils de 
Parrain, M. 


inarraine, 


La J.-H. 


Compagnie 


construction sur une distance de 
1S milles de l'aquedue de In ville 
de Winnipeg, au montant de 
SO45.0 


M5. 


UN BEAU FAIT 
D'ARMES 


Un ‘“highlander”’ 
l'exploit de 
pont de Garigliano 


Londres, 1.-UTne 
Paris au “Daily Mail” décrit 
l'exploit d'un ‘“highlander” qui 
faisait partie d’une troupe de 150 
hommes détachés à la garde d'un 
pont sur l'Aisne. 

“On ne s'attendait pas à une at- 
taque allemande, dit le correspon- 
dant, et le détachement avait plu- 
tôt été envoyé là pour garder le 
pont que pour le défendre. Tout 
à coup, cependant, les Allemands, 
cachés dans un bois à quelque dis- 
tance, ouvrirent le feu, puis un 
fort détachement s'avança vers le 
pont au pas de course. 

“Les “highlanders” répondi- 
rent immédiatement à cette atta- 
que par une fusillade nourrie et, 
pendant quelque LR tinrent 
l'enne “mi en respect 

“Mais les Allemands étaient en 
grand nombre et leur colonne 
d'attaque approchait de plus en 
plus, alors que, sous couvert d'un 
feu violent, une autre colonne 
plus forte encore s'avançait à Ja 
l'escousse, 

“La initrailleuse des “highlan- 
ders” se tut alors, car tous se 
servants avaient été tués et le pe- 
tit canon restait là, inutile, sur 
son trépied, entouré d'un cercle 
de morts. Tout à coup, un des sur- 
vivants quitte son abri, s'élance, 
sous une grêle de bulles, saisit la 
mitrailleuse, l'enlève, la charge 
sur ses épaules avec le trépied et 
les autres accessoires et, de toute 
la vitesse de ses jambes, transpor- 
te son précieux fardeau jusqu'à 
l'autre extrémité du pont, Puis, 
le remettant en batterie, face à 
l'ennemi, le brave soldat, absolu- 
ment seul, s'assit en pleine vue de 
l'ennemi et se mit à le couvrir de 
projectiles. 

“sous cette tempête, la colonne 
allemamde fléchit d'abord, puis 
recul et enfin s'en fut se mettre à 


dépêche de 


s 


l'abri dans les champs, des deux 
côtés du chemin, laissant sur le 
terrain des vingtaines de morts 


que la mitrailleuse avait fauchés. 

“L'instant d'après, le “highlan- | 
der”? s'aifaissait et rendait le der- 
nier soupir auprès de son petit 
canon, en plein milieu de la rou- 
te, Mais il avait arrêté la marche 
de l'ennemi et maintenant 
vaient des renforts anglais qui, 
prenant position sur la rive, eu- 
rent vite fait de-faire perdre aux 
Allemande toute velléité de s'em- 
parer du pont. 


! 

gné par M. Kérounc: celui des | * 

» , 1 

dames. donné par Poitras, l'a! 
été par Mile Yvonne Gosælin, 

+. = | 


Trem- | 
blay a obtenu un contrat pour la | 


renouvelle | 
Bayard au 


arri- | 


PLOMBAGE ET GHAUFFAGE 
THE STANDARD PLUMBING AND 
HEATING CO. LTD. 


,* 


| 296 rue Fort Winnipeg, Tel. Main 529 


4 rue Provencher, SaintHonifaci 
Tel. Main S132 


A VENDRE 
Eugin HP, Case, nouven 
modèle à labourer, presque neui 


QUE 


| Batieuse A.A., avec engreneur et 
{souffleur de paille, en bon état 
Aussi charrues, concasseur, scie, 


| forge, outils, ete, 
S'adresser à 
P., DELAQUIS, 

Ratawell, Man. 


OFFRE 


Un jeune cathohque avec certi 
cat de professeur de la Saskat 

ewan désire enseigner dans une 
école de enmpagne, Parle le fran 
nis couramment. Excellentes ré 
fé \dress Albert Snvuer, 
2169 rue Smith, Regina, Sask. 


POSITION DEMANDEE 


| Jeune homme à toute main pou“ 
vant faire le service d'intérieur 
d'une maison, Demande position. 
S'adresser au bureau du journal, 


NOUS CHERCHONXS 

| Un apprenti de 14 à 18 ans 

| pour notre #telier, Occasion uni- 

que dans l'Ouest d'apprendre le 

métier artique de décorateur de 

statues, 

Winnipeg Church Goods Co Lta! 
226 rue Hargrave, 
Winnipeg, Man 


CONTRAT DE MALLE 


Des soumissions cachetées, adres- 
sées au maître général des Postes, 
ront reçues à Ottawa jusqu'à midi, 
vendredi, le 230 octobre 1914, pour le’ 
transport des malles de Sa Majeste, 
de par un contrat de quatre ans, douze 
fois par semaine aller et retour, entre 
Otterburne et St-Pierre-Jolys à com- 
mencer selon le bon plaisir du maitre 
général des Postes. 

Des avis contenant de plus ample” 
informations quant aux conditions du 
SU propose peuvent être vus el 
des formules de soumission obtenues 
aux bureaux de poste de Otterburne 
et de St-Pierre-Jolys et au bureau de 
l'inspecteur des bureaux de Poste, 

Bureau de l'Inspecteur des bureaux 
de postes, Winnipeg, Man, 18 septem- 
bre, 1914. 


LE -— 


$ 


H. H. PHINNEY, 
Inspecteur des bureaux de poste, 


et set ll 


Be 


Toute personne se trouvant seul chef 
de famille ou tout indivdu mâle de 
plus de 1$ ans, pourra prendre comme 
homestead un quart de section de ter- 
re de l'Etat disponible au Manitoba, 
dans la Saskatchewan ou dans l'Alber 
ta. Le postulant devra se présenter à 
l'agence ou la sous-agence des terres 
du Dominion pour le district, L'entrée 
par procuration pourra être faite à 
n'importe quelle agence mais non à 
une sous-agence, à certaines condi 
tions, 

DEVOIR—Un séjour de 6 mois suY 
le terrain et la mise en culture d'icelui 
chaque année au cours de trois ans. 
Un colon peut demeurer à neuf milles 
de son homestead sur une ferme d'au 
moins 80 acres moyennant certaines 
conditions. Une moison habitable est 
requise hormis qu'on réside dans les” 
environs, 

Dans certains districts un color 
dont les affaires vont bien aura la pr 
emption sur un quart de section se 
trouvant à côté de son 
Prix, $3.00 l'acre, 

DEVOIR—Devra résider” six mois 
chaque année au cours de trois ans à 
partir de l'obtention de la patente:; 
cultiver cinquante acres en plus, Une 
tenue aussitôt qu'une patente de ho- 
patente de préemption peut être ob- 
mestead, à certaines conditions. 

Un colon qui aurait forfait ses 
droits de colon en ne pouvant obtenir 
sa préemption pourra acheter un ho- 


|$4.00 l'acre. 
| DEVOIR-—Rester six mois dans cha- 
cun des trois ans, cultiver cinquante 
acres et bâtir une maison valant $300. 
Le terrain propre à la culture peut 
être diminué par de la mauvaise et 
rocheuse terre, L'élevage du bétais 
peut moyennant certaines conditions 
être substitué à la culture, 
W. W. CORY, 
Sous-ministre de l'Intérieur, 
N. B,--La publication non-autorisée 
de cette annonce ne sera pas payée, 


ED. GUILBAULT, 
Président, 


E. A, POULAIN, 
Secrétaire. 


The Guilbault Co., Limited 


ENTREPRENEURS GENERAUX 


BUREAUX ET ENTREPOTS: 


Coins des 
SAINT-BONIFACE 


Téléphones 


Des Meurons et Goulet 


- MANITOBA 
Main 604-7442 


homestead, 


mestead dans certains districts, Prix,”